Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Autre : Ces deux-là vont kicker du ass. Encore.

Ciarán se remémorait la première fois qu'il avait véritablement laissé son empreinte sur ce nouveau monde. Une inscription en alphabet ogham, peinte avec du sang. Le sens de celle qu'il avait révélée à Aldo ne résultait que d'une humeur plaisantine, elle-même ayant résulté de son excitation grandissante pour ce qui l'attendait dans ce monde à la nature réjouissante et à la brutalité jubilatoire. Des sursauts ne font pas de mal au véritable message qu'il comptait répandre dans ce monde. Au contraire. En tout cas, plus il en laissait, mieux c'était. Plus qu'un devoir, c'était un besoin.
Puis son esprit se refocalisa sur l'instant présent : après plusieurs jours de marche et de survie, les deux partenaires se retrouvèrent sur une haute colline, surplombant une grande ville en bord de mer. Nous y voilà ! C'est probablement Vannstad. On le verra sûrement sur le panneau, en bas. Une petite bourrasque de vent se manifesta alors. Ciarán posa son sac à dos, ouvrit sa veste militaire, enleva sa casquette militaire, et ouvrit les bras : il laissa alors le vent secouer sa veste et ses cheveux, avec un grand sourire. Puis la bourrasque se calma. Regarde-moi ça, Aldo ! Un terrain de jeu en vue, un soleil matinal bien bleu, un vent à chatouiller les barbes des vikings ! C'est une journée parfaite pour bousiller du zombie ! Puis il remit sa casquette et réenfila son sac à dos. Un petit quart d'heure de marche et on y est.

Enfilant son sac à dos : Ben oui. C'est ce que je dis. Il fait nuit et on a des armes à récupérer. Alors let's go. Il prit les devants. Garde le rythme, Biscotto.

Après une bonne heure de marche, la nuit tombée, Ciaran fit signe à Aldo de s'arrêter. Se trouvant en haut d'une colline, nos deux héros avaient une bonne vue sur une place de camping remplie de mobile homes. Une silhouette sortait de l'un d'eux, sans doute pour monter la garde et ressemblant à Pinocchio. Aldo ? On les a retrouvés. Il garda un oeil sur son partenaire. Je voudrais bien élaborer un plan d'assaut, mais Aldo a le béguin pour une femme qui n'avait que l'envie de nous tuer... Il va sûrement foncer dans le tas pour la "sauver"... Peut-être que je devrais l'assommer et m'en charger tout seul. Je les bute et je récupère nos armes.

C'est un warrior, mais qu'est-ce qu'il peut être CON !! Ciaran prit ses jumelles pour vite examiner la situation avant de le suivre. Soudain, quelque chose le surprit : C'est aucun des trois... Un de leurs alliés, peut-être ? Rangeant vite ses jumelles, il dévala la colline d'un autre côté pour les prendre à revers.
L'homme, sortant du mobile home, prit un pistolet et tira en direction d'Aldo. Fort heureusement, il avait mauvaise visée, et encore plus mauvaise dû à la panique. Ikke kom nærmere! Gå vekk! dit l'inconnu en norvégien, terrifié. Une femme pencha la tête pour regarder, à peine munie d'un poignard.
Aldo ! C'est pas eux !

Ciaran arriva. Un homme de 70 ans... Il porte un dentier. Aucun autre ennemi visible dans les parages... Soudain, la dame se précipita pour poignarder Aldo dans le dos. Aldo ! Ciaran pointa son pistolet, fit voler le couteau d'une balle, fonça vers elle, la plaqua et l'assomma d'un coup dans la nuque. Il se releva lentement, puis agrippa Aldo et le plaqua contre le mobile home. "Articule quand tu pètes" ? La seule chose que je vais péter, c'est ta gueule si tu continues à te lancer à l'assaut sans arme et sans réfléchir ! Pigé ? Il le lâcha et alla examiner les corps, soupirant. C'était pas eux. Mais si ça l'avait été, tu serais mort.

Je... ! Oui bon ça va, il fait sombre et il ressemble beaucoup à l'autre Pinocchio ! J'allais l'examiner davantage, mais tu m'as pas laissé le temps de me corriger en fonçant direct dans le tas comme un abruti se ruant sur du PQ en supermarché durant la pandémie du début des années 2020 ! Il ferma la porte du mobile home pour que les zombies ne viennent pas les embêter. Son geste, après coup, le surprit. Passant à autre chose : Encore une fois, si ça avait bel et bien été eux, tu serais mort. Et ça aurait été de TA faute. Le rejoignant : Putain. "Aldo Biscotto. Dézombizateur, NEUROLOGUE, mort en se jettant sur l'ennemi SANS RÉFLÉCHIR."

