Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations surprises (si ça colle bien à l'action en cours)
- Type de RP : Normal et heu... Faille ?
- Tour de jeu : Ordre d'arrivée
- Délai maximum d'attente de réponse : Deux semaines
- Sauts de tours : /
- Autre : On est dans le NM de X-Men avec la possibilité de jouer un perso d'un autre NM si passé à la mode "NY", mutation possible.

Clyde semblait bien embêté avec son piano électrique sur les bras. Le salon était dans un bazar sans nom, des cartons témoignant du déménagement récent encore empilés un peu partout. Il faudra quand même qu'il trouve une place où le brancher, Maxime n'accepterait jamais qu'il le laisse dans leur chambre.

"Leur" chambre. Le jeune mutant eut une fois de plus le visage en feu à la pensée qu'il vivait à présent avec son ami. Son petit-ami ! Oh mon dieu, il fallait vraiment qu'il se fasse à cette idée !

Ses parents l'avaient poussé à quitter la maison pour suivre ses études au conservatoire de musique sur Manhattan, profitant de l'occasion pour se rapprocher de la fac de médecine de Max (il soupçonnait d'ailleurs son père docteur de l'avoir fait exprès, histoire de garder contact avec son protégé). Et ils en étaient là... après une soirée film d'horreur où il avait eu un peu trop peur puis... un câlin réconfortant, un baiser...

Et le voilà encore à rougir au milieu de l'appartement en bordel !

Maxime entendit Clyde parler doucement puis chercher ses mots. Il était à présent recroquevillé sur lui-même comme un chiot battu. Cela fendait le cœur de Max. Il s'approcha de Clyde et l'entoura de ses bras puis le berça lentement. "Pourquoi ça me dérangerait ? Je suis un peu mutant moi-même, je fais peur avec mes yeux. Tu trouves que je fais peur ?"

Sitôt dans le cocon protecteur créé par l'albinos, Clyde se tassa un peu plus contre le torse de son petit-ami à la manière d'un bébé koala. Les contacts physiques le rassuraient toujours, il avait besoin de ce point d'ancrage (et tant pis s'il approchait de la vingtaine et faisait toujours des câlins à sa maman dans la rue). "Non" marmonna-t-il. "Je nous trouve assortis. Toi avec tes cheveux blancs, les miens noirs ; tes yeux rouges et les miens trop bleus." Les opposés s'attirent non ?

Tout à leur étreinte, Maxime repensait à la soirée de la veille où il s'était blotti contre lui et l'avait embrassé. Clyde lui répondit, le rassurant sur l'aspect de ses yeux. Il ajouta même une drôle d'idée : ils seraient complémentaires ? C'était étonnamment vrai : Max était ordonné, scientifique et Clyde plutôt artiste et brouillon parfois.

"Tu as raison et je te jure que tu n'as pas à avoir peur avec moi," dit-il avant de se pencher pour l'embrasser. Une deuxième fois.

Les rougeurs habituelles ne tardèrent pas à colorer les joues pâles du brun. Le koala eut un soupçon de courage à travers le baiser et passa -tout de même de manière timide- ses bras autour de la nuque de Maxime. Il l'avait son point d'ancrage, le phare dans sa mer de folie qu'il savait jamais très loin dans son esprit. Clyde devrait penser à être également parolier et écrire des taaaas de chansons d'amour pour son médecin chéri.

Le baiser dura un moment, jusqu'à ce que la radio change de musique. Jamais l'albinos aurait cru que la cuisine en pleine journée puisse être un lieu romantique pour ce genre de choses. Il décolla ses lèvres de celles de son partenaire. Si ça avait continuer, il n'aurait pu répondre de rien et il aurait eu très très faim ensuite.
"Ça va mieux ?"
Max avait envie d'ajouter un "mon mutant d'amour" mais il se retint.

Les joues du chanteur rivalisaient avec les iris de Maxime mais il osa tout de même marmonner un "oui" étranglé. Ah on était bien loin de l'aisance qu'il avait sur scène ! "Ah les steaks !!" s'alarma soudainement Clyde en repensant qu'il était en pleine confection de ses burgers. Il bondit sauver la viande du désastre avec un soupire de soulagement : tout était sauf.

Maksim reprit la confection des patates et les plaça dans la friteuse, il ne restait plus qu'à attendre.
"On se prend un soda ou un thé ?"
C'était un prétexte pour pouvoir se blottir sur le canapé dans le salon décoré de cartons. Il prit un soda dans le frigo et s'affala sur le sofa dans une pose à la fois naturelle et stylée.

