Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations surprises (si ça colle bien à l'action en cours)
- Type de RP : Normal et heu... Faille ?
- Tour de jeu : Ordre d'arrivée
- Délai maximum d'attente de réponse : Deux semaines
- Sauts de tours : /
- Autre : On est dans le NM de X-Men avec la possibilité de jouer un perso d'un autre NM si passé à la mode "NY", mutation possible.

Clyde semblait bien embêté avec son piano électrique sur les bras. Le salon était dans un bazar sans nom, des cartons témoignant du déménagement récent encore empilés un peu partout. Il faudra quand même qu'il trouve une place où le brancher, Maxime n'accepterait jamais qu'il le laisse dans leur chambre.

"Leur" chambre. Le jeune mutant eut une fois de plus le visage en feu à la pensée qu'il vivait à présent avec son ami. Son petit-ami ! Oh mon dieu, il fallait vraiment qu'il se fasse à cette idée !

Ses parents l'avaient poussé à quitter la maison pour suivre ses études au conservatoire de musique sur Manhattan, profitant de l'occasion pour se rapprocher de la fac de médecine de Max (il soupçonnait d'ailleurs son père docteur de l'avoir fait exprès, histoire de garder contact avec son protégé). Et ils en étaient là... après une soirée film d'horreur où il avait eu un peu trop peur puis... un câlin réconfortant, un baiser...

Et le voilà encore à rougir au milieu de l'appartement en bordel !

La chemise à carreaux -sa préférée !- se retrouva dans la panière de linge sale, victime collatérale des attouchements de l'albinos. Le chiot avait encore quelques spasmes suite à cette nouvelle expérience. Oh bien entendu, Clyde s'était adonné à quelques plaisirs solitaires, comme les garçons de son âge, mais de la main de Maxime, les sensations étaient.... il secoua la tête, puis attrapa un t-shirt qui trainait (un de ceux trop grands qu'il portait pour dormir) et rejoignit le fauteur de troubles dans la cuisine.

Maxime était déçu du choix de tenue de Klyde : il trouvait que ça le faisait paraître trop enfant.
"Alors, tu as bien lavé la chemise et mise à tremper ? Je suis désolé, j'avais oublié que tu l'aimais beaucoup..." dit-il.
Traduction : ça tâche.
À côté, les frittes et les burgers étaient réchauffés.

Le grand enfant fit la moue, rien à voir avec l'image érotique qu'il renvoyait plus tôt sur le sofa. "T'avais pas l'air trop désolé sur le m-moment" rougit encore le barzoï (il allait peut-être finir par avoir un teint d'une couleur descente s'il passait son temps à rougir). Clyde prit place à table, n'osant réellement fixer Maxime.

"Ne t'inquiète pas : il n'y paraîtra plus rien après un lavage !"
Maxime voyait bien que Clyde n'osait plus le regarder dans les yeux.
"Et puis, tu ne vas pas me dire que tu n'as pas apprécié... si ? Le repas est prêt."
Il plaça une assiette devant son compagnon. Les burgers et les frittes étaient bien chauds (réchauffés au micro-onde), avec encore l'odeur de leur cuisson.

"Si si, c'était très -petit raclement de gorge gêné/mort de honte- "très très bien mais... heu... c'était la -toute petite voix- "première fois que je faisais... enfin, tu vois ?" Pourvu que Max ne se moque pas de lui, il ne saurait vraiment plus où se mettre. "M-merci" continua Clyde au même volume sonore, sans préciser s'il parlait de l'expérience ou du repas réchauffé.

Maxime tendit l'oreille et observa un instant en silence son compagnon.
"Fiouuu ! Tu m'as fait peur ! L'espace d'un instant j'ai cru que j'étais allé au delà de ton consentement, faut pas me faire peur comme ça !"
Le jeune homme albinos s'assit ensuite en face du garçon penaud.
"Mangeons tant que c'est chaud."

"Hein ?" Le voilà qui beuguait. "Je te l'aurai dit si je ne v-voulais pas" -et vu les marques rouges de ses mains laissées sur les épaules de Max, il n'y avait pas trop de doute à ce sujet- "et... heu.... bon appétit" conclua Clyde en prenant une première bouchée de son burger, encore biiiiien trop timide pour parler de ça à voix haute.