Tu parles. La méthode casse-couilles à la milanaise, ouais. Ciaran se passa la main sur le visage et décida de ne pas en dire plus, poursuivant la route aux côtés de son ami.

Cinq minutes plus tard, ils se retrouvèrent sur le même type de relief : une colline surplombant une autre mini-zone de camping peuplée de mobile homes, plus grande que la précédente. Prenant ses jumelles, il examina les environs et examina la personne qui patrouillait à l'extérieur. Cette fois, aucun doute : c'est bien Pinocchio. Il regarda les points en hauteur. À priori, la snipeuse ne monte pas le guet. Viens. DISCRÈTEMENT, chuchota-t-il.

Ciaran parvint à se faufiler discrètement derrière Pinocchio. C'est bon, il est éloigné des mobile homes. Il exerça alors subitement une prise d'étranglement à Pinocchio, qui ne put émettre le moindre son. Toi et tes explosifs de merde. Explose-moi donc ça, shithead. Good night, chuchota-t-il. Le Gallois tomba doucement sur son dos pour finir de l'étrangler, comptant ensuite lui briser la nuque. La furtivité n'avait nullement entravé son désir de revanche meurtrière.

Ciaran fut comme extirpé de son état second par son ami. Pinocchio avait déjà perdu connaissance. Expirant, il se leva lentement. Après tout notre dézombizage cette semaine, j'avais oublié que ce mec a l'amour des vivants. For fuck's sake. C'est une erreur, dit-il à voix basse. Si on les bute, ils feront plus de mal à personne. Qu'est-ce que tu veux que ces trois ordures apportent au monde ?

Pas à nous d'en juger ? Va dire ça à ceux dont les proches ont été tués par des pourritures comme eux. En vrai, j'en ai rien à fuck de ces gens-là, mais bon, mon argument reste valide. Hésitant à briser la nuque de Pinocchio une fois Aldo suffisamment éloigné, il préféra s'abstenir et le suivit.

Nos deux héros arrivèrent furtivement non loin du mobile home où ils entendirent les voix de la biatch Harley et du Duc Atomizlé. Yippi kaiyé!! entendirent-ils.

Ciaran tira la tronche la plus -____- qui soit. Nan mais t'es pas possible... Soudain, la porte du mobile home s'ouvrit, et en sortit le Duke et Harley en sous-vêtements. Qu'est-ce que le fuck ?! Ciaran se dégagea de l'étreinte et saisit le pistolet de Pinocchio, les pointant vers eux. Eh ouais, dit Ciaran avec son sourire narquois. On est pas morts. Motherfuckers. Et vous fuckers tout court, à ce que je vois. Levez les mains ou je vous bute. Un autre mouvement et je vous bute. Dites-nous où est notre matos et mon pote va les chercher. Vous avez fait quoi de notre ami ? dit Harley. Qui sait ? Notre matos. Je le demanderai pas une 3e fois.

Harley le regarda avec une confusion absolue, tandis que le Duc ne put retenir un gloussement badass. Well damn. Mister Love Actually. Non mais tu rêves ? Cette meuf a essayé de nous buter ! Et ça t'a pas réussi, ma salope, finit-il en la regardant. Jouez pas les victimes ! Il y a que les fumiers de l'armée qui peuvent oser nous faire la leçon après avoir abandonné tout le monde. On allait enfin trouver des ressources dans l'épave, et des putain de militaires se ramènent pour nous prendre des choses ! Encore ! L'épave était donc pas un piège ? Je ne fais plus partie d'aucune unité militaire. Et mon pote est neurochirurgien. ... Lui ?

Qu'est-ce que t'as à te marrer, biatch ? Du dur à cuire, j'en ai plus dans mon petit doigt que tout ce que ton boyfriend la Gonflette peut t'offrir au pieu. Son of a BITCH ! Je l'aime bien, celui-là. T'avais dit quoi, déjà, toi ? "On est venus, on a vu, ils ne vivent plus." C'est bien ça ? Il était à un fil de presser les gâchettes. Désolé Aldo, trouve-toi une autre pin-up ! Et je vous ai bien dit que je le demanderai pas une 3e fois : notre matos ! Maintenant ! Silence tendu. Harley soupira. On les prend en renforts finalement ? On les prend en renforts finalement, on en a besoin, acquiesça le Duc. ... En renforts ? Et pour quoi, au juste ?