Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Tour de jeu : Isara / Vrankiel
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : En avant les histoires...

Ah Celur, cette belle planète pleine d'hystériques qui n'en peuvent plus de la nuit permanente, de stars qui se croient tout permis, de riches qui pensent que tout s'achète, etc... Clairement pas l'endroit où j'aime vivre, mais malheureusement c'est aussi le point d'ancrage de l'AAG. Quand je reçois l'ordre de mission, je sais d'avance ce qui m'attend. Je prends avec moi une petite dizaine d'hommes, cela suffira largement, et nous nous rendons au centre de la ville pour mettre un terme au scandale et au capharnaüm causé par une femme célèbre. Typiquement le genre que je ne supporte pas. Celles pour qui on dérange l'armée... Quand j'arrive, l'état du bar est pitoyable, tous les clients ont fui et il n'y a plus qu'une personne, visiblement humaine au centre du carnage. Plusieurs chaises sont renversées, des éclats de verre traînent de partout et l'odeur est répugnante, faut dire qu'elle s'est vomie dessus. Putain, j'ai un odorat sensible ! "Lieutenant Kryzzzz, je suis ici pour vous arrêter..." Mon équipe agit vite, visiblement tout autant dégoûtée que moi. On l'embarque après avoir photographié l'état des lieux pour preuve. Une fois au QG, on se charge de l'identifier et de prévenir sa famille. Ils vont être ravis, la femme est cadavérique et les traces de ce qu'elle a régurgité commencent à sécher sur son visage et ses vêtements ce qui n'enlèvent malheureusement pas l'odeur. Et pour couronner le tout, elle insulte la terre entière en hurlant complètement hystérique depuis qu'on l'a récupéré. Une vraie harpie et encore j'insulte les harpies. Vivement qu'on vienne la chercher !

Naturellement la mère prit une expression encore plus outrée que c'en était presque comique et on voyait bien qu'elle essayait de parler Mphf ! MMMF ! FFph ! mais les papiers que sa fille lui avait enfoncées dans le gosier pour la faire taire l'en empêchait. Pallas continua à trembler en émettant des sanglots qu'une oreille humaine puis  les sécha d'un revers de poignet. Elle ressentait un trou noir à la place des émotions si longtemps contenue sans avoir été exprimées à voix haute.  Elle inspira. C'était fini.

J'entends sa fille pleurer juste à côté mais je la laisse tranquille déverser son trop plein d'émotions, je préfère garder un oeil sur la Harpie qui fait semblant de s'étouffer à cause des papiers dans sa gorge. M'en fous et je profite même du calme que cela nous permet enfin d'avoir. Dans quelques minutes quand elle pourra à nouveau parler, elle va recommencer à criser et à injurier tout le monde...

Elle expira ensuite puis répéta l'exercice plusieurs fois pour reprendre le contrôle de son corps tremblant. Pallas attendit que ses membres cessent de la trahir pour se relever. Nom... d'un... d'un... bog ! hoqueta-t-elle avec un difficulté. Elle se redressa  avec la crainte de défaillir à nouveau. Ce soir,  Pallas avait crevé un abscès qui couvait depuis longtemps et il lui faudrait du temps pour guérir de cette douleur insondable mais elle était indubitablement libéré de ses sentiments trop longtemps retenus.

Il était temps pour moi de voir comment va le deuxième membre de ce duo infernal. Purée je ne suis pas psy et je suis nulle pour ça. Je suis une femme de terrain qui n'aime pas parler et ne sait pas vraiment écouter. "Ça va aller ?" Réponds oui s'il te plait et récupère ta mère !

J'ai de nouveau l'impression de me trouver face à un droïde et non un être humain, ce qui je dois l'avouer me perturbe. Mais je laisse couler et me contente plutôt de hocher la tête pour lui confirmer qu'elle peut emmener sa mère loin de moi. "Je vais juste vous demander de signer un papier afin de confirmer que vous êtes venus la chercher et ce sera tout bon." Pour ma part, je pourrais passer à autre chose et laisser cette histoire derrière moi, ce sera moins facile pour elle...

Elle me prends pour une assistante sociale ou quoi ? Evidemment qu'il existe ce genre d'institution mais je n'ai aucune idée de leur adresse. Nous étions une division de l'armée, L'ARMEE. Le truc qui fait la guerre, qui protège les civiles, le truc composé de militaires qui ont bien plus tendance à se servir de leurs muscles que de leur cerveau. "Je vous laisse voir avec le soldat Greyze pour la paperasse et appeler un hôpital pour demander le renseignement que vous souhaiter ! Et je vous souhaite une bonne soirée."