Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP : Ouverts aux incrustations (demander par MP au préalable)
   - Tour de jeu : Kach -> Dje
   - Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
   - Autre : Flashback de trois/quatre mois avant maintenant
   

Dune tendit l’oreille. Elle était dans sa cuisine et écoutait distraitement la radio. Elle entendit vaguement la voix du présentateur annoncer l’ouverture d’un débat sur les mutants. encore un. Un énième débat qui n’avancerait personne à rien. Elle finit sa vaisselle et éteignit le poste, coupant la voix de l’homme au milieu d’une phrase concernant la violence ingérable des mutants. Dune soupira et attrapa sa veste. Elle allait sortir prendre l’air et peut être irait elle dans ces quartiers un peu tendus et peut être Prisme devrait elle intervenir. C’était souvent ce qui se passait. Elle marchait dans les rues sans lumières, il était plus de trois heures du matin après tout. Un bruit d’explosion, un petit, le genre de bruit incongru, qui ne devrait pas être là, retentit pas très loin, suivi d’un cri de douleur. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se débarrassa de sa veste, laissant voir le jogging de Prisme, remonta son masque sur son visage et partit en courant vers les bruits de bataille. Ses mains étaient déjà enveloppées de griffes quand elle arriva sur les lieux. Deux mutants - si on en jugeait les explosions au bout des doigts de l’un et la couleur jaune de l’autre - s’acharnaient avec un malin plaisir sur une forme recroquevillée au sol. Prisme ne fit pas dans la dentelle et lança une lame de verre qui se ficha dans la main de l’Exploseur. Son coeur se serra un peu et la voix du présentateur lui revint : “Certaines théories affirment que le port du gène X s’accompagne d’une grande propension à la violence, ce qui rend les mutants totalement ingé-”

Elle mangeait les bonbons au fur et à mesure qu'il les posait. Celui de son université était un ourson jaune au citron. Elle le machonna comme les autres. Ça veut dire quoi toutes ces zones et ces points ? Ton plan de paintball à échelle urbaine ? "Play it for real" ... ça me rappelle un bouquin ça ...

Il fronça les sourcils sans comprendre. Non, rien à voir, ce sont des zone de repos et des entrepots. Les reste ce sont des zone d'opération en temps de réaction. Et les zones à éviter. Il remit des bonbons. Je met les bonbons pour toutes les repérer, tu pourrais prendre ceux du sac plutot que ceux du plan?

Elle hocha la tête et examina la carte, notant aussi pour elle les fameuses zones à éviter. Et ce tout en mangeant les bonbons que Siegfried posait sur le plan. Le tout avec un petit sourire narquois. Ceux que tu poses là sont meilleurs ! argua-t-elle, un rire dans la voix.

Il la regarda avec un sourire narquois. Ah ouais? C'est comme ça? Il regarda la carte, pointant un Campus proche de leur position dont les dortoirs principaux étaient à moins de quatre rues. Que dirais-tu de ce Campus? Il serait adapté?

Prisme sourit en le voyant pointer l'université de droit mais elle s'abstint de lui dire. Elle n'était pas très loin de son propre campus au passage. Oui, en plus c'est pas hyper loin, ça va être plus simple pour rapatrier les fusils.

Il secoua la tête. Il l'avait vu regarder un campus à coté. C'est pas dans cet appart qu'on rapatrierait les fusils. C'est dans un entrepot bleu, mais c'est pas le problème. Le problème c'est... Il tapa une recherche sur google avec le nom du campus et jura. C'est bien ce que je pensais, tu n'as pas été très sympa. On avait dit, Art ou lettres, pas droit et je suis sur que tu le savais... Bon, on a de l'art à coté? Il fit mine de regarder la carte autour de la fac de droit.

Prisme ne réagit pas. Je ne connais pas la zone, je savais pas ! se défendit-elle. Elle cherchait à toute vitesse comment détourner Siegfried de son campus, ce qui, vu sa détermination, n'était pas gagné. Faudra faire attention, regarde. Elle pointa un poste de police non loin de son école d'art.

Il eut un sourire discret. Exactement. Elle commençait à paniquer, c'était bien celui là Et bien c'est idéal. On leur demandera de faire un cordon de sécurité pour éviter les accidents, on leur expliquera que c'est une fête ou un truc du genre. Ce Campus est parfait du coup. Il pointa la Fac d'art juste à coté. Merci du coup de main. Il lui fit un clin d'oeil, un sourire victorieux sur le visage. Tu voudra en être?

Elle croisa son regard et vit qu'il avait compris. Elle n'allait pas se laisser abattre pour autant. Elle remonta sur le canapé, s'enroulant dans la couette. Je sais pas si les policiers accepteront ... quant à ma participation, tout dépend de la date je suppose ... Son appartement n'était pas loin du futur chaos, elle pourrait s'y réfugier dans le pire des cas.

