Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 12h
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Express

La fissure semble s'être réparée. Il a retrouvé son calme, la sérénité impassible qui était la sienne, avant et qui le protège des émotions étranges qui l'assaillent depuis quelques temps. Il fait des efforts cependant. Plusieurs fois, il a réussi à changer sa routine, qu'il s'agisse d'échanger deux activités ou de dépasser le temps accordé à son Simulateur. Le temps passé à étudier la tactique a également augmenté même s'il perd encore régulièrement certaine batailles. Sur son chevet, les manuels d'armement ont été remplacés par des récits de guerres anciennes. Il est studieux, toujours. Et là encore, devant son paillasson (Sara est occupée ailleurs) avec son livre et ses notes. Oui, il sait qu'un livre ne compte pas comme de la sociabilisation. Malheureusement, il n'a pas encore trouvé comment rajouter des heures à ses journées.

La montre en sonnant fait légèrement trembler le trait de fluo électronique sur le livre du moment. Un mot simple le fait se lever, ranger ses affaires et se rendre sans discuter dans les quartiers du commandant. L'adjudant Mao le fait rentrer sans remarques et il se met comme toujours au garde  à vous.

"Capitaine Medecyr au rapport, mon Commandant."

Dur... que répondre à ça.... avec une égocentrique comme elle. "Sara veut passer du temps avec toi... je dis pas que c'est pas amour je sais pas si cette femme comprend la vraie définition de ce mot. Mais elle aime embrasser, elle aime le contact physique et pour l'instant elle l'attend de toi.. soit tu lui donnes soit elle ira voir ailleurs. dit Jyan sur de son fait.

"Si tu veux." dit Jyan. Sur que la Ruche n'est pas le lieu idéal pour conter fleurette à Sara. "On va sur Celur demain. Tu pourras descendre avec elle."

Il hoche la tête. Finit son café. Fait une pause. "Puis-je me permettre un conseil entre votre amie et votre frère ?"

"Bien sur." forcement il est preneur de toutes formes de conseil parce qu'il est un peu perdu là.

"Je vais essayer." dit Jyan... elle est intéressée par son armure et si certaine partie purement médicale sont hors de sa portée... peut-être que les autres sont négociables... à voir avec Jyan. "Merci"

"De rien." Sa tasse est vide. Blanche. Triste. Il y a comme une écume brune sur les bords, souvenirs du café et qu'il regarde tristement.

"Un autre ? C'est toujours meilleur par deux." de la merde... mais il a un peu bu alors il peut raconter des conneries. Il se lève sans attendre la réponse et va en préparer deux autres.

"La machine n'est pas cher... le café revient très cher au fil de temps oui." dit Jyan. "Tu aimes ça le vrai café ?"

"Oui" Il réfléchit un peu mais les mots ne sont pas assez fort pour expliquer ce qu'il ressent. Ou alors c'est le whisky.

"Je ferrais installer une machine dans la salle de repos. Mais à ta charge d'amener tes grains de café. Je te donnerais le nom de mon fournisseur. Il y a des cafés très différents en fait." explique Jyan. "Mais il y a une condition."

"Plus de paillasson" dit Jyan "c'est un crime cette boisson"

"Oh." Il lève des yeux étonnés mais ne tente même pas de discuter. Pour une fois que Sara ET le Commandant sont d'accord, ils ont probablement raison. "Bien." Cela posera des soucis à terre. Il ne s'en fait pas. Il trouvera une autre routine.

"Parfait.... on va faire ça alors." dit Jyan satisfait d'être au moins arrivé à ça avec Sylomen... la découverte du café et la petite mort du paillasson. Sa le fait sourire de contentement. Même s'il oublie pas combien son capitaine est sensible en fait ... combien il a failli laisser couler des larmes tellement il veut le bien de Sara. Mais pour le moment il va garder ça pour lui.

"..." Il est fatigué à présent. De mots. Trop de mots, partout. Il regarde sa nouvelle tasse de café, perdant ses yeux clairs dans le breuvage sombre, laissant sa chaleur irradier dans ses paumes, et son fumet tenter ses narines, rappeler le gout qu'il vient juste de découvrir. Toujours par deux ils vont. Il n'oubliera pas ça. Même s'il doit oublier tout le reste.