Rassuré, Maxime se servit donc et savoura le bon burger.
"Ce hamburger est savoureux, à refaire ! Tu n'aimes pas parler de sexe ? Il n'y a pas à avoir honte, tu sais. C'est mieux d'en parler. C'est même la chose la plus importante à faire."
Non, Maxime ne lâchait pas une affaire si facilement. Il se doutait que le gamin en face de lui n'avait pas beaucoup d'expérience en la matière mais il fallait en parler. S'ils ne pouvaient pas en parler seul à seul alors ils ne pourraient jamais.

Le barzoï manqua de s'étouffer avec un morceau de tomate. Il lui fallait un moment à tousser et une bonne gorgée d'eau pour parler de nouveau. "C'est juste que... et bien... avec ma petite sœur à la maison, on n'en parle jamais... enfin, p-pas comme ça." Et son frère menait sa propre vie, il ne savait strictement rien de sa vie intime (ce qui lui convenait parfaitement). "Mais vu comme tu es à l'aise..." hésita Clyde en triturant une patate-crâne, "tu as dû c-coucher avec des tas de personnes a-avant moi." Et quelque part, l'idée le peinait.

Maxime non plus ne parlait pas à son père de choses pareilles, mais il avait trouvé sa sœur comme confidente (même s'il était difficile de lui faire promettre de tenir sa langue à celle-là).
"Pas vraiment, je n'ai eu que deux relations qui ait abouti et... je ne sais pas d'où tu t'imagines que j'enchaîne les relations !"
Quoi ? Parce qu'il avait un peu de pratique, il était un Casanova ? Le genre à n'avoir aucune fidélité ? Klyde devait bien voir qu'il n'était pas un papillon social.

Deux frites faillirent partir par-dessus bord sous son sursaut. "N-non c'est juste que..." s'étrangla Clyde. Il fit une pause, comme sa maman lui demandait en début de panique, pour reprendre plus calmement. "Tu es très beau, intelligent et bientôt tu seras un grand chirurgien. Je pensais que... que... tu dois avoir beaucoup de succès avec les autres. Puis tu es dans un confrérie sur le campus, non ?" Plus il essayait de trier ses idées, plus il avait l'impression de s'embrouiller et se sentait vraiment naze.

Maxime regarda Clyde avec surprise avant d'afficher un sourire béat.
"Alors, tu penses que je suis très beau et que je deviendrai un grand chirurgien ?"
Il se pencha ensuite pour embrasser les lèvres porteuses de ces mots. Bien sûr, il n'y a rien d'étonnant à ce que son petit ami le trouve séduisant mais l'entendre était tout autre chose.

Sa réponse mourut dans un baiser, ce qui n’empêcha pas un léger gémissement de surprise. Les sens du barzoï s'emballèrent de nouveau et Clyde se maudit d'avoir un corps si réceptif... ce qui n'expliquait pas pourquoi il chercha à approfondir l'échange. "Max..." murmura-t-il d'une voix roque alors qu'il reprenait une goulée d'air. "On ne va jamais réussir à terminer ce repas si tu continues."

Max se rassit sur sa chaise et prit des frittes.
"Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher ! J'entends si peu de compliments que ça m'a fait plaisir et puis... il faut que tu déstresses quand tu contredis quelqu'un. Y a pas mort d'hommes. C'est d'habitude plutôt flatteur d'être considéré comme un Don Juan mais il ne faut pas te dévaloriser comme ça. Je m'en fiche que tu sois vierge ou sans expérience. Je ne serais pas avec toi sinon."

Ah. LE mot avait été prononcé et le visage de Clyde passa presque au rouge fluo ; tout comme la fois où son père avait entreprit de lui parler très sérieusement de ses futurs relations sexuelles avec un garçon. Jamais il ne s'était sentit aussi gêné ! "Mais mais mais !" bloqua le chiot. "Tu n'as pas p-peur de t'ennuyer avec moi au... au.... lit ?" finit-il d'une petite voix.