Les monster burgers étaient prêts, le fromage aurait le temps de fondre avec la viande bien cuite. Clyde s'était pris une canette de thé glacé, moins sucré donc moins susceptible de lui donner la bougeotte (et donc de chanter au milieu du salon). La radio tournait encore d'ailleurs. Le brun fut moins classieux quand il le rejoignit sur le sofa, assis en tailleur et prenant garde à ne pas renverser sa boisson. "Tu auras des gardes parfois le soir ou en week-end ? Je me souviens que mon frère en avait à l'hôpital." Encore une question venue de nulle part...

Maksim ne comprit pas comment le sujet était venu dans la tête de Clyde. Il se rapprocha de Clyde pour entortiller ses jambes autour de celles de son chéri, bon gré mal gré. Il effectua la prouesse de sauver les boissons.
"On y est pas encore. Pourquoi tu t'inquiètes pour un truc qui arrivera dans plusieurs années ? Il y a plus urgent là tout de suite, comme se mettre d'accord sur les petits surnoms entre nous."

Lui ça lui allait très bien s'il pouvait encore se blottir contre Maxime ; même si niveau taille et carrure, l'albinos le devançait que de peu. "Je ne m'inquiète pas. Seulement qu'il faudra sûrement que tu accordes tes gardes à mes concerts, si possible" expliqua-t-il, tout à son aise. "Des surnoms ?" Sa bouille enfantine s'illumina. "Ma mère m'appelle Trésor depuis que je suis petit et c'est le seul surnom régulier que j'ai."

Maxime ne voulait pas contrarier Clyde mais il ne pouvait pas décemment lui donner le surnom maternel, Freud en ferait un anévrisme.
"Je pense que ce serait mieux quelque chose du style "chaton" ou "poussin". Hummm, que penses-tu de "puppy", ça te correspond bien pour les moments câlins. Pour les autres moments, je peux t'appeler... "mon loup" ?"
Là, Maxime avait rapproché son visage et son regard s'était fait plus intense. Il se doutait que Clyde ne tarderait pas à rougir.

Ce n'était même plus du jeu Maxime ! Bien sûr que le chiot allait rougir, c'était couru d'avance. "Je... uhm..." s'emmêla Clyde en essayant de soutenir le regard rouge de son copain, ses joues n'étant pas spécialement loin d'avoir la même teinte. "J'imagine que si je t'appelle Docteur Bounine à la maison, tu seras moins... concentré... pendant tes consultations." La voix basse légèrement plus rauque, le jeune chanteur faisait soudainement moins chaste et innocent (et dire que Clyde n'avait encore aucune idée des avantages qu'un contrôle total de sa voix pouvait lui apporter...).

Léger avertissement:

Maksim y vit un encouragement, il posa sa canette de soda sur la table pour se rapprocher encore de Clyde.
"Vous n'avez pas répondu à ma question, monsieur Rozanov. Est-ce que ce surnom vous convient-il ? Je devrais peut-être examiner vos zones exogènes pour être sûr..." susurra-t-il.
Ses doigts ouvrirent lentement la chemise du "patient" pour effleurer la peau.

Clyde pouvait-il devenir plus rouge que rouge ? Maxime empruntait en tout cas une bonne voie pour le savoir. "Je sais pas si... le loup... enfin tu vois, avec le barzoï..." Décemment, il n'y avait que Clyde pour faire maintenant là tout de suite la référence entre le surnom proposé et le lévrier russe, dressé justement pour courser les loups. "Vous pensez que j'ai besoin d'un check-up pour... ces... zones-là, Docteur ?" continua-t-il le jeu, encore trop innocent pour s'y sentir totalement à l'aise mais ne chassant pas la main baladeuse.

Clyde était mignon et très certainement encore vierge. Maxime le débarrassa de sa canette puis huma l'odeur (délicieuse) de son petit-ami juste sous son nez et continua son jeu d'éveil des sens.
"Oh oui, à moins que d'autres zones requièrent une attention plus urgente."
Clyde était libre d'orienter la partie comme il voulait. Avoir la main l'aiderait peut-être. Le temps qu'il réponde, Max déboutonna sa propre chemise pour laisser voir ses muscles.

