Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Moi - Sip
- Délai maximum d'attente de réponse : 7jours
- Nombre de sauts de tours : 3
- [b]Autre : :3

1891

Élisabeth visitait une fois de plus l'église de son quartier. Elle s'était habituée à y aller mais les missions de plus en extérieur. Heureusement ou malheureusement, son bras était encore immobilisé à cause de la balle qu'elle avait eu dans l'épaule.

Ce jour là elle s'y était rendue hors des heures d'influences. La jeune femme avait prié pendant une bonne heure, restant silencieuse et joignant les mains le mieux possible.

La jeune femme remit sa cape bien et glissa son chapelet maladroitement dans une de ses poches. Celui ci glissa et tomba par terre sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle se dirigea vers la sortie, faisant son site de croix avant de partir.[/b]

"Zootrope". Elle utilise ce terme pseudo-scientifique qui voue au mensonge. Démons, la corrige-t-il assez rudement. Utilisez les bons termes. Certes, il ne voyait pas le lien entre un mendiant et sa description. Une bonne sœur gardait le silence durant toute sa vie, portait le voile et évitait également le contact humain. Cette femme faisait preuve d'une extrême naïveté à ses yeux. Et ne soyez pas si rapide avec vos jugements basés sur l'apparence. Rappelez-vous la parabole du riche et de Lazare.

- Désolée... C'est vrai... Mais en ce moment je suis méfiante, de ne pas faire attention m'a déjà coûté un bras. Excusez moi.

Elle frotta doucement son épaule ou les muscles étaient encore douloureux. Puis elle regarda la tasse de l'homme.

- Elle va être froide, vous devriez la boire.

Encore son bras. Son regard se repose sur la tasse de thé qui a cessé d’émettre de la vapeur. Pas froid. Tiède. Il ne sait pas vraiment comment tenir la tasse, une chose si délicate dans sa main. Ça ne lui va pas du tout. Votre bras. Ce n'est pas une question, ni même une remarque. Son intonation fait tout de même savoir qu'il essaye de savoir ce qui s'est passé.

Elisabeth le regarda prendre la tasse maladroitement. Elle sourit tendrement avant de lui montrer de sa main valide.

- Comme ça. Et c'est un démon qui m'a tirée dessus. Impossible d'utiliser l'épaule et donc tout le bras pendant un moment.

Un démon lui a tiré dessus ? Et le démon ? Mort ? Elisabeth semblait avoir trouvé un sujet de conversation qui poussait Pasha à ouvrir la bouche pour dire plus que oui et non. C'était son domaine, après tout.

Élisabeth sourit, voyage que cela attirait l'intérêt du jeune homme. Elle sortit des petits gâteaux et les posa sur la table.

- Non, pas encore du moins... Il a été enfermé et je pense que l'on lui soutire le maximum d'informations possibles.

Informations ? Son expression resta indéchiffrable (pas difficile vu que son visage restait à peine visible sous sa capuche). Il ne voyait pas l'intérêt de garder les démons en vie. Informations. Il n'y avait que des mensonges qui sortirent des lèvres de démons. L'idée qu'ils puissent les manipuler était une notion ridicule. Des ruses de l'Adversaire.

- Oui... Je trouve ça moi aussi particulièrement stupide. Il vaut mieux les tuer immédiatement.

Élisabeth poussa les gâteaux vers lui, l'invitant à en prendre un.

- Oh ?! Comme vous voudrez... Je pensais avoir votre compagnie un peu plus longtemps mais tanpis. Merci beaucoup de m'avoir ramené mon chapelet.

Élisabeth lui tandis doucement sa main pour serrer celle de l'homme.

Elisabeth le laissa faire, elle releva la tête et vit que sa capuche tombait. Aucune remarque ne fut faite vis à vis de la cicatrice, pas même un mouvement de recul.

- Un démon aussi je présume ? Si vous voulez, j'ai peut etre de quoi la cacher.

Non. Enfin, oui, un démon. Mais non, il ne voulait pas. Il replaça sa capuche convenablement sur ses mèches rousses. Elle ne lui voulait sûrement rien de mal, mais trop de temps s'était écoulé. Pasha brûlait d'envie de partir. Sans les formules de politesse, sans les longues conversations. Il ne voulait cependant pas la faire croire qu'il était un homme malpoli ou mal-élevé. Je préfère vraiment y aller, lui dit-il honnêtement.

- Vous devez être très occupé.

Elisabeth fouilla dans l'un de ses placards et en sortit un cache oeil.

- Hum.. Vous semblez gêné par votre visage donc tenez.

Elle lui mit dans les mains avant d'ouvrir doucement sa porte d'entrée.

Il avait refusé et le voilà quand même avec quelque chose dans la main. Si tous les moscovites étaient comme ça, il allait avoir dû mal à naviguer les endroits plus peuplés. .... merci, lui dit-il, pas sûr quoi d'autre il pourrait dire dans cette situation.

- De rien. Passez une bonne fin de journée. Si vous êtes dans le besoin un jour, venez frapper à ma porte.

Élisabeth lui sourit, tenant la porte ouverte.

Il allait sûrement se rappeler de cette porte, dans cette rue, dans ce quartier. Ainsi que les dossiers du bureau, le bras blessé et la dame qui avait offert insisté pour son thé. Cependant, si une chose était bien certaine, c'est que Pasha n'allait qu'ouvrir cette porte si l'ange Gabriel en personne vint lui dire qu'il en était obligé. Elle n'était pas méchante — bien au contraire — mais il n'était pas ici pour se faire des amis. Surtout sachant que les démons se cachaient partout, derrière chaque possible visage. Même celui-ci. Adieu.