Maxime reprit une bouchée de son bon burger avant de répondre.
J'ai l'intuition que tu as un bon potentiel au lit. Tout ce qui compte pour moi c'est… si tu veux passer du temps au lit avec moi. Si c'est le cas, tu auras vite rattrapé ton "retard" au lit avec moi !"

Il fallait croire que Clyde avait déjà atteint sa teinte de rougissement maximale car aucune nouvelle variation de couleur ne s'ajouta à ses joues... visage... cou ? En revanche, le chanteur en perdit la parole et se contenta de hôcher la tête dans un oui enthousiaste. Depuis le temps que l'albinos lui faisait de l'œil, il n'allait pas refuser ses avances maintenant (sa chemise dans la panière de linge sale le témoignait...).

C'était très tentant de reprendre leur séance de détente sur le canapé. Le "oui" enthousiaste de son partenaire enchantait Maxime mais il fallait vraiment que les deux larrons aient fini de manger, faire la vaisselle et surtout d'emménager à l'appartement. Ce serait difficile mais rien d'impossible pour le jeune futur médecin. On ne cherche pas à faire carrière dans ce domaine sans un minimum de concentration !

C'était sans compter pour le futur médecin qu'il était désormais avec un futur artiste, avec le lot de sensibilité et de mielleries qui allait avec. Ça et le passif psychiatrique de Clyde qui faisait qu'il était un chiot vite perdu et en demande constante d'attention. "Max ?" fut appelé l'albinos quand le programme de la journée se déroulait plutôt bien, la phase de déballage de cartons continuant sans -trop- d'écart. "Où est-ce que tu veux qu'on range mes... heu.... quelques CD ?" Doux euphémisme pour décrire la collection impressionnante de CD de musique du brun.

Maxime jaugea la grosse collection de CD rom... Lui se contentait d'une poignée de boîtes et écoutait la radio.
"Le salon, c'est bien non ? Là où on a installé le lecteur. Tu n'as pas de support ou de rangement approprié ? Comment les rangeais-tu avant ?" demanda-t-il en cherchant du regard les fameux supports.

"J'avais des étagères aux murs que ma mère avait montées un peu partout." Il n'y avait bien que Clyde pour s'y retrouver dans son rangement (une des étagères était réservée pour sa petite sœur si/quand elle voulait se servir, il lui avait même laissé ses CD préférés). "Je range par genre... et je rajoute un meuble à la liste d'achats... tu en as toi ? Tu as pu caser toutes tes affaires de cours ?"

"J'imagine que ce sera à ton nouveau copain de les installer pour toi ! Mes affaires d'étude sont dans le bureau, c'est pratique. Et j'ai mon mp3' Si tu veux voir ma collection de cdrom eh bien..."
Maxime réalise trop tard que sa collection ferait vraiment pâle figure devant celle de Clyde.

"Je sais monter une étagère" bouda le chiot. "Je me débrouille plutôt bien pour les choses manuelles si on me montre comment faire." L'innocence même que ses paroles pouvaient porter à confusion (ne pas penser au canapé, ne pas penser au canapé) brillaient dans ses yeux bleus. Ce genre de bleu pur que les bébés ont la naissance avec un brin de ciel d'hiver. "Oh je peux voir ce que tu écoutes ??" s'égaya-t-il aussitôt, histoire de le distraire un peu plus de son rangement.

Doué quand on lui montre ? Voyons ça... pensait Maxime, l'œil intéressé.
Il était en revanche bien moins intéressé par la perspective de montrer cinq pauvres boîtes CDrom qui se battaient en duel. Mais le regard de Clyde était trop craquant pour refuser.
"Ne sois pas déçu, d'accord ?"
Il fouilla un peu et sortit… un CD de Queen, un de David Bowie, une compilation de rock russe, une autre de musique classique et un sur les plus grands noms du Jazz.

Des étoiles brillaient maintenant devant les boîtiers alors qu'il lisait avidemment les listes des chansons au dos. Autant pour la déception. "Oh on peut écouter celui-là ??" lui demanda Clyde en lui montrant la compilation russe. "Promis je range toutes mes affaires de musique et de cours après !" Parce que jusqu'ici, il y avait plus de bazar à mesure qu'il ouvrait les cartons qu'un véritable avancement.