Nano. RolePlay

Rappel du premier message :



Caïn venait de recevoir un mission sous son identité de Conrad Stackborn. Une chasse au pirate, Cass lui avait adjoint un camarade de quête. Comme s'il en avait besoin. Mais en lisant la missive l'humain avait sourit tranquillement. Layla. La petite était membre de la guilde... destin. Quand tu nous tiens.

Conrad se tenait sur le port d'Isotier, dans sa tenue de marin. Devant lui le navire qu'il allait prendre pour chasser leur proie. Un navire magnifique, rapide, fait d'un équipage hors du commun. Une certaine aura irréelle émanait de Conrad, ses yeux semblaient habités d'une flamme intérieur puissante et dévorante.

Sur pont du navire une femme dans une tenue noire, courte, mais taillée pour le combat. Elle semblait regarder dans la direction de Conrad, cependant un bandeau blanc couvrait ses yeux. Comme si elle était aveugle.

Conrad:

Ni'oh, la femme sur le pont :

Je lui souris. "Trop prévisible ?" Puis je tente de tourner prudemment pour me retrouver avec la tête en haut, ok, si je m'appuie un peu plus contre le mur avec mes coudes, et que je continue de jouer des hanches en tirant, je vais réussir. "Et j'avais...pas envie...de donner l'impression...de monopoliser le cher capitaine à l'équipage. Fiou."

Il reprit les traits de caïn alors qu'il regardait la jeune femme se débattre. Finalement elle parvint à quitter le piège mortellement ridicule dans lequel elle était tombée d'elle même.
— je ferais installer des hublots plus large à l'avenir.

J'hausse les épaules, avant de m'épouster. "Pas besoin." J'sais pas s'il a dit ça pour me provoquer, mais ça ne m'atteint pas ! J'ai un corps qui n'a pas - et ne finira pas- de grandir, contrairement à lui. En plus, j'ai dû avoir une poussée de croissance dernièrement avec tous mes hormones qu'il a foutu en l'air. Lorsque je relève les yeux, je vois qu'il a déjà repris ses traits familiers. Ce qui me fait sourire. "C'est ton vraie apparence, hm?" Je demande pour confirmer même si je le sais déjà, ça reste perturbant.

— Aucune idée. dit-il simplement. Sans doute que non. Mais c'est celle qui je trouve le plus naturel de porter.

Il s'approcha de la jeune femme et la saisit à la taille avant de l'embrasser avec passion. Beaucoup de passion.

Tiens, sa réponse a changé cette fois. J'accueille néanmoins ses lèvres volontiers, remarquant mes tatouages briller avant que je ferme les yeux pour profiter plainement du frisson.
Mes mains retrouvent leur place naturellement sur son corps, m'y accrochant pour mieux me hisser, ou le tirant pour mieux... le pousser ? Je ressens brusquement un vent s'engouffrer de la fenêtre derrière moi pour me pousser davantage contre lui.
Je romps le baiser dans un halètement et j'entrouvre les yeux. La pierre que je porte toujours, probablement.

Il l'embrassa avec ferveur et quand le vent s'engouffra soudainement il leva les yeux vers la fenêtre.
— Un soucis avec le vent ? demanda-t-il curieux.
Il portait une tenue adaptée pour dormir, légère et soyeuse. Certainement pas une tenue seyant au capitaine Stackhborn. Une tenue plus adaptée à Caïn.

"Haha." Je rigole légèrement en le poussant jusqu'au bureau pour le caler et le sentir davantage. "Jamais." Puis je glisse une de mes mains dans une ouverture de mon corset pour attraper la pierre brillante d'un vert flashy afin de la lui montrer et lui expliquer visuellement. Comme il s'agissait d'escalader jusqu'à sa cabine, je ne me suis allourdit de rien, pas même mes sacoches.

Il observa la pierre verte. Une si petite chose permettait à Layla de contrôler le vent... étrange. Il comprenait la plupart des principes sous-jacent à la magie. Mais les progrès et les innovations ne cessaient jamais de surgir sous des formes toujours plus inconnues. Les anciennes méthodes étaient oubliées, trop complexes, trop couteuse, et parfois trop puissante pour être maniée aisément.

On frappe à la porte.
— Cap'tain ! Le Pourfendeur est en vue. dit la voix douce de Ni'oh.

Déjà... Voilà que son encas du matin venait de s'évaporer devant ses yeux. Il soupira de mécontentement.

