CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Sip — Amorgein
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Autre : #ilfaitbeau #ilfaitchaud

Ça y est. La torture est fini. Thank god. Big B, un mutant avec le talent particulier de pouvoir guérir des blessures à une vitesse accélérée, était revenu à l'hôtel avant-hier. Après un long sermon de sa part, Dalton était en route vers la guérison. Aujourd'hui, sauf un gros bleu (si on peut nommer ça "bleu" sur son teint mauve) et une sale cicatrice, il n'y a pas grand chose qui prouve qu'il s'est pris une balle dans le ventre. À ce qui parait, la cicatrice va devenir moins visible avec le temps aussi, mais c'est beaucoup moins important pour D-Boy. Regagner sa liberté, c'est ça qu'est au centre de sa bonne humeur.

Se dégourdir les jambes après une semaine dans un lit, ça fait du bien. L'air frais et le soleil, ça fait du bien. Pouvoir faire des photos pour son compte Instagram où il se trouve pas dans la même position dans la même chambre, ça, ça fait vraiment du bien.

Le démon bleu profite du beau temps pour visiter Lava's Hideout, pas trop loin de l'hôtel. Lava, la proprio du bar, l'a ouvert y a sept ans pour offrir un endroit sans discrimination aux mutants à qui on avait interdit l'entrée pour les bars "normaux". Dire que c'est le coin préféré de Dalton c'est peu dire.

Il envoie un dernier tweet avant de remettre son iPhone dans la poche et d'ouvrir la porte du bar. Vous ne devinerez jamais qui est de retour...

"Yo ! T'en a mis du temps ?! Ca fait un bail !" La voix de Talfryn retentit du haut d'une des armoires du coin. Elle sourit, gavroche sur la tête, sac en bandoulière, jean, tunique, sandales. En vérité, elle n'est là que depuis quelques minutes, le temps pour elle de quitter son compte tweeter anonyme créé spécialement pour suivre la Crevette, puis la salle informatique de la bibliothèque et se rendre au pas de course au bar.

Heeeey. Il affiche un grand sourire quand il voit la p'tite. Après quelques "yo" et "salut" et "welcome back" de la part des vieux habitués du bar, Dalton s'approche de l'armoire sur laquelle Tal s'est propulsé. Elle est belle la vue, là-haut ?

"Grave, j'peux reluquer tous les décolletés plongeant du coin. Y en a de toutes les couleurs, c'est un véritable arc en ciel !" J'descends quand même d'un saut et je le regarde lui avec un sourire. J'suis contente de le voir, ça faisait trop longtemps et quand ça fait trop longtemps, bah je m'inquiète un peu. "Tu m'offres un verre ?"

Ça dépend. Il la prend par les épaules et la pousse vers une petite table libre près de la fenêtre. Soleil — visage. Le démon est comme une plante aujourd'hui. Ça dépend. Un verre de quoi, mam'selle ? Un coca il veut bien, mais son instinct de grand-frère l'empêchera toujours de lui offrir une bière tant qu'elle a moins de 21 ans... 18 peut-être.

"Un virgin mojito mais avec de la limonade parce que le Perrier ou le Schweppes c'est immonde." Elle s'assied tranquillement sur la chaise qu'on lui montre, met ses pieds sous la table, s'amusant à balancer sa chaise, jouant avec la gravité SANS utiliser son pouvoir. "Alors qu'est ce que tu racontes ? Il t'es arrivé quoi ?"

T'as entendu, Atlas ? Virgin mojito. Dalton point vers la tête de Talfryn avant de s'asseoir en face d'elle. Il lui lance un regard indigné plutôt exagéré quand elle lui pose la question. Genre t'as pas suivi l'histoire sur Twitter ? Faut que tu me trouves un meilleur mensonge.

Ok, ok. Il secoua la tête, un sourire amusé collé aux lèvres. Mais d'abord faut que tu me dises un truc beaucoup plus important... Il se pencha vers l'avant, un coude sur la table. Son regard devint sérieux, comme s'il avait un grand secret à lui raconter. ... quand est-ce que tu vas arrêter de m’appeler "crevette" ?

Elle se penche en avant dans un "toc" sonore lorsque les pieds avant de la chaise touchent le sol, puis elle le fixe avec le plus grand sérieux. "Ja-mais. Plutôt crever la gueule ouverte façon poisson rouge." Elle lui fait un clin d'oeil complice, vole une bise et se remet en arrière comme pour se mettre à l'abri.