Je vais récupérer les emplois du temps, je vais essayer de faire coincider avec le moment ou les élèves ont le plus de cours, pour avoir le plus de monde à bord à ce moment là... Et pourquoi pas distribuer les armes à des gens dans la rue pour les envoyer dans la mêlée? Plus il dressait des plans plus il riait, très content de lui.

Plus Prisme le voyait s'épanouir et monter son projet, plus elle se sentait fondre dans son plaid. Elle avait amené le chaos sur le campus. Elle savait parfaitement que la majeure partie de ses amis seraient ravis de l'animation et elle aussi. La seule chose qui l'embêtait réellement c'était la présence de Siegfried sur le terrain, il ne devait pas la reconnaître. Elle leva le pouce dans sa direction : Super idée !

Il fit la moue. La seule chose qui me déprime c'est que je ne pourrais que regarder... Il soupira et s'avachit dans le canapé, un léger sourire un peu triste sur le visage. Mais ça sera tellement beau...

Pourquoi tu ne pourras que regarder ? Elle se tourna vers lui, intriguée. Avec un peu de chance, si elle restait dans la mêlée, il ne la verrait pas et elle pourrait jouer un peu puis filer à l'anglaise chez elle.

Si j'organise cette fiesta j'aurai comme devoir de m'occuper d'une zone de sécurité... Donc je ne pourrais pas jouer. En même temps c'est normal, je suis pas un étudiant. Il eut un petit rire. Tu as des rêves?

Prisme en déduit donc qu'elle devait organiser avec lui afin de savoir quelle zone il aurait et ainsi l'éviter. Le changement de sujet la surprit. Elle se laissa aller dans le canapé, la tête penchée sur le côté. Un monde égal et sans discrimination ... mais bon. Plus personnellement j'aimerai retrouver mon père. Et toi ? L'alcool pesant sur ses mots, elle en disait sûrement plus qu'elle n'aurait dû.

Un peu la même idée, mais en encore plus utopique. Un monde ou la haine n'existe pas... Un monde ou on peut organiser ce genre de chose et ou il n'y a pas besoin de cordon de police pour empecher les joueurs de quitter la zone parce qu'aucun n'y pense, un monde ou tout le monde respecte les zones de sécurité et ou tout le monde est amical et sympathique. Il eut un petit rire. Ouais, je sais... C'est ridicule et hypocrite de ma part de dire ça. Mais c'est vrai.

Elle se plut à imaginer un monde comme ça. Un peu bisounours mais tellement agréable. Elle lui donna un léger coup sur l'épaule. Dis pas ça, je le trouve magnifique ton rêve. Je serai ravie de t'aider dans son accomplissement !

Il lui lança un regard tristement amusé. Sauf qu'il est iréalisable... C'est peut-être ce qui le rend si beau. Parce que personne ne peut l'atteindre ici bas sur notre Terre. Il prit une profonde inspiration, suivie d'un long soupir et se leva. Je te promet que je te chercherais pas, et si jamais je devais te reconnaitre par hasard, je te jure que tu ne t'en appercevrait pas... Il se dirigea vers la fenêtre, observant la ville nocturne.

Il éclata de rire. L'idée n'est pas mauvaise... En soit, si on l'imagine, c'esr que ça doit être possible... Si on oublie la malédiction de Babel bien sur... Il se retourna, hilare. Marché conclus, je vais foutre le brin chez toi, et toi tu participe.

Elle bondit sur ses pieds, un peu chancelante. J'ai jamais dit que c'était chez moi ! Et si tu donnais des précisions sur les dates et les horaires, peut être que je pourrai passer, mais si tu préfères faire le poète maudit devant sa fenêtre ... libre à toi ...

Il ricana mais ne releva pas. C'est justement là tout l'interet. On ne donnera pas de date, pas de message de prévision. Ca se fera, et ça surprendra tout le monde. Il réfléchit. Prévenir l'équipe enseignante serait probablement la pire des idées... Raison pour laquelle je vais peut-être le faire.

Elle croisa les bras. C'est très paradoxal ce que tu dis. Surtout que si tu préviens les profs, ça va remonter jusqu'aux flics ... qui, malgré ce que tu sembles dire, ne tolèrent pas vraiment ce genre de manifestation ... et perso, je demandais simplement la date pour savoir quand me tenir prête à venir.

Il eut un petit rire. Laisse moi m'occuper de tout ces détails enuyeux. Toi, préocupe toi juste de te tenir prête et de n'en parler à personne, pour ne pas gacher la surprise... Il eut un sourire torve, du genre de celui qui s'apprette à faire un mauvais coup.

Elle lui rendit son sourire. Ça sera classé secret défense ! Ça allait être complètement n'importe quoi. Elle espérait seulement que les travaux des élèves ne seraient pas trop endommagés.