Comment un médecin faisait pour être aussi bien foutu ? Question rhétorique, Clyde se doutait qu'il devait adopter une bonne hygiène de vie (tout en ignorant comment fonctionnaient les confréries étudiantes sur le campus apparemment...). Lui en profita surtout pour mieux s'installer dans le canapé, le haut du dos calé par un coussin, et la vue lui laissa échapper un petit "gloups". "Tu es chatouilleux ?" demanda-t-il en posant sa main sur la poitrine plus pâle (et pourtant, sa peau à lui était déjà bien assez claire).

Le médecin fréquentait effectivement la salle de sport assidûment. Cela lui faisait une pause entre ses cours. Mais il ne s'attendait pas à ce que Clyde réponde à sa question par une autre question. Le stress de la première fois sans doute...
"En effet, tu pourras m'arrêter avec ça mais avant, voyons si toi, tu es chatouilleux."
Max s'employa donc à caresser et embrasser le cou et la gorge de Clyde, attendant de voir la réaction de ce dernier.

Il se savait non chatouilleux, au grand damne de son frère et sa sœur (Lily disait que c'était de la triche) mais ignorait totalement pourquoi il se sentait le besoin de se tortiller dans le sofa pour fuir la bouche de Max sur sa gorge. Enfin fuir... non, il voulait qu'il continue mais... Au lieu de lui échapper, il s'arquait plus encore pour lui laisser un meilleur accès, ses mains agrippant les épaules de l'albinos alors qu'il se mordait les lèvres pour rester le plus silencieux possible. Il faudrait qu'il pense à respirer aussi.

Maxime était ébahi de la chance qu'il avait. Son premier choix faisait beaucoup d'effet à Clyde qui suffoquait déjà, au sens propre du terme.
"Respire mon louveteau. -- C'était plutôt "mon agneau" qu'il avait en tête. -- L'appartement est insonorisé."
Max continua donc, hésitant un instant à explorer plus haut ou plus bas. Il opta pour les oreilles, mordillant l'une, pinçant l'autre de la main.

Ce fut d'avantage le passage aux oreilles qui lui permit de se retrouver. Les oreilles, ça allait, il aimait bien -un truc de chien sûrement- mais il arrivait à penser de nouveau et.... l'image qu'il se donnait de lui en ce moment le laissa interdit. "Max... Maxime ?" tenta-t-il en reprenant son souffle. "Le repas. Il va être froid." L'idée était dite mais ses traitresses de jambes agirent à son encontre et resserrent l'albinos contre lui.

Il ne fallait pas croire que Clyde était le seul à prendre son pied. Maxime était enivré par l'odeur et le son de la respiration de Clyde, de sa respiration. Il fut déconcerté quand son chiot s'était soudain mis à parler du repas et dans le même temps à se rapprocher de lui.
"On les réchauffera au micro-ondes, alors !"
Puis il passa ses doigts dans les cheveux de son bien-aimé et reprit son exploration des zones sensibles.

La main sur son crâne le mit en confiance, assez pour quémander un baiser et -oh- gémir un peu contre les lèvres blanches. Clyde aurait bien voulu argumenter que les burgers seront moins bons mais toute protestation mourut dans sa gorge quand les caresses frôlèrent ses côtes, vers l'arrière de son dos. Au stade où il en était, le brun pouvait dire que tissu d'un jean était loin d'être extensible....

Maksim avait oublié ce qu'il comptait faire. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide tandis qu'il ouvrait plus largement la chemise de Clyde pour toucher chaque centimètre de peau nue, même le dos. Il lui sembla que les reins étaient une nouvelle zone sensible. Il était plus que temps de tester en dessous et d'ôter le jean. Ce fut ce moment que choisit une sonnerie pour retentir.

Mince alors.
C'était la friteuse sonnant la fin de cuisson.

Le garçon revint abruptement à lui, sa petite bulle de plaisir éclatant dans un "pop" devant lui et... il rougit comme jamais en se voyant allongé sur le canapé, les jambes à moitié écartées avec Maxime entre et sa chemise qui semblait vouloir partir en voyage (et ne parlons pas de sa région basse clairement en éveil). "Je... heu..." balbutia Clyde, infoutu d'avoir une pensée cohérente.

Maxime essayait de se rappeler sa première fois à lui et ce qui avait pu le mettre à l'aise mais n'y parvint pas. Tant pis, il allait improviser.
"Bah, t'es tout rouge, pourquoi ? tu n'as pas à avoir honte. Bon, on va finir rapidement alors, je m'en occupe."
Et le jeune homme déboutonna le jean de son copain, tant pis si ce dernier était totalement perdu. À la longue, il comprendrait et participerait davantage.