Nano. RolePlay

Rappel du premier message :



En ce début d'après midi, l'entrepôt abandonné laissait passer quelques rayons de soleil au travers de son toit constellé de trous de taille variés. Une odeur de graisse mécanique et de bois pourri régnait. L'intérieur de l'entrepôt n'était que chaos et destruction. Tout semblait récent, la poussière n'était pas encore retombée.

Eliandre gisait inconscient, les vêtements déchirés par endroit, un peu de sang coulant de son crâne. Le combat avait été rude, mais ses opposants avaient été mis en déroute. Peu après il s'était effondré alors qu'il cherchait à joindre Green.

Switch, de son vrai surnom, était en opération depuis plusieurs semaines. La Confrérie ne rigole pas avec ce genre d'engagement. Et de toute façon elle était trop loin physiquement pour lui venir en aide. Activant son pouvoir elle se connecte directement à son ordinateur et lance des programmes de hacking. Ce n'est pas rapide. Mais elle finit par trouver mieux que de simple secours, Aaron. Après qu'Eliandre lui ait parlé de sa rencontre, elle avait fait quelques recherches. Rien d'approfondi, mais c'était suffisant. Elle pense, et quelques secondes plus tard un SMS est envoyé.

"Eliandre est blessé, c'est pas loin de votre position. . Me répondre par "OK" si vous pouvez l'aider. Sinon je passe à quelqu'un d'autre. Eliandre's girfriend (trop éloignée présentement pour l'aider, mais un peu en panique)"

"mon ami souhaite inscrire sa fille. Elle flotte et elle est jeune." résume Eliandre pour rester sur le sujet Aaron.

La médecin mutant salut rapidement le journaliste et Eliandre qu'elle semble connaitre. Puis elle touche le front d'Eliandre de sa main et commence son diagnostique.

Hélène parvient à suivre toutes les actions des trois personnes autour d'elle avec son regard d'aigle inflexible.
"C'est toujours un grand plaisir d'accueillir des enfants, quelque soit la nature de leur pouvoir. L'important est de leur fournir un cadre sécurisé et sécurisant." dit-elle avec un sourire parfaitement commercial.

"Tout à fait." répond Aaron, mal à l'aise sans savoir pourquoi.
La femme en face de lui lui donne une drôle d'impression.
C'est ça une vraie daronne ?
Si les parents d'Aaron avaient été comme ça, il n'aurait pas pu se permettre tout ce qu'il se permettait enfant.
Reste cool, tu es adulte.
"Est-ce qu'il serait possible d'avoir une brochure explicative ou… de visiter les lieux avec mon ami ?"

"Pas de commotion cérébrale, des muscles froissés, deux côtes fêlées." explique la médecin mutante.

"Très bien. Pas la peine de le soigner. Le temps fera son office. Le temps et du repos." ordonne la maman au sourire faux et au regard de glace.

Eliandre hausse les épaules. Il se doutait que s'il n'avait rien de grave il ne pourrait pas bénéficier de l'aide des X-Men. Parce qu'il n'est pas membre du club, alors qu'il est censé en être.

"Eliandre est disponible, il va vous faire visiter. La responsable scolaire vous rencontrera après." explique la mutante.

"Oh, formidable ! C'est formidable, dit Aaron avec un sourire crispée. Allons-y Eliandre."
Fuyons !

Eliandre est presque amusé de la réaction d'Aaron, mais il note quand même que la médecin lui touche le bras alors qu'il s'apprête à partir. Un sourire complice entre les deux n'échappera pas au Cerbère. Pas le temps de le soigner complètement, mais ses fêlures se résorbent, ce qui est le plus grave au final

"En route alors. " dit Eliandre qui entraine Aaron en direction du bâtiment scolaire.

"C'est un bien beau manoir, je m'étonne qu'il ait l'air bien avec tous les dégâts qu'une mutation hors de contrôle peut faire. Enfin, Luna ne risque pas de casser grand chose de toute façon. Il y a bien un internat ? C'est loin de la ville." lance Aaron, bavard et curieux comme tout bon journaliste.