Je souris de plus belle à son soupire, et décide de ne pas parler pour ne pas risquer de me faire entendre (sauf si Calypso a déjà vendu la mèche - mais j'espère pas). A la place, je l'embrasse tendrement avant de me reculer, il est temps de refaire le chemin inverse, mais je passe mes jambes avant ma tête cette fois dans le hublot, j'suis pas aussi inconsciente, merci bien.

Conrad reprit le dessus sur Caïn et son visage regardait désormais la porte qui venait d'interrompre des idées diverses et variées.

— J'arrive. répondit simplement le capitaine avant d'entreprendre de s'habiller. Une fois cette tâche terminée il poussa la porte de sa chambre et fit son apparition sur le pont. Le soleil dans les yeux, il les plissa afin de ne pas terminer totalement ébloui. Derrière lui Caly sortit de la cabine pour aller virevolter dans les voiles comme à son habitude.

— Combien de temps ? questionna Conrad.
— Environ deux heures si le vent se maintient. répondit la mystique.

J'atteints l'endroit où j'ai abondonné mes effets - j'accroche ma ceinture, reprend mon instrument cassé, puis descends pour rejoindre l'équipage sur le pont. Je ne sais pas si je suis nerveuse car ce sera mon premier abordage ou à cause de la tension légèrement montante dans le navire.

— Bien. dit-il simplement visiblement satisfait. Il chercha Karsh du regard, ainsi que son maitre navigateur. L'orc et un homme fin, presque délicat se tenaient ensemble proche de la barre. Conrad les rejoignit afin de discuter tactique d'abordage. Chaque abordage était différent et il fallait toujours prendre en compte les particularités des tactiques adverses.

Plutôt que de se traduire par de l'anxieté, mon nervosité devient de l'excitation. J'me retrouve accoudée contre l'un des rebords à chantonner à voix basse, glissant la pierre de vent entre mes doigts distraitement. Concernant l'équipage, tout le monde semblait avoir un rituel différent pré-abordage- certains clairement plus superficiels que d'autre.

Après sa discussion avec les deux principaux acteurs de l'abordage à venir, Conrad s'approcha du bastingage. Fouillant sa poche droite il sortit un galion et d'un coup de pouce il le fit tournoyer en l'air en direction de l'océan. La pièce fut happée par la mer à jamais.
— Pour ceux qui tomberont et que tu guideras en ton sein. dit le capitaine. Sa flasque prit un trajet qu'elle connaissait bien, une gorgée, une autre pour faire bonne mesure. Il resta ensuite là. Regardant l'océan. Serein.

La pierre brille d'un vert très attrayant à l'oeil. Je la fais tourner pour capturer un peu plus de rayons. Je sais que tant qu'elle reste dans ma main, cette pierre - ou n'importe quelle pierre vraiment- deumeura inépuisable en magie.

Mais... le vent et moi, c'est une grande histoire d'amour. Si je cherchais l'efficacité, je me serai procuré une pierre de vent beaucoup plus puissante. Or, j'aime le vent, et je n'utilise pas ce que j'aime.
Je souris en regardant de nouveau la pierre, hésitant entre deux pensées absurdes : l'avaler ou la jeter à la mer.

La mystique finit par rejoindre le capitaine. Elle est habillé d'une tenue toujours féminine, mais aussi parfaitement adaptée au combat. Toute de noire vêtue, avec son bandeau blanc sur les yeux. Elle était une femme très séduisante, malgré le fait qu'une partie de son visage restait toujours caché. Un grave brûlure d'après les dire des autres membres d'équipage.
Conrad sourit lorsqu'elle arriva pour discuter avec lui. Sa flamme semblait plus forte et plus puissante quand il se trouvait proche de la mystique. Elle semblait plus détendue quand elle était proche du capitaine.

Je me tourne de dos, mais reste accoudée, il y un humain qui n'a toujours pas fini de faire son rituel de tourner autour du mât en grommelant dans sa barbe. Je provoque le vent pour qu'il le pousse plus rapidement. Puis rigole dans ma propre barbe lorsque je vois son expression s'éclairer - apparement, il avait interprété ça comme un bon signe.
Mon regard glisse ensuite automatiquement vers le capitaine, et je m'arrête de rire le temps d'un battement, avant de reprendre sitôt à sourire. "Hey, Calypso?" Je tente en jetant un oeil derrière moi vers la mer. "Protège Ni'oh, hm?" Et je jette la pierre de vent dans la mer, sans regarder en arrière.

