Nano. RolePlay

Rappel du premier message :



Ines est devenu sa propre patrone en devenant chef d'entreprise. En attendant il avait fallu calmer ses ardeurs, sous peine d'aggraver sa blessure. Fedor avait passé du temps chez la belle. Perle l'acceptait désormais. C'était pas encore l'entente parfaite mais c'était déjà un début.

Fedor avait hâte de revoir la jeune femme en parfaite santé. Il espérait franchir un pas important avec elle. Mais il était quand même un peu inquiet. Il avait louer un appartement décent, mais clairement c'était minuscule et tout juste propre. Ca lui avait pris du temps de rendre ça vaguement accueillant.

Il avait donné rendez-vous en ville à sa petite bourgeoise. Une marche lui permettrait de l'habituer lentement au quartier, puis à l'immeuble. Le choc des cultures devrait être mon intense. Même si il ne la voit pas vraiment en femme faisant attention à ce genre de détails.

Il était donc là, sur une petite place, assis sur le rebord de la fontaine centrale. L'eau qui coule à une vertu apaisante. Parfois des gens tournent la tête pour le regarder subrepticement, il est grand, il attire le regard malgré lui.

"Si tu es occupé par tes études de médecine, c'est compréhensible" avança-t-elle sans connaître les vraies raisons (mais elle se doutait que Fedor gardait du temps pour s'entraîner ou du moins se maintenir à niveau pour combattre aussi efficacement). "Je te suis, je te suis. Je suis ton invitée après tout" sourit-elle.

"Entre autres activités. Je suis un homme très occupé. Même si dernièrement j'ai plus été un infirmier qu'autre chose." rappelle Fedor à la blessée. Il se met en route et ouvre la porte en gardant à son bras la belle. L'intérieur du hall d'entrée est décrépi mais propre. Il se dirige droit vers l'ascenseur sans la moindre hésitation et appuie sur le bouton d'appel. Il y a quelques résidents qui flânent, des jeunes.

"Et les autres activités ?" pencha-t-elle la tête pour mieux l'observer. Pas qu'elle craignait qu'il voit d'autres femmes - même si une petite voix dans son subconscient (qui ressemblait beaucoup à Yeva) lui demandait ce qu'elle en savait ! - ou qu'elle soit vraiment curieuse mais il serait toujours bon qu'elle en apprenne un peu plus sur l'homme qu'elle appréciait tant. Puis c'était normal qu'elle s’intéresse à ce qu'il faisait, non ? En tout cas, la belle ne manquait pas d'attirer des œillades curieuses... la robe rouge sans doute, trop coûteuse coller avec le cadre ambiant.

La LR, sauver des zootropes, tuer des Miliciens, la routine, pensa Fedor avec sarcasme. "Je défends la veuve et l'orphelin et je m'assure d'être suffisamment entrainé pour pouvoir le faire dans toutes les situations possibles." explique Fedor.
Le grand bonhomme repère les oeillades et lance ses propres regards appuyés, il n'a pas besoin de faire passer la moindre émotions, le simple fait de poser ses yeux calmes sur une personne entrain de mater sa compagne suffisait à rendre les hommes soudainement indifférents à la présence de la belle et de sa robe écarlate.

"J'avais vu juste. D'ailleurs, je ne serai pas contre d'apprendre quelques techniques de... corps-à-corps." Sourire. "Pour mieux me défendre j'entends, tu ne seras pas toujours là pour me sortir d'un mauvais pas... même si tu sembles apprécier ça..." Oh bien sûr qu'elle avait vu son manège d'intimidation passive et c'était plutôt flatteur. Les hommes qu'elle "fréquentait" n'étaient pas aussi subtiles et tachaient de faire ressortir une virilité fragile en manières frivoles et ridicules. Fedor, lui, n'avait rien besoin de prouver : ça se voyait. Tout comme la bourgeoise n'attendait pas une courbette polie pour emprunter l'ascenseur arrivé.

"Ne t'inquiète pas pour ça. Je compte t'apprendre un grand nombre de technique de corps à corps." Il sourit. Un sourire pas sage du tout. Il est clair qu'il ne parle pas de combat.

Ils arrivent devant l'ascenseur et Fedor ouvre la porte pour les faire entrer. Il utilise le mécanisme de selection d'étage et referme la porte derrière Ines. L'engin se met en marche au son de la vapeur qui sert à l'actionner. Rapidement les étages sont montés. Fedor n'aime pas être dans cet appareil, sa masse imposante prend une bonne partie de l'espace et il se sent comme en prison.

