CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : NA
- Délai maximum d'attente de réponse : 1J
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Suite directe :--> ici <--

Élisabeth marcha dans les rues de Moscou jusqu'à un petit quartier tranquille. Elle ouvrit la porte de sa petite maison et rangea soigneusement son manteau dans l'entrée. Elle tendit la main pour prendre celui de l'homme.

Fédor entre dans cet appartement les yeux et les oreilles aux aguets il regarde tout sans cesse à la recherche de tous les éléments qui pourrait l'aider à comprendre la femme et aussi toutes formes de menaces. Il entre sur son territoire, c'est forcement dangereux.

Tout était soigneusement rangé, elle le ménage au salon ou il pouvait s'assoir dans des fauteuils face au feu. Devant la fenêtre tronait un grand bureau et à côté une armoire à papiers. Dans un coin il y avait un petit bar vers lequel Élisabeth se dirigea. Plusieurs portes étaient fermées, salle de bain, chambre et cuisine.

"Bel intérieur." constate Fédor en s’asseyant. Toujours aux aguets. Toujours dans une position permettant de bondir si nécessaire. Il n'est pas paranoïaque, juste toujours prudent dans ce genre de situation. Après tout le Doc ne sait pas ce qu'elle a fait ces derniers temps.

- Merci. Que voulez vous boire ? Thé, Café, Alcool ?

La jeune femme sortit deux verre avant de se tourner vers l'homme pour attendre une réponse. Il y avait une vitrine avec ses médailles et récompense de milicienne.

"Je vois que vous avez tué beaucoup de zootrope." dit-il d'un ton neutre. "Café."

- Pas forcément des zootropes mais oui.

Élisabeth partit vers la cuisine ou elle lui fit chauffer du café. Elle se fit aussi chauffer de l'eau pour pouvoir se faire son thé. Elle revint avec deux tasses et les posa ainsi que du sucre et du lait.

- Servez vous.

Il se sert mais ne boit pas c'est chaud. "Et ça ne vous dérange pas ? Vous vous regardez dans un miroir sans problèmes" demande-t-il alors. Sur qu'il ne pourrait pas jouer les infiltrés. Pas son genre une seconde. Il fait ce qu'il pense être juste et bon. Mais il n'aime pas trop les sacrifices, même s'il comprend le concept.

Élisabeth souffla sur son thé et le but en le regardant de son regard froid.

- J'arrive à me regarder dans un miroir oui. J'ai toujours vécu dans ça.

"C'est le truc que je comprends pas. Pourqupoi avoir toujours vécu comme ça. Expliquez moi.... s'il vous plait." demande doucement Fédor. Il a une voix très grave et profonde. Il hume le café mais ne boit toujours pas.

- Vous allez essayer de m'analyser.

Elle haussa les épaules et soupira avant de prendre son porte feuilles. Elle sortit plusieurs photographies qu'elle posa devant l'homme.

- Lui, c'est mon père adoptif, M.Dersellman. Eux, ce sont les vrais parents, des zootropes qu'il a tué.

"Mm... commence mal votre vie en effet." dit simplement Fédor. Il n'a pas l'air désolé. Pas le moins du monde. "Et vous l'avez su quand ?"

- Comment ça quand ?

Élisabeth ne comprenait pas la question. Elle s'installa mieux dans son fauteuil et raviva le feu.

"Quand avez vous su que votre père adoptif a tué vos vrais parent ? Quel age aviez vous ?" demande Fédor qui tente de comprendre la jeune femme en effet. Il est installé dans son fauteuil et prend une toute petite gorgée de son café noir sans sucre ni lait. Il en analyse doucement le gout avec ses papilles entraînées à la médecine orientale.

- J'avais 4-5ans je crois. Il les a tué devant mes yeux, c'était des zootropes.

La phrase sortit avec un ton le plus neutre possible. Il n'y avait aucun ressenti derrière par contre elle tombait comme un corps sur la neige.

"Et vous vous êtes vengée ?" demande Fedor calant son regard d'acier calme mais inflexible sur la jeune femme. Étonnant comme début de vie. Il n'a pas à ce plaindre en comparaison... de toute façon il n'a pas trop à ce plaindre en général.

- Plutôt bien oui. J'ai son nom, sa fortune et une bonne place. J'ai eu sa peau aussi... Comme elle de nombreux miliciens.

Élisabeth continua à boire, elle avait elle aussi calé son regard d'acier sur le grand homme.

"Vous êtes impitoyables alors." dit-il tranquillement rien ne saurait lui faire détourner son regard ou le faire baisser. Il est un roc dans la tempête et le sera toujours. Trop remarquable pour jouer à l'infiltration. Mais sa présence rassure généralement ses alliés. "Comment allez vous servir la LR ?"

Elisabeth sourit et haussa les épaules. Elle se leva pour ouvrir l'armoire et laisser voir les dossiers de la milice qu'elle traitait en ce moment.

- J'ai bon nombres d'informations qui passent sous mon nez. J'en transmettrais certaines à la LR.

"Je vois." dit Fédor tranquillement. "Les miliciens sont proches de nous ? Il y a une telle pression sur nous qu'ils nous empêche de rassembler plus de monde. Et je m'inquiète surtout des taupes qu'on pourrait avoir aussi."

- Il y a sûrement des taupes aussi à la LR. C'est pour cela que je veux voir un minimum de personnes. Je ne suis pas du renseignement donc je ne pourrais pas avoir d'informations sur de potentielles taupes. À part si je fais une mission avec eux par exemple.

"On ne sait jamais. Si vous obtenez des renseignements étrangement précis... ça peut-être intéressant d'obtenir la source. Ou la personne en charge de cette source." dit tranquillement le géant en la regardant toujours dans les yeux. Il n'est pas spécialement bon juge des gens complexes et se garde donc de le faire. Par contre il sait les tenir à l’œil. "Dommage que vous deviez tuer autant de zootrope." dit-il ensuite.

- Je ne donne que très rarement des informations très précises. Si cela peut mettre en péril ma couverture.

Elisabeth continuait a boire son thé et se détendit devant le feu. Les sources lui manquait mais par contre le retour se sa salle de bain était bénéfique pour sa relaxation.

- Si je ne tuais aucun zootrope, cela ferait louche voyez vous. Mais assez parlé de moi.

Il hausse les épaules. "J'aime bien vous entendre parler de vous." dit tranquillement Fédor. Et il aime pas parler de lui en plus. Il attend un moment avant de boire à nouveau une petite gorgée de café. S'il est empoisonné c'est très très discret.

Elisabeth sourit et désigna le café du doigt.

- Si il était empoisonné, vous seriez déjà par terre à vous convulser. Vous êtes à Moscou depuis longtemps ?

Il sourit doucement. "J'ai bu moins qu'il n'y parait et rare son les poisons ne laissant pas de trace." précise-t-il. "Je suis là depuis un plus d'un an." répond-t-il avec franchise. De toute façon il ne doit pas être très doué avec le mensonge et la dissimulation. Pas nul non plus... mais certainement plus du genre à se tenir à une histoire simple.