Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : NA
- Délai maximum d'attente de réponse : 1J
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Suite directe :--> ici <--

Élisabeth marcha dans les rues de Moscou jusqu'à un petit quartier tranquille. Elle ouvrit la porte de sa petite maison et rangea soigneusement son manteau dans l'entrée. Elle tendit la main pour prendre celui de l'homme.

Fédor entre dans cet appartement les yeux et les oreilles aux aguets il regarde tout sans cesse à la recherche de tous les éléments qui pourrait l'aider à comprendre la femme et aussi toutes formes de menaces. Il entre sur son territoire, c'est forcement dangereux.

- D'accord. La vie moscovite vous plait elle ?

Elisabeth se reservit du thé, continuant à boire un petit peu.

- Même en aillant bu moins qu'il n'y parait je pense que vous serriez déjà par terre.

Il sourit. "Je pensais pas que vous pourriez vous débarrasser de vos menottes aussi facilement." dit doucement Fédross. "Mais j'étais préparé au concept." il semble réfléchir un peu. "Non... mais je ne suis pas là pour vivre."

- J'ai eu un bon maître donc me libérer de menotte à été un jeu d'enfant.

Elisabeth fut surprise, elle se mit un peu plus droite pour le regarder.

- Moscou ne vous plait pas ? Pourtant c'est une jolie ville.

"Non. La mort rode à chaque coin de rue. Les miliciens traquent les zootropes, tuent, torturent et massacrent sans relâche. Les braves gens sont terrifiés autant par la Milice que par les démons. Et derrière tout cela l'église devient toujours plus puissante en divisant pour mieux régner, en répandant de fausses idées sur la nature des zootropes. Cette ville est corrompue, crasseuse et dangereuse." dit-il avec une vois toujours aussi grave et profonde, mais il n'y a ni colère, ni dégoût.

- Je dirais que quand l'on a toujours vécu dans cela on doit s'habituer et faire abstraction. Mais que voulez vous y faire ? Plus j'avance dans les grades de la milice, plus je me dis que ce que nous faisons est en vain...

Elle soupira, lasse et posa sa tasse sur la table avant de se lever pour aller chercher des confiseries qu'elle posa sur la table.

Il hausse un sourcil. "Mon combat est juste. Je suis un guerrier, alors vain ou pas je continuerais." dit-il sereinement. Pour lui ça n'a jamais été le problème savoir s'il vaincrait ou non. Il veut se venger mais c'est une tache de second plan.

- Je n'ai pas dis que j'arrêtais. Si j'arrêtais je ne saurais plus quoi faire... Peut être que je me trouverais un bon partit.

Elisabeth rit un peu à cette idée, en tout cas tout arrêter lui ferait des vacances mais par contre elle n'aurait plus vraiment de but.

Il reste interloqué. "Vous cherchez un bon parti ?" qu'il demande vraiment surpris. Non ça doit être de l'humour. Juste c'est difficile de savoir quand elle est sérieuse et quand elle ne l'est pas. Douée pour le mensonge et le combat.... dangereuse.

- Ce serait bien d'en trouver un, mais ce n'est pas la priorité. Je vais finir veille fille et je pense que d'avoir un minimum de vie privée peut me rendre suspecte aux yeux de la milice à vrai dire.

Elle haussa une nouvelle fois les épaules, et prit l'assiette de gourmandises pour la tendre au grand homme.

"Pas de sucre." dit-il alors avec un sourire. "Vous avez le Doc en minimum de vie privée." qu'il fait remarquer. "Je suis sur que le grognon va se calmer." il n'est sur de rien du tout.. mais c'est ce qu'on dit pour rassurer les gens ..non ?

- Je suis moins sûre que vous... Et puis, il ne vient pas me rendre visite souvent.

La jeune femme prit un petit gâteau pour le manger. Elle se massa un peu l'épaule et soupira.

- Vous êtes soldat alors ?

"J'étais... il y a longtemps... je suis un guerrier désormais. Je sais que c'est un terme ancien qui n'a plus vraiment de sens aujourd'hui... mais c'est ce que je suis." explique-t-il doucement. "J'ai voyagé de maître d'arme en maître d'arme. Tous portant des titres différents en fonction des pays. Tous enseignant l'art du combat. Un périple long, mais plein de rencontre."

