Nano. RolePlay

Rappel du premier message :



Depuis la visite de Dalton, Rosario avait essayé d'utiliser un peu plus efficacement Facebook. Déjà, inspiré par l'idée du Diable mauve, il avait posté plus régulièrement des photos dei suoi cani. Et en effet, les vues avaient doublé en une semaine ! Surtout devant la bouille della bellissima Sorellina. Il évitait juste de mettre en avant Grandenero, sachant très bien qu'il pourrait rendre soupçonneux les gens. Le wolfdog préférait de toute façon monter à l'étage, alla casa, quand il y avait foule dans le restaurant, toujours peu confiant envers les humains.

Quand Natalia avait eu vent de toute l'affaire, elle l'avait chaudement félicité d'avoir écouté les conseils d'une personne tierce et d'avoir pris une initiative sans être sous l'effet della sua rabbia. Cazzo ! Parfois, elle le prenait un peu trop pour uno bambino, la Natalia ! Mais elle avait la capacité de ne pas réveiller la sua rabbia même quand elle l'agaçait. Splendido ! Elle lui avait donc d'aller plus loin dans son idée de garder à la lettre du jour le We're Wolves.

Alors Rosario avait imaginé un nuovo menu. Un menu spécial pour un jour à thème qu'il avait nommé Cookie's Day en référence au premier plan américain qu'il avait cuisiné à l'italienne. Toute la nouvelle carte suivait la même logique. Et il en était plutôt fier, che figata ! Satisfait de sa décoration mêlant des références aux deux pays mis en honneur, il attendait ses premiers clients.

C'est délicieux !, apprécia-t-elle sans perdre une miette des précieux desserts. J'apprécie le craquant.

Rosario renifla avec fierté. Bien sûr que les cookies étaient bons, où croyait-elle se trouver ? Le We're wolves ne servait que de la qualité ! La quantité restait cependant problématique. Vivement que le renard vienne visiter, qu'il puisse voir s'il pouvait le supporter en serveur...

La pluie commence à tomber en battant les fenêtres du We're Wolves .  Ce doux son  anima  la fin du dessert alors qu'Anthem ne perdait pas une miette en léchant langoureusement les doigts. Il pleut., constata-t-elle d'un air ennuyé. Elle n'avait pas de quoi se couvrir. Je peux recommander des cookies ?

Cazzo ! Il grimaça en voyant la pluie tomber sur ses prochains clients. Une partie désertèrent les rangs mais d'autres s'attardèrent, puisqu'ils avaient déjà pris le temps d'attendre. Et Rosario espérait que les fragrances sortant du restaurant était aussi en cause. "Si, Signora." répondit-il à Anthem avant de retourner en cuisine. Les cookies étaient le principal dessert commandé et il revint les bras chargés de plateaux entiers, Grandenero le suivant avec comme un air gourmand sur la truffe. Se libérant une main, Rosario sortit des cookies spécial chien qu'il lança à son ami en souriant. "Et voilà !" dit-il en posant sa cargaison.

Si Anthem n'avait eu aucun sens de retenue, elle aurait bavé littéralement à la vue des cookies rapportés par Rosario sans mentionner les biscuits pour chiens. Son obsession pour les cookies dépassait la simple passion ; c'était presque de la cookiemanie. Elle attendit que son plat soit déposé devant elle pour se livrer à une orgie de cookies en attendant (avec de la chance) la fin de l'épisode pluvieux.

La pluie devint rapidement de la bruine puis cessa totalement. De nombreux clients partirent avec le sourire, promettant de mettre de bons avis sur internet. Rosario haussa un sourcil dubitatif : lui dire en face ne suffisait-il pas ? Cazzo ! Imbécilités des temps modernes. La salle était maintenant presque vide, hormis la piazza di cookies. "Vous voulez encore commander, signora ?" lui demanda-t-il.

Non, je suis pleine, je vais payer. , déclara la piazza Dei Cookies en se tapotant le ventre pour illustrer sa déclaration. Merci pour le repas, c'était très bon ! La rivière de gouttes d'eau s'était arrêtée à temps pour qu'elle puisse repartir ! Elle aurait commandé encore des cookies autrement.

Rosario acquiesça en silence et lui tendit une carte du We're Wolves. "Si vous voulez encore des cookies, signora." Aucun autre client n'avait mangé sa cuisine avec autant d'enthousiasme. Gêné par sa démarche, le Sicilien repartir en trombe nettoyer les autres tables, marmonnant une série de cazzo à mi-voix.

Merci pour la carte, à une prochaine fois !, déclara la libraire en se levant de sa chaise. Elle fit le tour du restaurant avec son regard pour voir s'il y avait encore du monde puis marcha droit vers la sortie.