"C'est à 20 minutes de la ville. Et environ 1 heure de New-york. C'est bien un peu de nature de temps en temps." même lui reconnait qu'il apprécie la nature. Pas tout le temps par contre. "L'internat est génial, comme c'est loin de tout généralement tous les enfants sont en internat."

Il regarde ensuite Aaron et demande. "Alors comment tu as trouvé ma mère ?"

"C'est une mère strict, non ? Le genre à être tout sourire en public mais à te faire regretter tes bêtises dès que les invités sont partis ?" répond Aaron en toute sincérité.

"Au départ... un peu. Désormais elle est très stricte. Elle a perdu un fils, elle veut pas perdre le deuxième et dernier de ses enfants." explique Eliandre. "Et puis son sourire colgate ne trompe personne. Ce qui est pas le but d'ailleurs. Au contraire, c'est sa façon d'expliquer qu'elle est polie avec les invités, mais qu'elle n'en demeure pas moins mécontente de son fils et qu'il va passer un sale quart d'heure plus tard."

Cette famille est bizarre, pense Aaron qui n'a que très peu de problèmes sociaux avec ses parents.
"Cependant, je doute que ça te dissuade de quoi que ce soit."

"Je fais quand même attention. J'aime ma mère hein. C'est juste que parfois ses manières me tapent sur le système." explique Eliandre alors qu'il s'approche du bâtiment des élèves. Certains des plus jeunes sont entrain de jouer dans la cour. Tous utilisent leurs pouvoirs dans les jeux, sans honte, sans problèmes. C'est assez rafraichissant pour Eliandre qui se souvient combien il aimait ce genre de jeu. Ces camarades un peu moins, la plupart de son âge n'avait pas un contrôle comme le sien. Pas qu'il était plus doué qu'eux. Il avait simplement une Hélène à la maison. Ce qui fait toute la différence.

"Ils ont l'air de s'amuser. Luna fera des merveilles très vite si elle peut utiliser son don sans avoir peur des autres." dit Aaron avec le sourire.
Il n'a préféré rien répondre sur la mère d'Eliandre. Il se sent assez peu concerné par ce genre de drame familiale banal. Il voulait un truc, sa mère opinait ou lui expliquait que le budget ne suffirait pas ou alors qu'elle n'avait pas le temps dans son emploi du temps chargé. Un peu triste mais pas horrible.

"C'est un peu le but. Apprendre à user de son don avec les autres, parfois blesser et être blesser, mais ça fait partie de l'apprentissage. Et surtout le cadre permet de faire en sorte que les blessures soient minimes et sans conséquences. Un peu comme un enfant qui se brûle légèrement en s'approchant de la flamme d'une bougie." commente Eliandre qui connait par cœur le speech, les avantages et les inconvénients de vivre à l'Institut X.

Pourquoi l'autre lui parlait-il de blesser les autres ?
"Mon hirondelle ne blesse personne."

"Je me doute bien." sourit Eliandre. "Mais imaginez un jeu où les enfants essaient de s'attraper et Luna se fait attraper alors qu'elle se met à léviter pour s'enfuir. Et l'enfant lâche pas dans un premier temps et finalement tombe de haut. C'est un accident, les accidents arrivent. C'est mieux quand ça arrive dans un espace contrôlé."

Et sans anti-mutants pour hurler au danger publique.
"Les accidents arrivent tout le temps mais ce ne sont que des accidents."
Après tout, une personne lambda peut devenir un danger au volant d'une voiture ou avec un couteau à beurre ébréché.
"Les terrains de jeu, c'est sympa mais j'aimerais voir les lieux de divertissement ou culturels. Les ateliers et les bibliothèques quoi. Est-ce qu'ils ont un club de photographie ?"

Il se gratte le menton quelques secondes. "Ca fait un moment que j'ai arrêté de venir sur le campus. Je sais pas ce qu'il existe actuellement. Encore moins s'ils ont un club photo. Mais connaissant Roulette, il y a certainement des trucs de ce genre. Il aime que les jeunes se cultivent, apprennent l'art et se divertissent. Ca leur montre une image positive de la vie." Il a quitté l'institut au début de l'adolescence, pile quand toutes ces choses deviennent potentiellement importantes pour un jeune.