- Vous avez du voir d'autres pays alors ? Ont ils tous la même approche face à la zootropie ?

Elisabeth était vraiment intéressée. Pour ce qui était d'apprendre l'art du combat, cela n’intéressait guère Elisabeth, elle avait appris comment survivre, par contre se perfectionner en tout points ne lui servirait à rien.

"Oui quelques pays de l'orient et ils sont très différents dans leur approche. Mais pollué par les colonisateurs." soupire Fédor. "Mais quand ils seront libérés leur tradition ancestrale referont surface. Et les zootropes vivront en paix avec les humains."

- Cela peut être un échappatoire pour les zootropes vivants encore dans des pays ou ils sont persécutés.

La jeune femme s'étira et partit dans la cuisine pour resservir un café au grand homme.

- Vous connaissez le Doc depuis combien de temps ?

"Un échappatoire.... pas pour le moment... enfin si la nation hôte les protégera des coloniaux. C'est toujours mieux que ce qui se passe ici. Les gens sont croyant et respectent la parole de l'église. Donc ils nous dénoncent." Fédor soupire. "Vraiment pas longtemps. Pourquoi ?"

- Cela me surprend qu'il vous fasse autant confiance alors qu'il ne vous connait que depuis peu. Et oui, les gens dénoncent... Cela donne beaucoup de travail à la milice car il faut savoir démêler le vrai du faux. La plupart dd'entres nous ne préfèrent pas perdre leur temps à enquêter. Beaucoup d'innocents y passent

"Je suis un homme sur qui ont peu compter." dit Fédor. "Sans doute ma première et plus importante qualité." ajoute-t-il sans la moindre arrogance dans sa voix. Il est un roc, puissant combattant mais pas un imbécile non plus. Et surtout doté de valeur sure. "Je ne suis pas un fanatique. Je ne suis pas un tueur. Je suis un homme cherchant une vraie solution aux problèmes que les zootropes rencontrent."

- Vous êtes zootrope aussi ? Quel animal ?

Elisabeth sourit et nota dans un coin de sa tête qu'elle pourrait compter sur lui.

Fedor hausse un sourcil à nouveau. "Oui je suis zootroope. Mais je ne partage pas aussi simplement mon âme" dit-il en gardant ses yeux aciers fixés sur elle. "Et vous ? Vous êtes plus aventureuses que moi ? Prête à dévoiler votre moi intérieur à un homme comme moi ?" demande Fedor curieux

- Vous pensez que l'animal que nous sommes est notre moi intérieur ? Drôle de concept... Je ne suis pas un animal commun mais vous avez voyagé donc peut être le connaissez vous.

Élisabeth réfléchit sur les paroles de l'homme. Son moi intérieur... Un serpent.

"Je ne pense pas que cela à forcement un lien.... le Doc est bien une autruche... j'aurais pas pensé à celà au prime abord. Mais dans d'autre cas c'est plus avéré." dit simplement Fédor. "Coïncidence... ou identification à l'image d’Épinal concernant l'animal en question .. je ne sais pas." il hausse les épaules. "Moi je m'identifie assez et vous ?"

- Pour l'instant je ne m'identifie pas beaucoup... Je n'ai pas vraiment l'impression d'être comme ça.

Elle haussa les épaules, se demandant si un serpent lui correspondait vraiment. D'un autre côte, la jeune femme cherchait quel animal pouvait bien être l'homme.

- Hn.. Un animal qui vous corresponde.

"Alors vous êtes qu'elle genre de créature une fois transformée ?" demande tranquillement Fédor. Dans tous les cas c'est quelque chose soit de très vif et pouvant fuir rapidement soit de très vicieux. Sinon elle ne se serait pas laissé menotter et bander les yeux. Notons qu'il n'avait pas pris de risque et l'avait assommé puis drogué.

- Un reptile et vous ?

Élisabeth ne voulait pas si facilement révéler sa vraie nature. Après tout c'était un animal dangereux.