Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Nous sommes complets! Madsen, Sig' et moi-même.
- Tour de jeu : Du coup à partir de moi : Alix - Madsen - Sig' et ainsi de suite.
- Délai maximum d'attente de réponse : Si un joueur engage le rp (ce que j'espère finalement...), deux jours me parait pas mal.
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : Je fais confiance en mes collègues, mais un saut suffit en cas de soucis.
- Autre : C'est libre.
PS: je suis désolé, j'ai vraiment oubliée pour le coup. Du coup, j'ai pris l'initiative d'ouvrir un sujet, je suis sûre qu'une personne pourra me rejoindre rapidement! Comme je ne connais personne, autant prendre les devants.

« Alors comme ça tu viens de Liverpool. C’est un miracle que tu aies pu traverser le pays sans égratignures. Ici, ce n’est pas grave si tu ne parles pas la langue. Nos militaires sont plutôt habitués à l’anglais. Avec qui tu vas être ? Il y a d’autres jeunes dans la zone sécurisée et quelques personnes âgées. » L’habitude des vastes champs et des zones quasi découvertes. Ce labyrinthe sous terre était une première pour la petite anglaise. Pouvait-elle maintenant dormir sans crainte ? Se balader - au minimum- sans tomber sur un psychopathe ou un mangeur du cerveau ? Elle avait passé deux longues années à errer sans but. Et un jour, on la dépose au bord d’un vieux port dans un pays totalement inconnu pour elle et on lui assure la sécurité qu’elle avait toujours rêvée.

Il était l’heure pour Alix de se reconstruire, d’oublier ceux qu’elle ne reverra pas. C’était rassurant d’être entourée, mais elle ne voulait pas rester enfermée. C’est en se faufilant hors de vue des militaires -chose vraiment pas facile- qu’elle prit le chemin d’un couloir. La peur dans son estomac était présente, pourtant elle espérait faire sa première rencontre en dehors du joug militaire. Elle se souvient de la violence de ceux-ci en ville. Silencieuse, elle emprunta une voie plus sombre tout en tenant fermement sa boite à flammes. Peut-être qu’elle trouverait de nouvelles allumettes abandonnées à ajouter à sa collection.

On y voyait à peine plus clair que dans un croupion de poulet et la dynamo de sa lampe torche refusait de tournoyer. L'éternelle Loi de Murphy en action. Madsen avançait en tâtonnant contre la paroi du boyau enténébré, sans faire gaffe, trop occupé à grommeler tel un ours mal léché, quand il heurta quelque chose. Rectification : quelqu'un. Il s'en rendit compte en baissant les yeux vers la petite porteuse de flambeau. Il grimaça, s'accroupit et murmura : « Tout va bien, fillette ? »

Spoiler:

«Et vous ?» Répliqua-t-elle sans broncher après avoir été momentanément bousculé. L’homme à sa hauteur lui accordait l’égalité. Pourtant, l’on pouvait facilement lire la perplexité dans le regard de l’enfant. Loin de son foyer, elle avait appris à ne jamais donner la première réponse. Elle avait d’ailleurs eu énormément de mal avec les militaires.  Mais qui pouvait en vouloir à une gamine ayant vécu les pires années de sa vie ? Personne, à part quelques êtres déraisonnés. N’hésite pas petite fille, tu n’as plus peur de l’homme.

Spoiler:

Mads scruta un instant le visage inconnu, dont la réponse et l'expression firent naître un sourire spontané sur ses lèvres. Difficile pour lui de savoir comment s'y prendre avec une enfant mais il pouvait toujours tenter de la mettre en confiance. Courageuse, la petite. Impressionné par son aplomb, Mads lâcha une confidence sincère : « Je suis content que tu ais de la lumière. Pas de monstres ici mais j'ai toujours un peu peur, dans le noir. »

Spoiler:

L’expression sur le visage de la petite changea du tout au tout. « Un adulte qui a peur du noir ! » Cette soudaine révélation amusa Alix. Elle plaça sa main sur sa bouche pour faire le moins de bruit possible. Elle n’aurait pas voulu qu’on vienne l’arrêter en si bon chemin. « Tu as l’air gentil finalement. Je peux te donner une allumette, mais la flamme ne sera pas éternelle.» Il était peut-être doué pour la faire rire -un peu-. Mais la méfiance restait de mise.