Elle ne releva pas mais le regard échangé signifiait bien qu'elle avait compris. "C'est juste dans les deux cas." En revanche, Ineska semblait bien plus apprécier l'ascenseur que son amant : c'était une parfaite excuse pour se coller le dos à son large torse et en profiter pour souffler quelques secondes.

Ils arrivent en haut et Fedor est content de sortir, malgré la promiscuité avec la belle. Il n'aime pas être serré dans un ascenseur. Il prend les devants et la guide jusqu'à son appartement. D'un geste rapide et sûr il tourne la clé et pousse la porte. Visiblement il doit y mettre pas mal de force. Finalement il fait signe à la belle d'entrer.

Il n'y a pas d'entrée et on tombe directement sur la pièce à vivre. Une cuisine ouverte sur un salon, salle à mangé. C'est très simple avec des meubles utiles et pratiques. Rien de personnel.

La porte a un mécanisme qui semble être là pour la rendre très difficile à ouvrir. Sans doute une sécurité.

Elle entre à sa suite et se retient de prendre immédiatement ses aises, elle n'est pas chez elle après tout. Au lieu de cela, elle observe son nouvelle environnement. "J'espérais un peu plus de.... toi, je l'admets" confia-t-elle. "Tu n'es pas un homme très facile à cerner, ou peu porté sur la décoration, au choix." Ce n'était pas un jugement, simplement une constatation.

"J'ai passé ma vie sur la route. Il n'y a jamais beaucoup de moi dans les endroits où je dors." explique Fedor. "Il faudra te contenter de moi. Et de mon corps." il sourit tranquillement et l'emmène jusqu'au canapé. "Tu veux boire quelque chose ?" propose-t-il ensuite. Le canapé à l'air neuf, propre et confortable.

"Nous verrons si ton corps raconte aussi de jolies histoires" se posa-t-elle finalement sur le sofa, gardant naturellement une stature de reine forgée par l'habitude. "Mais je ne te jette pas la pierre, j'ignore encore à quoi va ressembler mon futur chez-moi... qu'as-tu à me proposer ?"

"Il raconte de très belles histoires." rassure Fedor, un peu étonné de l'aplomb de la belle. Peut-être qu'elle fait illusion, ou alors elle a déjà expérimenté. Reste la confiance en soi... elle en a toujours eu. "Vodka, Kvas, ou Hydromel" propose-t-il ensuite. Il est calme et souriant, debout il domine de toute sa hauteur et sa stature.

Kvas:

Il n'y avait pas eu de double sens – pour une fois – car bien que ni soldate, ni particulièrement observatrice, Inessa savait que la vie et le temps marquaient une personne. Des cicatrices, une posture, manière de parler... Il n'était pas difficile de deviner par exemple que Fedor était homme d'action et elle une cavalière accomplie.... elle sourit. Peut-etre qu'il y avait effectivement un double sens prochainement à cette dernière pensée. "Une vodka s'il te plaît", non intimidée par sa prestance.

Fedor se rend dans le coin cuisine et ouvre un placard normal, qui contient toutes sortes d'alcool. Il prend une bouteille du fond, cachée ou presque, et il revient avec deux verres et la dite bouteille.

Doucement le grand homme s'installe à côté de la belle, puis il sert les deux verres. Ce sont des verres à shooter, petits. Il prend son verre et plonge son regard dans celui de la blonde élancée.

"A nous !" dit-il avant de boire cul-sec.

L'alcool est d'excellente qualité, un cadeau du Prince. Un alcool réservé aux nobles disposant des plus hautes distinctions.

Les yeux bicolores rivés dans ceux d'acier s'ouvrirent légèrement de surprise à la gorgée de vodka. "Tu as bon goût. Je saurais quoi t'offrir la prochaine fois que je raterai des madeleines." Elle se mit plus à l'aise, perdant de sa raideur habituelle, en vue de profiter du moment.

