Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Moi, illy, moi, illy ad vitam aeternam ? Nan ?
- Délai maximum d'attente de réponse : Trois semaines ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : un an + 6 mois auparavant (C'est a dire en plein hiver sibérien ♪)

Du blanc, trop de blanc. Il drape les végétaux, les animaux. Le sol, le ciel, jusqu'au flocons qui gravitent nonchalamment entre les deux zones. La seule tache de couleur reste la voie ferroviaire qui tranche dans le blanc sibérien. Loin d'être glacés, les rails sont tièdes, il vont même jusqu'à repousser le gel sur quelques centimètres, juste ce qu'il faut pour qu'on puisse entrevoir des vestiges de végétaux que la tundra n'a pas emporté.

Drapée dans mes couches de vêtements blancs, je soupire en constatant qu'ils entravent le moindre de mes mouvements. L'idée de les retirer est inenvisageable par ces -15 degrés. En soit, j'ai l'impression que les zootropes polaires me narguent avec leur forme hyper adapté à cet environnement hostile. Mais je dois virer ces pensées parasites, me concentrer sur l'arrivé prochaine du train. Je rejoins le cerveau du groupe. Fin' surtout le type qui s'occupe du maigre aspect technique de l'opération. C'est donc sans la moindre gêne que je l'aborde.

"Salut ma belle, le feu d'artifice est programmé pour quelle heure ? ♪"

"Pas plus d'une gorgée de thé." On sait pas dans quel état est leur estomac. Petit silence. "On doit attendre le reste de la troupe t'facon, mais ils survivront. Ded en est pas a son premier". J'ai pas envie de rester bras ballants en affichant un air grave. Je m'adosse au parois glacé du wagon pour commencer un semblant de discutions. " De ton coté ça s'est bien passé ? ♪ "

Dans un même geste on se retourne vers l'entré prêt à tirer. Mesure préventive. Mais ca ne coupe pas la conversation en cours "Deux types. J'ai fait de meilleurs scores dans ma vie j'imagine ♪" Je me met paresseusement a couvert pendant que la lourde porte s'ouvre dans bruit pesant. La mains sur la gachette

Je me détends, refermant doucement la porte derrière l'ours. "Tu tombes bien, j'ai justement besoin d'une bouilloire sur patte. ♪" L'ours à l'air de pas apprécier l’appellation et me lance un mouvement de la tête vexé. Son regard devient meurtrier quand je lui tire la joue, amusée par sa réaction. "Yuli, t'as de quoi arnaché les deux sur la boule de poil ? ♪" Notre monture se grogne face à la plaisanterie, tandis que je lui tourne le dos nonchalamment pour rejoindre le cerveau.

Pendant qu'il n'est pas la, je titille encore la susceptibilité de l'ourson a grand renforts de surnom meugnon ♪ Quand le puant se repointe dans le wagon, je l'observe porter son bordel. "C'est toi le cerveau du groupe mon choux ♪ " Sur ce j'observe les silhouettes aux environs par une petite fenêtre. Arme en main par prudence.

Dehors, la neige s'est alourdie et la brume commence s'épaissir. Ça annonce rien de bon pour la suite des événements, foutu climat. "Ok, mais grouille toi ma caille. En espérant que ça soit pas trop lourd pour toi un sac d'os ♥ " Je saisis la sangle a deux mains, guettant toujours le moindre bruit. J'aime vraiment pas ne pas avoir une arme dans mes mains

Je peux pas vraiment piocher dans d'autre épaisseur de vêtements. Du moins pas sans crever de froid. Bon, reste plus qu'à espérer que ça leur suffise. J'ouvre la porte et le vent s'engouffre dans la pièce. Pour la provocation, j'ajoute une tapette sur le flanc de notre copain carnivore. Puis je ferme la marche, l'arme à la mains si l'on doit affronter autre chose que ce temps de merde...

Helmut ria de la plaisanterie puis ajouta du haut de son accent allemand : "Pas de perte à signaler. Saskïa est un peu abimée, mais je me risquerai pas à la prendre en pitié." Derrière lui, la fille blessée aux long cheveux brun nous offre un sourire garnis de croc pointu. Tss... Crâneuse, moi aussi j'aurais voulu que mon animal fétiche ait un sourire classe.

"La milice est un peu longue à la détente. Et je doute qu'ils se risquent à débarquer en plein prémisse de blizzard ♪". Par défaut de chouquettes je joue avec mes clopes, miraculeusement sèche. "Cependant patron, nos missions diffèrent, je vais devoir ramener ces deux là à Doc'. Vivants, de préférence ♪" Haussement de sourcil du patron allemand " Et avec quel transport ? On peut pas se permettre de te laisser un véhicule." Je me renfrogne sous la réponse trop pragmatique à mon gout.

Je hoche négativement la tête. Même conduire des véhicule me rebute. D'habitude je m'arrange pour embarquer un pigeon. Souvent un petit nouveau plein d'ignorance et prêt à être bizuté. Mais si le pigeon se présente de lui même... ♪ "Hell' il peux déserter vec' moi ? ♪" L'allemand tique. Je ne sais pas si le surnom le rebute plus que la formulation. Mais apres un petit silence il fait brièvement signe que oui. Pauvre Yuli'. Y' va devoir me supporter ♪

Une fois le bruit du moteur proche, je sors du wagon en portant l'homme conscient. C'est étrange comment sa légèreté me parait insupportable, je sais pas trop pourquoi. Un aller retour plus tard, j'entre moi même dans le véhicule avant de simplement ajouter à Yulian, toute légerté douchée "Au QG."