CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Délai maximum d'attente de réponse : deux semaines ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Ne pas s'entretuer ? Fin' j'dis ca mais ca me semble bien parti ♪

Une bases d'opération dans un théâtre abandonné. C'est comme une enseigne lumineuse gueulant "Attention, réunion de criminels marginaux". Mais bon, je suis là pour parloter avec ces barges. Essayons de pas les juger parce qu'ils respecte à la lettre des vieux clichés éculés.

J'ai un petit sac de pâtisserie, raflé à quelques rue de là. Et j'avoue que le contenu disparait trop rapidement dans ma bouche. Tiens ! Finalement on décide enfin m'ouvrir ♪
Le mec qui m'ouvre fait presque l'encadrement de la porte dans la largeur comme dans la hauteur. Et il dépasse aisément les trois tête de plus que moi. Tss...
Vantard.
Mais néanmoins je suis loin d'être intimidée, j'entame la conversation d'un ton désinvolte : "ch'alut, je viens voir ton boss. Ah, et si tu tiens à ta vie sexuelle mon bichon. Repose ta main droite le long de ton corps et ne fait plus jamais mine de vouloir me toucher. Merci ♥"

Il sourit comme un carnassier et approcha son visage de celui de la jeune femme. Tu te trompe de personne à qui dire ça ma grande. Moi la seule chose qui m'agace dans la ligue c'est que c'est une bande de gosse bruyants qui se croient invincibles alors qu'ils sont faible comme des fétus de paille. Maintenant tu viens dire ce que tu es venue dire ou tu dégage. Il lui montra la scène. Et épargne leur ta diatribe. Ça pourrait mal finir...

Tania la regarda et renifla de mépris. Garde les politesses de ce genre pour toi. Je ne suis pas d'humeur à tolérer l'hypocrisie aujourd'hui. Qu'est ce qui amène un membre de la ligue à vouloir nous parler? A part pour se renseigner sur nous bien sur... Elle s'approcha de la jeune indienne et la regarda droit dans les yeux. Et dépêche toi... L'homme au cheveux blancs derrière elle lui posa la main sur l'épaule et la tira légèrement en arrière. Désolé pour ça. Nous t'écoutons.

Je hausse les épaules un brin moqueuse, laissant flotter un sourire ironique a leur dernière réplique. Leurs idéaux de politiques semblent bien éloigné de la réalité. La paix semblent si futile. Juste un laps de temps, une illusion bonne à faire oublier à tous que l'on doit se battre. "J'aurais voulu échanger ces cordialités plus longtemps mais le temps ne joue pas en ma faveur. Puis je vous remercier de votre hospitalité ♪ "

Je constate que les choses n'ont pas changées... Elle se détourna d'un air agacé et les deux hommes la reconduisirent là ou se trouvait le Corbeau. Celui-ci lui fit signe de prendre la tête vers la sortie pour la reconduire. Je t'avais dis de garder ta diatribe... Tu ne t'en sort pas si mal, si Tania avait été seule tu serait morte. Son visage n'exprimait aucune émotion pas plus que ça voix. Il la regarda. Hais-tu les humains?

"Pourquoi ? Je devrais ? ♪ " Le sarcasme avait jaillit spontanément. Je n'étais pas la pour converser a la bonne franquette. Pas avec un barge des loups. " On fait un deal : j'essaie de me taire et tu ne relances plus la conversation. Ça te va ma caille ? ♥"
C'est rare que des gens refuses l'opportunité que je me taise. Espéreront qu'il est bon en affaire ♪

Je me fiche que tu te taise, mais je te déconseille de jouer avec le feu... Il continua d'avancer l'air impénétrable. Mais profite d'un conseil, et j'en donne rarement. Haïr c'est perdre son temps et c'est une faiblesse. Il pointa la porte du menton avant de s'arrêter.

J'éclate de rire. "Écoute vieux sage, si tu considères qu'il y a une issu pacifique à tous ce problèmes. C'est que tu perds bien plus de temps que moi. Et puis laisse moi jouer, veux tu ? ♥" Sur ceux je m'engage dans la porte, saluant avec un sourire ce Boris. "C'est dommage que certains de vos membre ne nous rejoigne pas. On a toujours besoin de personne avec un balaie dans le cul pour nettoyer la base ♪"

Il émit un petit sourire. J'ai été tenté de venir nettoyer plus d'une fois... Jusque là, vous avez eut de la chance, ils disent que ce serait contre-productif. Mais qui sais... Ça pourrait être amusant. Il ferma la porte sur ce sourire et prit un accès rapide pour grimper sur le toi et la regarder depuis l'ombre. Il voulait voir ce qu'elle ferait après cette menace. Et surtout, il devait voir ce qu'elle dirait à ses supérieurs de cet entretiens.

Je me retrouve seule, derrière ce théâtre abandonné. Ô joie, je pouvais remonter la rue pour acheter a nouveau des chouquettes à la boulangerie. Mes pas remontent l'allée avec un entrain que je ne leur connaissaient pas dans le sens inverse. Je ressors avec un sac avant de continuer vers le quartier ou se retrouvent majoritairement les asiatiques et les indiens. Est ce que je rentre à la base directement ? Pour une fois que je peux m'amuser à trainer sur le retour.

Il roula ses vêtements et se transforma avant de s'élever haut, la gardant à l’œil depuis les airs. Il savait où elle était censée se rendre. Mais il ne lui faisait pas confiance, elle semblait fausse et un tantinet trop impertinente pour être capable de rester en vie en étant aussi faible physiquement. Soit elle cachait un atout, soit elle était de mèche avec quelqu'un de puissant. Il flirta entre les courants chauds pour rester au dessus d'elle.

Les lieux atteignent leur heure de pointe. Je m’arrête dans une place immobile, savourant les couleurs du quartiers, les mandalas dessiné à la craie aux couleurs vives mais fanées ou les étoffe colorées qui parcourt les fenêtres. Y'a quelque chose de rassurant, j'sais pas pourquoi. "Elakshi". J'ai un petit temps de latence avant de tourner la tête. Une vieille connaissance entame la conversation en Indien.

Il se posa sur un toit derrière elle, seule sa tête dépassant du décors, car un oiseau de cette taille passe rarement inaperçu. Il écoutait plus qu'il n'observait, mais, chose rare à Moscou, la langue que les habitants du quartier parlaient ne lui avait jamais été enseignée. Était-ce une lacune père? Ou un simple mépris? Il pencha la tête comme le font les oiseaux qui observent et resta attentif.

Dès le premier échange, mon ancien professeur d'hindi s'était fichu de moi en reprenant dans la langue moscovite "Tu as un de ces accent russe !". Je sourie cordialement à la moquerie. La conversation à tâtons continue quelques minutes avant de se ponctuer rapidement d'un "Namaskar" final. Je reste quelques instant avant de décider de retourner à la base faire mon rapport.

L'oiseau reprit son vol dès qu'elle commença à se déplacer, gardant au besoin le visage de l'inconnu avec lequel elle avait parlé. Il serait retrouvable en cas de besoin. La jeune femme n'étais pas assez rapide pour qu'il ne puisse pas la suivre. Il planait au dessus d'elle, son œil verrouillé sur elle.

Apres plusieurs minutes de marche, je rentre dans la base. Je fais quelques détours inutiles par principe de sécurité mais personne ne semble me suivre. Sans probleme je me glisse dans les ruelles déserte avant d'entrer dans une porte presque anodine. D'un mouvement du menton, j'esquisse des salutations aux frères en faction. Mes pas m’amènent a voir mon supérieur.