"J'ai des amis qui ont bon goût." confirme Fedor avec un sourire tranquille. Un prince en fait. Mais il préfère généralement ne pas y faire allusion. Le prince est un zootrope et il est préférable de ne pas attirer l'attention sur sa royale personne. "Maintenant que nos lèvres sont préparer à une expérience intense.... je propose de les combler." dit-il en s'avançant pour embrasser la belle.

dis simplement que tu te demandes quel goût à cette vodka sur les miennes, je comprendrais tu sais..." se pencha-t-elle également pour sceller celles si tentantes de Fedor. Une main fine se posa sur son visage, sans le taquiner cette fois, et continua son chemin jusqu'à caresser sa nuque et les cheveux blancs. A défaut de pouvoir l'attirer plus vers elle - c'était qu'il était imposant l'animal - sa poigne lui permet de presser d'avantage son corps contre le sien, mélangeant le rouge de sa robe et son manteau.

Une douce étreinte, il aime comment elle se serre contre son corps. Il en profite donc pour l'enlacer et faire durer le plaisir. Ses sens s'enflamment un peu, beaucoup, mais il se force à garder la raison. Il est censé cuisiner maintenant. Etrangement son esprit est très éloigné de la cuisine pour le moment. C'est le corps de la jolie blonde qui prend une place majeur dans ses pensées.

Et pour le moment, il ne fallait pas spécialement compter sur elle pour l'arrêter. Seule sa robe le pouvait ; la taille était trop ajustée pour lui permettre la totalité de ses mouvements ou elle serait déjà sur ses genoux. Un "tss" lui échappa entre deux baisers.

Fedor entend le tss, difficile de savoir quel message elle veut lui faire passer. Dans le doute il calme ses ardeurs et finit par la libérer. "Il faut que j'aille préparer le dîner. Enfin que je le fasse réchauffer." précise-t-il immédiatement.

Il n'est pas spécialement motivé pour manger présentement. Mais il est prêt à s'adapter au rythme de la belle. Après tout il savait dans quoi il s'engageait. Les femmes de bonne famille sont plus prudes que les autres en moyenne. Il ne sait pas encore si Inès est dans cette moyenne. Mais il a l'impression que oui.

Elle en fronça les sourcils et savait que sous sa forme équine, ses oreilles auraient été plaquées en arrière sous la frustration. Mais ils devaient déjeuner en premier lieu, Fedor avait peut-être faim lui. "As-tu besoin d'aide ou tiens-tu à l'intégrité de ta cuisine ?" Ses talents culinaires étaient connus désormais et Uliana s'en mordait souvent les doigts.

"Je en suis pas assez bon cuisinier pour pouvoir faire un bon repas tout en contenant ta cuisine." sourit narquois Fedor. Il tire même la langue à Inès alors qu'il commence à se lever.

Il a déjà tout préparé il ne reste que quelques étapes, dont la seconde cuisson. Le temps de préparation sera court et celui de cuisson un peu plus long. Que faire pendant ce temps là ? Il regarde la belle Inès ainsi que son corps drapé dans une magnifique robe rouge.

Un "c'est de bonne guerre" amusé lui parvint alors qu'elle se mit plus à l'aise sur le divan, allant jusqu'à retirer ses chaussures et replier ses jambes contre elle. Le tissus écarlate glissa à moitié, dévoilant ses chevilles et le bas de ses gambettes - l'impudique ! – mais Ineska ne cherchait pas vraiment à être présentable plus que nécessaire, ce n'était pas réellement son programme dans la suite de la journée à vrai dire. "Fedor.... ne penses-tu pas qu'il manque quelque chose... ?" ramarqua-t-elle alors qu'elle aussi ne se gênait pas à admirer l'homme face à elle.

Fedor reste calme et presque insensible devant l'impudeur de la belle. Pour lui ce n'est rien. Il a déjà eu une longue vie et sa sexualité a été plus que satisfaite auprès de maitresses diverses. La dernière en date, Darcia, étant particulièrement impudique avec ses amants.

Il récupère son tablier et commence à réchauffer les petits plats qu'il a préparé.
"Il manque quoi ?" demande-t-il alors curieux avec un petit sourire au coin des lèvres.

"Uhm, tu te rattrapes bien" concéda-t-elle quand le tablier fut de mise. Elle avait eu l'œil en le choisissant dans la boutique, il lui collait bien plus au corps que ses propres vêtements qui semblaient toujours un brin trop grand pour lui (une belle ironie vue le gabarit du colosse). "Quoiqu'encore un tant soit peu trop vêtu..." murmura-t-elle en enfilant son fond de vodka, mettant ses pensées peu chastes sous le coup de l'alcool.