Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu :Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 48h
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : Rien à déclarer

J'ai des courbatures sous chaque poil et la lourde sensation d'être en sécurité. Ce qui est le cas, je le sens dans l'air qui n'est ni trop chaud, ni, pour une fois, trop froid. Et la sensation sous mes pattes, c'est un coussin de chez moi. J'ouvre doucement les yeux sur une maison typique de ce petit coin de Phos'Il où j'ai donné rendez-vous à Kayne. Je sais qu'il n'aime pas sortir des villes souterraines. Normal, avec son peu de poil, mais pour moi, il l'a fait. J'aime bien lui faire faire des choses qu'il ne ferait pas. Ca l'oblige à mettre un peu d'action dans tous ces jolis mots.

Je bouge un peu les pattes pour le ramener à portée de langue et je lui lèche le haut du crâne avec application, un lourd ronronnement s'échappant de ma gorge.

"Les affaires de la meute sont les affaires de tous." C'est simple pourtant. Il n'y a que les humains pour parler de choses personnelles ou pas comme si les relations entre les membres d'un groupe ne regardaient qu'eux. Mais il n'a qu'à demander à Joker en effet. Joker sert à ça.

Je me lèche la patte, griffes à demi-sortie. C'est ce que je fais pour expliquer aux humains que j'hausse les épaules. Ca me donne le temps de réfléchir. "Moi seule. Ca ne regarde pas le Rfrsh. " Je rentre mes griffes et le fixe. "Si je la retrouve, j'en fait quoi ?"

"Et si elle est récupérable ?" Qu'est ce qu'on fait grand chef. On la prend aux gens du vaisseau alors qu'ils la protègent ? On l'emmène sur BRO alors que c'est peut-être une chasseuse de prime ? On l'emmène ailleurs ? On l'emprisonne ? On s'en fait une amie ?

"Rien donc." Ca me va. Je m'en fiche moi. La seule chose qui m'intéresse c'est le Rfrsh. J'entre sur le Cormoran, je prend connaissance de la situation, j'élimine si menace, je ne fais rien si pas de menace. Bien. "Tu me contacte quand tu as les informations de Joker. Je pose le Rfrsh. Tu me fournis un vaisseau pour rejoindre le Cormoran."

"Evidemment." Je bouge les oreilles, comme si on me les taquinait, ce qui est le cas, quelque part. Le reste de mon corps reste détendu et indifférent. Et puis, doucement, je le pousse un peu du haut du crâne dans l'épaule, sans pour autant bouger mes pattes. "Raconte d'autres choses."

Il précise encore qu'il ne prend pas de Valeth. Il croit me convaincre par l'insistance. Je ne réagis jamais quand il le fait, ça fait partie de notre jeu. Pas même un battement de queue, rien, je me contente de le regarder fixement puis je ferme doucement les paupières pour les rouvrir toujours sans me presser. "J'ai les cubes que tu voulais que j'attrape." Je souligne puisqu'il n'a pas l'air de vouloir développer.

"Ca a été." Je ne développe pas non plus. Je le regarde. "Ils sont dans le sac près de la porte." Je m'étire alors, un grognement s'échappant de ma gorge. Pas le grondement agressif du Valeth agacé, non, quelque chose entre ronronnement et grognement humain de bien être. Je suis réveillée maintenant. "Tu as faim ? Ton espèce mange plus que la mienne et j'ai des friands dans le four." Je ne mange pas beaucoup mais j'aime les bons repas après un peu de sport.

"Le compromis c'est tu restes là et tu ne fais pas l'enfant." Je le regarde. Soit il mange et je me lève. Soit il ne mange pas et je me lève pas. Il n'y a pas d'autre compromis possible. Quant à cette histoire d'espèce, même s'il est le seul, il reste d'une espèce. Et il est gourmand. Il aime la vie. Ca se voit. Quand on aime la vie, on aime manger.

"Mais oui." Je me lève souplement. Il a toujours la couverture sur lui, j'y veille et d'un bond je suis au four. La maison n'est pas grande. Je programme la température, allume le feu dessous, ouvre une soupape qui fait chauffage en même temps. Ici, la technologie n'encourage pas le gaspillage. Ce n'est pas dans ma nature. J'attends quelques minutes en faisant un peu de rangement puis les friands à la viande sont prêts. Je les glisse dans un panier et les apporte au lit. "Tiens Princesse."

"C'est rien. Quelle est la suite des opérations ?" Je le laisse faire, retournant sur les coussins, attrapant un friand du bout d'une griffe. Ils sentent bon. La viande est fraîche et pas trop cuite.