Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : Stanéria / Vrankiel
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaines
- Sauts de tours : 1
- Autre : Ne pas tenter l'elfe noir ne suffit pas ?

C'était  sans doute le début d'une soirée normale pour un forgeron solitaire à l'abri des assauts des éléments avec pour seule compagnie le probable crépitement des flammes de son fourneau. C'était une bien triste soirée qui s'annonçait. Il lui manquait un ingrédient essentiel  pour changer la fin ! Et si une jeune rousse entrait en scène ? Encore une rousse ? Non, non, ça ne va pas comme début. Il faut autre chose. Autre chose...

Quoi donc ?

Et si une elfe aveugle, les os transis par le froid, demandait l'hébergement pour la nuit à ce forgeron ?  C'est un  (tout) peu mieux comme scénario. Et si nous le testions ?  

Aveugle, elle n’avait pas pu  voir les lourds nuages  grisâtre qui s’étaient amoncelé  à l’horizon toute la journée.  Elle a senti dans le vent  l’humidité sourde, ambiante, l’humeur chagrine du ciel. Brume  devine instinctivement qu’un abri sera nécessaire,  et se trouvet embêtée : elle ignorait dans quel direction trouver la demeure la plus proche pour  demander l’hospitalité d’une nuit. La grande vadrouille en somme en espérant trouver un abri à temps. Par manque de chance, la pluie est tombée avant qu'elle ne trouve la masure providentielle cachée dans quelques recoins de verdure. Ce fut une Brume toute trempée et crottée par une glissade malvenue qui se présenta  devant la porte dudit forge.

La forme. La sieste qu'elle avait faite auparavant portait ses fruits. Par contre, l'exercice lui avait davantage ouvert l'appétit que l'odeur de nourriture. Je me sens parfaitement bien et je crois qu'on a oublié la nourriture dans le feu de l'action !, dit-elle avant de rire joyeusement.

"Ça doit être ma chemise ça... tu l'as envoyée un peu trop loin." S'étirant, l'elfe fit jouer ses muscles pour chasser les courbatures (bien fait, ça lui apprendra faire ça à même le sol !) et se relever nu comme un vers pour constater l'étendu des dégâts de leur repas. "Non ça va, on s'en sort bien. Prête pour ton cadeau ? Mieux vaut te l'offrir maintenant avant que tu ne t'habilles... il serait teeeeellement dommage que je dois te dévêtir encore une fois." ... ... qui y croyait ?

Brume se demanda ensuite où était passé sa tunique en s'étirant les muscles du bras. J'ai faim., insista-t-elle platement en essayant de se relever.  Aie ! Les courbatures ! Pas ce genre de faim-là gros bêta. Elle avait sa petite idée d'à quoi il pensait.

"Mais je n'ai rien dit" se défendit Stej tout en cherchant le dit-cadeau pas spécialement caché sur sa table de travail. "Ne bouge pas ma belle" revint-il vers Brume en faisant glisser sur sa peau nue la fine chainette ouvragée. Le collier d'entrelacs revêtait son cou et une partie de ses épaules tout en tombant allégrement sur sa poitrine, le forgeron positionnant pendentif - un chêne en or - dans le creux de ses seins et les étoiles l'accompagnant deci delà.

Une idée du collier :

Obéissante, elle resta là où elle était en ayant une idée de la direction grâce aux sons qu'il faisait. La druidesse se demanda bien à quoi devait ressembler le bijou qu'il lui avait forgé. Quand il revint, ce fut pour lui glisser autour du cou un pendentif.  Qu'elle palpa avec ses doigts pour se faire une idée plus précise de la forme. Cela avait quelque chose de satisfaisant de sentir sous ses doigts ce qui ressemblait fort bien à un chêne... et des étoiles. Si satisfaisant que c'était écrit sur son visage.

Le bijou or et argent lui faisait comme une capeline en dentelle qui ressortait admirablement bien sur sa peau bleutée. "Une pure merveille..." souffla Stej. "Jamais aucun artisan ne pourrait reproduire un tel trésor... et le collier n'est pas mal non plus" s'amusa-t-il. "Je constate qu'il te plaît au moins."

Je ferai des jalouses alors. , taquina-t-elle l'égo de l'elfe noir. Elle toucha ensuite les entrelacs, poursuivant son exploration tactile du bijou.  Quand je vanterai tes prouesses. Sa manière de prononcer le dernier mot le rendait ambiguë. À quels prouesses faisait-t-elle référence ? Libre à son interlocuteur de l'interpréter.  Brume se rendait bien compte que le bijou n'était pas adapté à son actuelle toge de druide. D'ailleurs, où était-t-elle passée dans le feu de l'action ? Ou sont passés mes vêtements ?

"Oh tu n'as pas besoin d'une breloque pour faire des envieuses, crois-moi ma toute belle" s'amusa également Stej, même si le terme breloque était un peu fort pour l'ornement délicat qu'il avait façonné en si peu de temps. "Uhm... je dirai de-ci de-là... en voilà une partie" ramassa-t-il ce qui lui faisait office de sous-vêtements, pas que le noiraud soit un fétichiste des petites tenues de ses conquêtes gardées en souvenir (au moins un truc normal chez lui !).

Quel vil flatteur ! On ne faisait pas ça à une femme âgée ! Cela n'a rien d'une breloque Forgeron. C'est un fin ouvrage de joaillerie. Il ferait fureur en bijoutier pour les dames de la cour, mais il était retiré dans l'arrière-pays. Tel un diamant brut  souillé de boue. Merci !, fit-t-elle en cherchant un peu en l'air ce qu'il lui tendait pour l'enfiler sur son corps.

"J'aurai pu faire mieux avec plus de temps mais... tu ne le verrais pas. J'ai préféré un bijou que tu puisses ressentir sur ta peau." Se redressant, il entreprit de retrouver les vêtements de Brume éparpillés dans l'atelier et de les placer devant elle (trouvant parfois une penaille lui appartenant). "Et le repas semble sauvé, si c'n'est pas beau ça ?" sourit-il.

Ce qu'elle ne voyait pas, elle pouvait toujours le toucher, le sentir avec son nez. La druidesse n'en faisait pas une fatalité, elle avait appris à composer avec sa cécité. Achevant de se rhabiller avec les vêtements que Stej lui a apportés, Brume reprit enfin la parole. Et je t'en remercie Forgeron. Mangeons donc ! Je suis affamée ! L'elfe aveugle se remémora la position dans l'espace de la table et s'y dirigea. Il semblerait qu'elle allait s'offrir un repas copieux des mains habiles du forgeron. Il avait bien des talents avec ses mains, constatait-t-elle d'un air amusé.