Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Délai maximum d'attente de réponse : deux semaines ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Ne pas s'entretuer ? Fin' j'dis ca mais ca me semble bien parti ♪

Une bases d'opération dans un théâtre abandonné. C'est comme une enseigne lumineuse gueulant "Attention, réunion de criminels marginaux". Mais bon, je suis là pour parloter avec ces barges. Essayons de pas les juger parce qu'ils respecte à la lettre des vieux clichés éculés.

J'ai un petit sac de pâtisserie, raflé à quelques rue de là. Et j'avoue que le contenu disparait trop rapidement dans ma bouche. Tiens ! Finalement on décide enfin m'ouvrir ♪
Le mec qui m'ouvre fait presque l'encadrement de la porte dans la largeur comme dans la hauteur. Et il dépasse aisément les trois tête de plus que moi. Tss...
Vantard.
Mais néanmoins je suis loin d'être intimidée, j'entame la conversation d'un ton désinvolte : "ch'alut, je viens voir ton boss. Ah, et si tu tiens à ta vie sexuelle mon bichon. Repose ta main droite le long de ton corps et ne fait plus jamais mine de vouloir me toucher. Merci ♥"

Je traverse la fenêtre après son départ. Même si je suis essoufflée, fatiguée et que quelques coupures parsèment mes bras. Je reste bien décidée a ce que le patron survive. Qu'importe s'il mérite ou pas ma loyauté. Une fois sur le toit, je m'amuse a jouer de la proximité des appartements pour me déplacer, cherchant des yeux une boule de fourrure rousse.
Putain boss. Je vous avait dit de vous tirer...

Le corbeau sourit et la prit une seconde fois en filature, elle le conduirait inévitablement à sa future victime. Il se glissa entre les ombres, la suivant lentement, plongeant parfois sous forme aviaire pour rattraper un retard avant de redevenir humain, ne prenant jamais le temps de se rhabiller, gardant ses vêtements à la main.

Il continuait de la suivre pour l'observer. Malgré tout, il pouvait passer sur la circulation d'une information déjà obsolète si c'était pour trouver un adversaire potentiel. Son comportement était assez atypique pour un membre de la ligue, loyale jusqu'à un certain point alors qu'elle n'avait visiblement qu'un seul idéal, tuer des humains. Il se changea en oiseau et la suivit d'assez près, sans chercher à se cacher ni à se montrer. Visible mais sans plus.

L'oiseau ne fit plus mine de se cacher lorsqu'elle le vit, et semblait même l'escorter, lui montrant les chemins qui la mettraient à l'épreuve sans qu'elle ne s'en rende forcément compte. Lorsqu'il fut assuré de leur destination, il vint se poser sur le fronton du batiment qu'il savait être un avant-poste de la ligue. Il la regardait toujours, l'observant. Alors qu'elle passait la porte, il lacha un croassement rauque.

Pendant mon trajet je vois l'oiseau me suis silencieusement, il passe devant moi et sa silhouette immense de se découpe sous le ciel nocturne. Le salaud ! Il sais où je vais. Et quand il se perche et balance son croassement rieur, j'ai comme un mouvement de rage face à la provocation. Mes mains crochètent le poignard qu'il m'a gentillement offert et le couteau tourbillonne dans le ciel. Bien décidée à épingler le piaf, j'ai visé légèrement plus haut au cas où ce demeuré tente de s’envoler ♪

Hrp:

L'oiseau observa la lame s'approcher sans bouger avant de se pencher en avant, presque couché sur son appuis, pour esquiver la lame, laissant la pointe lui érafler les plumes du dos. En se relevant, il hocha la tête à l'attention de la jeune femme. Il s'étira et croassa à nouveau, à l'attention de l'homme prêt à se battre un peu plus bas. Un piètre adversaire à première vue, et trop vieux pour apprendre à en devenir un de valable.

Ca se battait là haut. Ca se battait et ça m'ignorait or j'ai horreur d'être ignoré. Portant deux doigts à ma bouche, je laissais s'envoler un sifflement strident qui ne pouvait qu'attirer leur attention. Ainsi, je saurais s'il s'agissait d'un affront délibéré ou pas. "Oh ! Les jeunes ! On descend et on s'explique !" Ma voix grondante ne laissait pas vraiment de place à la discussion. J'étais fâché. Et pas content, content.

Le Corbeau ne bougeait pas, se contentant d'observer, il récupéra la lame planté dans le mur derrière lui en l'arrachant avec son bec. Il mit l'objet dans le plis des vêtements qu'il portait et décolla pour venir se poser sur une barrière un peu plus bas, les pattes à hauteur du visage de la jeune femme. Il jeta un regard à l'écureuil et s'en détourna ostensiblement. Proie sans valeur.

L'aile droite de l'oiseau pendait lamentablement sur son flanc droit. Il n'avait pas cherché à esquiver le coup, il l’avait simplement paré de son unique membre pour ne pas être handicapé. Il les observait toujours d'un air légèrement moqueur. Il aurait pu bondir pour désarmer l'homme, mais il s'abstint, prêt à se laisser tomber en arrière si l'homme se crispait sur son arme pour tirer.

Mon premier coup de feu n'a pas l'air de le faire fuir mais Blackcat est trop proche à présent pour que je m'amuse à tirer sans raison et puis je préfère ne pas gâcher mes balles. L'écureuil, lui, s'est réfugié à l'intérieur. Je me contente moi de maintenir l'animal dans ma ligne de mire, couvrant ma protégée pour qu'elle vienne me rejoindre. Et en même temps, je réfléchis. Si Black était allée chez les loups, qui pouvait bien être cet intrus.

J'arrive a hauteur de lyov. La fatigue de la course du combat... Maintenant que j'ai arreté de courir je sens que je ne pourrais plus recommencer cette course si elle se reproduit. Mon souffle est un peu trop rapide à mon gout.
"Laisse tomber Ded, ce type est pire qu'une collégienne à chercher l'attention qu'il ne mérite pas. Rentrons ♪."

L'oiseau fit un pas en avant et se retrouva sous sa forme humaine, nu et pâle comme la mort. Il se craqua la nuque en souriant, son bras droit inutilisable pour le moment. Rappelle à ton écureuil de supérieur que s'il se vante de sa chance celle-ci tournera... Et que si tu es intéressée, la proposition que je t'ai faite restera valable pendant un an, jours pour jours... Au delà, tu l'aura perdue... Il avait remis son pantalon alors qu'il parlait, histoire de ne pas attirer l'attention.

Je pose mon bras sur l'épaule de Ded. Un geste qui se voudrait rassurant, mais qui ne l'est pas tant que ca au final. Probablement a cause des multiples coupures qui parsement ma peau. Mais ca va, elles se fonderont bientôt dans le paysage de mes zebrures " Rien de transcendant, je te rassure dedouska" Je me retourne vers le loup. "Tu parleras de ta bavure à tes supérieurs ou je m'en chargerai à ta place ? ♪"

"Ne m'envoiez plus jamais en mission diplomatique ♪" Soudainement sérieuse, je me retourne a demie "Est ce que ce demeuré va déclencher une guerre fratricide ? Je veux bien que les loups aient un sérieux probleme d'égo qui les empeche de passer la porte de la LR... Mais de là a nous déclarer une guerre ouverte... "

"Juste, partez." Il ne rajouta rien, continuant à couvrir la porte, attendant que le corbeau s'en aille.