En l'écoutant, une lueur de tristesse passa dans ses yeux, altérant une seconde jusqu'à son sourire. Si petite, déjà trop mûre. Rien de surprenant dans ce monde mais une partie de lui désirait qu'il en fut autrement. « Merci beaucoup mais gardes les. C'est un bien précieux, n'est-ce pas... » Mads s'adossa contre la paroi rocheuse, s'assit puis lui tendit la lampe à dynamo. « Si on arrive à la réparer, la lumière durera plus longtemps. Tu m'aides ? Je n'aurai plus peur comme ça. » , acheva-t-il avec un clin d’œil.

HRP:

Dans le noir du couloir, une voix retentit “Fœn !” puis un grand Schliing d'une clé à molette avant qu'un son étrange ne finisse par retentir, comme un de ces vieux ordinateurs s'allumant. Phamas™ s'est rallumé et agite à nouveau sa mitraillette vers l'avant en allumant son ampoule de phare.
On a bien prévenu Sig' que c'était dans la zone sécurisée qu'il devait rejoindre cet homme à tout faire de Madsen mais il était hors de question qu'il navigue sans son robot-tourelle. Ridicule.

Spoiler:

« D’accord. » L’insistance ne faisait pas partie de ses défauts et les arguments du nouvel ami étaient convaincants. Il est vrai qu’Alix survivait à l’ancienne. Elle n’avait jamais eu la chance de trouver une lampe-torche en état de marche. Tout en rangeant sa boîte d’allumettes, elle laissait ses yeux river sur ce rare trésor. « Je peux voir …? » Mais plus le temps. Il y avait du grabuge au fond de ce triste couloir. Une chose approchait. Sans prévenir, elle se rapprocha de son interlocuteur, histoire de s'assurer.

D'après le son Dalek remontant le couloir, précédé de lumière ainsi et d'un juron (du moins ça sonnait ainsi à son oreille non bilingue), ce qui arrivait vers eux devait être un preux chevalier sur son robot en fer blanc. L'enfant, qui avait glissé vers lui, paraissait inquiète. Mads passa la lampe puis lui dit avec douceur : « Sig' vient pour nous guider. On réparera la lumière plus tard. En attendant, je te la confie. » Il connaissait peu l'électronicien mais Sig' semblait un type sympa et compétent. Et ça lui suffisait.

Sig’ ? Alix était au camp depuis bien trop peu de temps pour (re)connaître tous les noms. La lampe se tenait fermement dans la paume de sa main. « Merci. » Un présent qu’elle se devait de garder précieusement avant de le remettre en état. La lumière passa graduellement dans le couloir avant de faire apparaître les deux silhouettes. Un autre adulte, un militaire ? Nan, mais il semblait à son aise. En tout cas l’engin robotique avait captivé son attention. « Bonjour… »

Arquant un sourcil devant son regard incrédule, se demandant quelle genre d'idée lui traversait l'esprit face à la situation, le danois accrocha les yeux du blond et il lui répondit : « Salut Sig'. C'est pas de refus, oui ! J'étais en route pour me pencher sur la panne quand ma lampe m'a lâché. Je te présente... » Trop occupé à tenter de la rassurer, il avait oublié de lui demander son nom. « Tu as un prénom, jeune dame au flambeau ? »

Son regard ne faiblissait pas. Les deux hommes semblaient se connaitre. Et il avait surtout l’air d’être bien au courant de ce qui se passait dans la base. Une chance ? Peut-être. « Je suis Alix. » Elle n’avait pas encore pu distinguer le visage de Sig’. Alix dévisageait la machine. Ce n’était pas le regard d’un enfant face à un nouveau jouet, mais bien l’inverse. Heureusement pour elle, rien ne destinait l’objet robotique à faire preuve de violence. « Vous travaillez pour les militaires… ? » répliqua-t-elle sans prévenir.

