Se faire passer pour un mutant, c'est son activité préférée. Une activité qu'il ne peut performer que durant les fêtes déguisées (à son grand damn), autrement il y risque qu'on reconnaisse sa gueule et ses conneries.
Les fêtes, les gens, les bousculades, ce n'est clairement pas son truc, mais là il a un joli motif (et un alibi), et surtout : de d'alcool dans le sang.

Barry débarque donc à la fête, maquillé en calavera, affublé en homme brisé - oui, en homme brisé, tout à fait. Il vient d'apprendre qu'une des meufs qu'il courtisait l'avait trompé avec un pauvre type qui travaille au musée; il a donc sauté sur cette occasion pour draper son chagrin dans des stimulants.

Là tout de suite, si vous lui demandez le nom de la fille, il la mélangera sans doute avec une autre, mais au fond il est excité à cette idée de vivre un (autre) heartbreak, comme un peu tous les gens normaux (selon lui). Et puis maintenant il pourra (ré)écouter des musiques tristes et se reconnaître aux lyrics (très important).

Il fait nuit, mais le jeune humain en habit de mutant porte aussi des lunettes (soi-disant pour protéger ses pupilles dilatées). Il entend d'ailleurs déjà des rires à l'arrière du manoir et un grand splash. Quelqu'un a dû se faire jeter dans la piscine. Ah, exactement comme il s'était fait jeter... Dire qu'il était supposé venir avec Tiphany... euh, Tiphaine... enfin, sa belle quoi. Bouhou, bref. Il débarque donc.

"Hmm, rien de nouveau sous le soleil..." Il se redresse, il est resté trop longtemps assis - ce qui n'est pas une mauvaise chose vu que les effets secondaires des drogues semblent s'éclipser aussi "Qu'on l'aime ou pas, le suivre reste stratégique vu que ses posts créent pas mal de vagues." Dit-il simplement, puis son sourire s'élargit. "Mais ça ne me regarde pas tout ça moi. Je suis un homme simple, je vois une belle photo, je like."

"Ouais." Répond-il tout aussi simplement alors qu'il s'étirait. "Quoi, c'était pas évident ?" Ajouta-t-il par nonchalante mesurée.

"Oh, un gros mot. Je t'en pensais pas capable. Tututu." Dit-il en secouant la tête doucement de droite à gauche. Tant qu'il n'a pas encore le gène mutant lui-même, comment peut-il s'engager, songea-t-il ? Il avait de grands rêves, mais il s'imaginait bien parmi les Magneto dans le future. Quand il aura développer son gène. Ah, ne songeons pas ça.

"Pas loin. T'inquiète, je n'ai aucun interêt à te kidnapper." Il n'a définitivement plus assez d'inhibiteur dans le sang pour supporter toute ce monde maintenant. Il se faufille entre les gens pour se diriger vers la sortie du manoir, se retourvant au vestibule. Il va se caller contre la ballustrade. Ah, de l'air frais. Enfin, de l'air New Yorkais.

Le sans-visage démasqué, Barry l'observe mais se rend compte qu'il ne connaît pas vraiment sa tête. Il ne doit pas être un fan des réseaux sociaux. Rah, et puis il s'en fout en fait. Il n'a plus assez de carburant dans le sang pour être un homme social. Et rah, il est fatigué, et il veut dormir, mais il ne veut pas non plus rentrer chez lui. Ou du moins pas seul. Mais la flemme d'aller pécho. Il ne pense même pas avoir la force de rester debout là. D'ailleurs, il se retourne et se laisse glisser doucement sur le parquet en bois le dos contre la balustrade, silencieux.

Barry glousse lentement, mais ça ne se voit pas vraiment, juste le tressautement discret de ses épaules vu que sa tête était un peu entre ses bras ballants. A vrai dire, il réussit même à se complaire dans cet état cataleptique post-stimulant."Ah, et te laisser seul ?" Même son articulation est plus lente. "Livré à toi-même ? Non, non, maintenant.... maintenant que t'as enlevé ton masque, t'es encore plus une proie ici. Tu savais?" Commença-t-il à inventer car il s'ennuyait.

Barry se mordit la lèvre et réussit à peine à retenir son rire cette fois. Il releva la tête lentement - en poker face. "Hm ? Ouais... Cette baraque est bourré de mutants de type psychique." Il soupire : "Ca m'pompe." Pas besoin de développer plus selon lui. Puis il fait un mouvement vague d'éventail avec sa main. "Mais t'inquiète pas va, je ne me laisserai pas mourir devant un gosse, ce serait cruel. " Annona-t-il dramatiquement.

Silence le temps de traiter l'information.
Ah, on parlait de trucs intéressant ! Attends, combien de mort il avait vu lui ? Ah ouais en fait... il n'a pas assisté à une mort directe jusqu'à maintenant. Mais a bien orchestré des situations dangereuses pour autrui. "Hmm, c'est possible." Dit-il distraitement. Il relève sa tête vers le démasqué. "Comment ça se fait ? Tu travailles dans un hôpital ? T'as tué des gens ? T'as... euh...survécu à une épidémie ?" Il manquait clairement d'esprit créatif en cet état, mais il réussit tout de mêmeà sortir une autre possibilité : "Ah, ou t'as assisté à un acte terroriste ?"

"Mhmm... " commenta-t-il passivement. "Laisse-moi résumer lentement..." Il décompte avec ses doigts : "T'as apparement vu plus de gens morts que moi, t'as un pouvoir compliqué slash dangereux, et tu te définis comme un prédateur, t'as pas peur de te faire kidnapper... t'as l'air de t'y connais en culture japonais..." Euh, ou est-ce qu'il allait avec tout ça, déjà ? "Bref ! T'as donc probablement un pouvoir dangereux." Il sourit. "Cool. Montre-moi ?" Il s'ennuyait.

Barry ne le voit pas de cette façon - il est le genre à s'en foutre un peu d'ébourifer les plumes des autres dépendant de son humeur ou de son interêt du moment. "Rooh, moi qui voulais te montrer mon pouvoir en retour... Remarque, je ne peux te le montrer que quand tu lances ton pouvoir. Vu que c'est une sorte de...barrière automatique."

Barry fronce les sourcils, mais ne réagit pas plus que ça à part passer sa main dans ses cheveux. "Ah p*tain, c'est toi la migraine ou c'est une gueule de bois précoce que j'ai là ?"