"Est-ce que tu sais où se trouve la bibliothèque ?" demande Aaron avec un soupçon de taquinerie dans la voix, sous-entendant qu'Eliandre ne sait pas lire.

— c'est quoi ? demande Eliandre en réponse au soupçon de taquinerie.
— c'est un endroit où les gens se cultive, répond une voix féminine derrière les deux hommes.

Eliandre se retourne, mais il a déjà reconnu le ton et le timbre de la voix, ses poils se hérissent partout sur son corps et un milliard de pensées traversent son esprit. Il finit par se bloquer sur une scène particulièrement intéressante entre lui et Green. Tous les deux nues.

— tss, s'offusque la nouvelle venue.
— Aaron, je te présente Erica. Mutante. Fouilleuse de cerveau. Une ex, lâche Eliandre pas à son aise.

Aaron observe la nouvelle venue et estime qu'il s'agit sans doute d'une mutante pour se promener seule ici. Eliandre le lui confirme et semble même lui donner un indice sur sa mutation, un pouvoir bien pratique... ou ennuyeux à porter.
"Y a pas grand chose à fouiller chez moi, j'en ai peur." répond Aaron en riant.
"Ah, j'ai encore oublié de dire "enchante". Enchanté, mademoiselle Erica ! Comme c'est en pensée, ça marche ? Est-ce qu'elle m'entend là tout de suite ?

— On a tous nos secrets ou parfois des envies qu'on represse, signale Eliandre.
— Eliandre n'a pas tort. Enchanté, répond-t-il à haute voix aux pensée d'Aaron. Fort heureusement je suis une personne qui travaille pour les X-Men, et le professeur Xavier nous a correctement formé concernant les ... inconvénients des pouvoirs psychiques.
— Elle restera polie et courtoise avec vous Aaron. Mais on devrait se dépêcher.
— Je vous ouvre la voie. La bibliothèque n'est-ce pas ? Si vous avez des questions Aaron, je suis à votre disposition.
Eliandre prit un air traumatisé. Ce n'était pas dans ses intentions de rester avec son ex dans les parages.

"Est-ce que j'y trouverais le mode d'emploi "père exemplaire de fille mutante" là-bas ? Si vous avez des conseils ou des erreurs à éviter, je suis preneur."
Histoire qu'Aaron ne lui suivent pas (vu qu'il n'aime pas les règles).
Est-ce que je lui propose de répondre à un interview the mutant next door ? pense Aaron en riant intérieurement de reprendre l'expression d'Eliandre.
Naturellement ses pensées se tourne vers ce dernier qui parait mal à l'aise. Il n'a pas l'air du genre à être jaloux.

— Il est mal à l'aise parce que je me pose plein de question sur sa copine. Et visiblement à part mon montrer toutes leurs galipettes pour faire écran de fumée, il semble décidé à ne rien dire... ou penser. expliqua la jeune femme. Et non, il n'y a pas de mode d'emploi. Tous les mutants sont encore plus uniques et différents que les gamins normaux.

— Ca ne te regarde pas ma vie avec ma nouvelle copine. expliqua Eliandre de manière acerbe. Et on a pas besoin de guide.

Il savait qu'il ne parviendrait pas à se débarrasser d'elle tant qu'il restait dans les environs.

"Ouhlala, vous avez de sacrés histoires ensemble."
Visiblement, c'est lui qui l'a quittée, je crois savoir pourquoi. Son pouvoir peut être intrusif, je ne sais pas ce que ça fait de ne pas avoir de jardin privé intérieur. Elle ne peut peut-être s'empêcher d'utiliser son pouvoir. Heureusement, ma petite grenouille peut choisir de ne pas monter au ciel ne peut s'empêcher de penser Aaron.

— C'est moi qui l'ai largué, précise la jeune femme.
— Pour découvrir ensuite que c'est difficile de me remplacer, sourit narquoisement Eliandre.
— On fait tous des erreurs et j'ai tenté de la réparer, mais certains sont rancuniers et ne pardonnent rien, rétorque-t-elle un brin d'aigreur dans la voix. Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ?
Eliandre se concentra pour penser au sexe fantastique qu'il a avec Green.
— Ca répond à ta question ?
...