Le robot armé de Sig' l'avait toujours intrigué. Un de ces quatre, il faudrait qu'il y jette un œil de plus près. Pour l'heure, les questions d’ingénierie robotique devaient être reléguées au second plan. Alix s'était à nouveau tendue. « On aide au camp en réparant des trucs ici et là, hein Sig' ? L'électricité, pour cette fois. » Tout en lui parlant, d'un geste presque paternel, Mads posa la main sur sa tête et ébouriffa ses cheveux, tout en souriant d'un air un peu confus à l'électronicien.

Spoiler:

C’était donc cela. Alix ne devait pas s’en faire alors. Elle devait se retirer de la tête les maux du passé. « Je veux être utile, comme vous. » Essuyer des échecs constants avait été son plat quotidien et malgré son jeune âge, elle ne voulait pas laisser ce terrible souvenir d’elle. Celui d’être celle qu’on protège constamment. Personne n’aime grandir mais parfois la vie vous pousse bien trop loin. Son visage s'adoucit et un sourire se dessina finalement sur son visage.

Spoiler:

Le langage corporel, quelle merveille. Avec sourire amusé, Mads mima son point de vue à Sig' en trois gestes des doigts : Toi-clope-moi. Au fond, il aimait bien se faire asticoter et rendre la pareille, ça allégeait le climat souvent pesant dans lequel tous étaient englués contre leur gré. Le danois s'accroupit face à Alix. L'air sérieux, sur un ton respectueux de son désir et de sa résolution, il lui proposa : « Dans ce cas, ça te tente, viens nous donner un coup de main pour remettre l'électricité en route. »

Il était temps de faire ses preuves. Elle ne savait pas vraiment le rôle qu’elle jouerait dans cette coopération, mais apprendre était la seule chose viable. L’intégration au groupe l’enchantait grandement. « Ok, je vais faire de mon mieux. » La gêne encore présente ne lui permettait pas de s’exprimer ouvertement. Mais elle était déjà bien curieuse. « Elle fait quoi cette machine ?  » Dit-elle tout en observant le robot se mettre en route. Elle restait suspicieuse à son égard. Ces choses peuvent être imprévisibles.

Mads remercia son dealer d'un signe de tête et cala la clope derrière son oreille. Enfumer le couloir n'aurait pas été l'idée du siècle, surtout avec l'enfant dans les parages. « Bonne question Alix ! C'est vrai ça Sig', parle nous un peu de ton assemblage de conserves améliorées. » Il sourit au blond, appréciant de le taquiner à son tour. Et en rajouta une couche, tout en tendant la main à la petite : « Le petit génie des circuits garde jalousement ses secrets. Mais toi et moi, on va le faire parler. Il est coincé. »

En tout cas, la réponse fut limpide. L’engin était programmé pour les morts. Alix n’était pas vraiment à l’aise avec l’informatique, trop jeune pour s’y intéresser. Même si avant l’apocalypse, la technologie dominait le continent et l’esprit de millier d’enfants. « Vous devez être intelligent alors! » Elle se surprit à attraper la main de Madsen sans rien dire. (Pas de shipping malsain merci) La voix robotique amusa la gamine, il n’était peut-être pas si dangereux que ça. « Il est drôle, il a un nom ? »

Mads referma sa main autour de celle d'Alix, heureux de la voir plus en confiance. Elle semblait apprécier Sig' et s'amuser malgré l'aspect militaire du robot. Un instant de grâce volé à la triste réalité. Il n'allait pas bouder son plaisir. Marchant derrière la bête mécanique et son propriétaire, le Danois confirma « Pan-Pan est une super machine. Une fois bien réglée, les zombies vont morfler. Sig' s'y connaît. » Si le surnom de l'engin semblait moqueur, son ton était sincère et admiratif.