Pas de réponse. Rien d'étonnant pour ceux qui connaissant la Dame. Capricieuse, et peu dissert, elle ne répondait que rarement aux prières qui lui étaient adressées. Parfois elle les exauçait cependant. Parfois non.

Le vent se leva plus fort, et la Liberté avança encore plus rapidement en direction du Pourfendeur. Ce dernier était désormais clairement visible sans l'aide d'une longue vue. Un navire sinistre, aux voiles rapiécées et au pont aussi sombre que le coeur de son capitaine. Le navire faisait demi-tour, pas vraiment enclin à fuir un combat. Etrange vision que celle des deux navires battant les couleurs pirates se faire face.

Je souffle en regardant vers le ciel, appaisée.
Puis me tourne de nouveau lorsque l'équipage devint plus tendu à l'approche de l'autre bâteau pirate. Je regarde tranquilement avec le sourire - et en continuant àchantonner à voix basse car il n'y a pas que ma magie qui se tend tout autour. Et les cordes tendus ont tendance à faire des notes.
Le navire fait demi tour... m'ouais, quelque chose me dit qu'il vaudrait mieux que je m'éloigne du rebord.
Mais je reste sereine, même je m'approche de l'homme qui faisiat des tours de mats pour lui sortir un truc ridicule.

L'équipage se met en ordre de bataille. Karsh sort du pont inférieur avec un groupe d'orc et d'humain, tous couturés de cicatrices, tous avec un air dangereux sur le visage. L'équipe d'abordage, les pirates entrainés au combat plus qu'à la navigation. Des guerriers avant d'être des matelots.
Conrad rejoint la petite, l'homme qu'elle avait entrepris ne semblait pas goûter les trucs ridicules avant un combat. Mais il ne rétorqua rien alors que l'ombre du capitaine fit son apparition.
— Prête petite sirène ? demanda Conrad

Je tourne la tête vers l'ombre, puis sourit plus largement. "Je n'ai absolument rien préparé !" Dis-je, comme fière de moi. "Mais j'sais que je m'en sortirai." Probablement. La présence du capitaine dans notre dos est aussi efficace qu'une rasade de whisky brûlant. J'le vois en plus de le sentir, le mec que j'avais abordé avec l'absurd semble plus rassuré déjà.

— Tu as intérêt à t'en sortir, sinon le petit bonhomme n'a pas fini de faire sonner mes oreilles avec ses plaintes. commenta le capitaine hilare à cette idée.

Les deux navires étaient désormais proche. Le choc de la rencontre imminent.
Le Pourfendeur nous fait face. A son bord des Sanguinaires, ne vivant que pour le goût de l'or et celui du sang. tonna Conrad. Prenons leur or, et envoyons ces fils de catin rejoindre les profondeur.

Les hommes n'avaient pas besoin de plus pour qu'un sourire d'excitation éclaire leurs visage. De l'or. Le reste était sans importance pour une grande partie d'entre eux.

Je rigole. Ah oui, Cass ! J'ai hâte de lui prouver que je suis en vérité quasiement immortelle malgré mes décisions dangereuses ! (comment aurai-je survécu aussi longtemps sinon?!)
La voix du capitaine entendu d'aussi près fait vibrer tout mon être - quelle puissance. J'élargis mon sourire aussi, ayant désormais hâte.
Ah, et l'or aussi ! Même si là je me sens tellement contente que je ne pense pas en avoir besoin (mais probablement que cette sensation ne durera pas dans le future).

Les deux maitres navigateurs des deux navires ennemis manœuvrèrent pour obtenir un avantage. Celui du Liberté l'emporta. La proue du navire pirate embrocha l'autre navire dans un fracas de bois brisé et l'abordage commença.

Karsh en tête sauta sur le bastingage adverse, ses hommes se balançaient avec des cordes et d'autres lancèrent des passerelles de fortunes pour envahir le pont ennemi. Les combats faisaient déjà rage et le sang coulait.

L'équipage du pourfendeur était clairement constitué de la pire racaille. Peu de femme, beaucoup de violeurs, d'assassins et de brutes en tout genre.

— Ne fait pas de bêtise. dit Conrad.

"J'ai une tête à faires des bêtises ?" Je lui réponds avec un fin sourire.
Je remarque ensuite Karsh faire un grand nettoyage de l'autre côté, c'est impressionant. En voyant pleins d'autres membres encore patient de notre côté, j'imagine que ce n'est pas encore le temps pour nous.