D-boy lâche un soupire quand il se recule sur sa chaise. Je plains déjà ton futur copain. Il fait apparaître son iPhone sur table dans un p'tit pouf de téléportation. Je commence du début ? C'était pas une histoire terriblement longue, mais Dalton avait l'esprit créatif. Un petit événement de rien du tout pouvait très facilement être déformé en one-man show avec sa soif incomparable d'être sous les feux de la rampe.

"Tu peux commencer par le milieu mais je risque de pas suivre et je connais déjà la fin." Elle lui tire la langue, ne fait pas de remarque sur le petit copain. C'est pas son truc, les petits copains. Les garçons de son âge sont trop con, les plus vieux pensent qu'au sexe. Les encore plus vieux sont illégaux et pas intéressés par les gamines.

Il adore quand elle fait sa maligne. Le temps passé avec Sion c'était 80% de rires et 20% de marcher sur des œufs. Après deux ans il avait plus ou moins compris qu'elle n'était pas super heureuse avec sa situation familiale... mais qui traîne avec Dalton sait que la moitié de ses conversations s'articule autour de sa famille. Ok, bah, ça a commencé avec Foxxi qui a enfin quitté le nid. Il est venu nous rejoindre à la confrérie. Il lui lance un regard comme pour dire "Et toi ? Grand temps aussi, hein ??"

"Aha ! Victoire ! Bravo ! Et donc t'as fait la nourrice H24 pendant trois semaines ou y a une suite ?" Même pas elle l'a vu le regard. Mais cette fois, sa gaieté est un peu forcée, comme si elle cachait d'autres réflexions plus ou moins agréables.

Il prend deux secondes pour s'imaginer la tête de Foxxi s'il ose lui donner une baby-sitter qu'est clairement plus jeune que lui. #Priceless. Ok, sûr qu'il va le faire maintenant. Deal. Il prend une gorgée de son verre avant de continuer. Bref, donc on s'est baladé un peu en ville pour rattraper le temps perdu et tout et tout, et monsieur m'arrête pour dire qu'il a faim. Vu que j'suis un mec vraiment trop cool (comme tu l'sais bien), je l'ai donc emmené au T.G.I. Tu sais, celui à 7th Avenue.

"Ah ouais, tu t'es pas foutu de sa gueule. Un truc à compenser ?" L'histoire l'intéresse alors la chaise fait "poc" à nouveau alors qu'elle se remet droite et la jeune fille prend une autre longue gorgée de son cocktail qu'elle aime d'amour. Le sous entendu à la con aussi, elle l'aime d'amour. Elle se sent plein d'amour ce soir. Sûrement ce moment du mois.

Bien sûr que j'me suis foutu de sa gueule. Qu'est-ce que tu crois ? Gentiment, juste. Il a l'âme sensible, ce petit :') Il reprend l'histoire. Alors, avant que tu m'dises que je l'ai cherché et tout, je t'assure— non... je te jure, que j'avais pas l'intention de provoquer quoi que ce soit. Mais quand on me traite de déchet — quand on traite son p'tit-frère de déchet surtout — j'vais pas faire comme si j'ai rien entendu, hein. C'est pas son genre, ça.

"Je suppose. Ils ont gagné ?" Elle comprend qu'on puisse vouloir se battre. Elle, elle a déjà frappé des crétins qui la faisait chier dans son lycée. Des dindes principalement. Melissa pour ne pas la nommer. Parce que la violence, c'est quand même beaucoup moins fatiguant pour faire tomber les Reines de Prom que de le faire à la manière féminine en misant sur la popularité. Par contre, perdre, ça, elle cautionne pas trop. Voire pas.

Je dirais pas ça. C'était un carnage après les renforts. Ils ont appelé les flics, les cons. À cause d'une conversation, tu t'imagines ? Ok, j'ai p'tet fait mon chieur et c'est pas comme si j'ai fait d'mon mieux de la rendre à l'aise (mais en même temps elle le méritait trop pas la connasse), mais les flics ? On sait comment ça termine ces histoires. C'est toujours les mutants les coupables. Y'en a un qui a failli tirer dans Foxxi. Ca le rend furieux rien qu'en y pensant. Je l'ai sorti de là, mais c'est moi qui me l'ai pris.

Elle grimace, elle s'inquiète. "Ils t'ont bien soigné chez tes potes ? Pas de risque d'infection ? Et Foxxi est pas trop traumatisé ?"