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La soudoyée ¤ Assassin privée de Kami-sama
Siparti
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SipartiVen 02 Juil 2010, 22:18
Réputation du message : 100% (7 votes)

Presente toi banane flambee


Prénom : Sip
Age : *1993
Activités : Conquérir le monde
Centres d'intérêts : Euh... bah, conquérir le monde.
Où j'ai trouvé le forum : Caché sous mon lit !
Un petit mot pour Nano. ? : Jamais
Activité à Prévoir :  Je déserte demain

Bonus : Je suis pas francophone de base (néerlando-anglophone). J'ai commencé à écrire sur les forums RP français justement pour améliorer cette langue. Par conséquence, il y a souvent des anglicismes dans mon RP ou des petites erreurs de conjugaisons/vocabulaires. Je préviens !


Domino Dalton Emmett Ryot Navi
Zen Jem Pasha Sana Pavel



FORMULAIRE #458-ZERTI-548-LAMA-5


avatar

Prénom et nom : Dominga Trinidad Decosta (les élèves m’appellent Domino)
Date de naissance (âge) : 17 août 1980 (36 ans)
Lieu de naissance : Cali, Colombia

Adresse mail : dominga.decosta@bruxia.com
Fonction ou activités : professeur d’EPSNFME

Artiste préféré : Adrian Wilkins



Où se trouve votre tatouage ? Mon tatouage shamanique est dissimulé entre mes autres tatouages au bras droit. Entre les fleurs et les poissons, les fines lignes du tatouage se remarquent à peine, mais quand je lance des sorts ça pop ! L’illumination est top pour ça (et mon tatoueur aussi).

Avez-vous d'autres Shamans dans votre famille ? Nope ! Mais j’ai beaucoup de connaissances. Genre le gamin des voisins je le connais depuis qu'il est bébé. Maintenant c'est mon élève. C'dingue !

Êtes-vous en contact avec votre famille ? Ma mère m’envoie des mails tous les trois jours (ne me demandez pas pourquoi). Mon père m’appelle pour les anniversaires, mais vu le nombre d’emails de mama j’ai l’impression d’entendre parler de lui tous les trois jours aussi. C'est comme si on se voit. Et avec les sœurs on a un groupe WhatsApp. Même abuelita est dispo sur WhatsApp en fait. Y'a juste les parents qui ont raté une étape.

Que pensez-vous de votre Esprit Cardinal ? Je ne vais pas me battre avec l’Esprit du Tri, il fait très bien son taf !

Quelle a été votre première expérience avec les Esprits ? Pfiou. J’ai besoin d’invoquer l’Esprit de la Mémoire parce que j’ai un mal fou à me rappeler ! Peut-être l’Esprit des Bulles quand j’étais dans le bain avec mes sœurs ? Une petite chose qui flottait heureusement parmi les centaines. Mes sœurs me charrient encore aujourd’hui avec la hada que je jurais voir quand on se baignait.

Quels sont vos Esprits préférés ? Ceux que vous invoquez le plus souvent ? Tous les Esprits qui peuvent donner un petit feu (pas littéral, je vous assure) sous les fesses de mes élèves. T’es pas motivé à courir ? Je vais te donner la motivation, attends un peu ! Ha ha ha ! Après faut voir ce qui motive un élève. La peur en général, ça marche très bien. Ou sinon un truc délicieux qui les attend à la fin du parcours. J’ai mes petites stratégies.

Croyez-vous au retour de Julio ? Je suis pas certaine qu’il est un jour vraiment parti, mais je sais pas si je crois à son retour non plus.

Que pensez-vous de Favelras ? Pas grand-chose. Je me contente de vivre ma vie. Je pense pas trop aux Esprits Cardinaux pour être tout à fait honnête (désolé Nuruk). Ils sont trop absents pour que je m’inquiète de leur sort. J’imagine qu’ils ont mieux à faire de lire les formulaires de l’Administration aussi.

Quels sont vos antécédents avec l'Esprit de la Révolte ? Il y a eu une journée dans ma scolarité à Bruxia où on avait instigué un petit coup d’état à la cantine pour réclamer plus de pudding, mais j’étais jeune, insouciante et j’avais soif de pudding. J’en suis, encore une fois, madame l’Esprit, vraiment désolé.


Je sousigné(e) Madame/Monsieur/Esprit Dominga T. Decosta né(e) le 17/08/1980 à Cali, Colombia déclare sur l'honneur d'avoir pris connaissance des 1 786 règles shamaniques pour l'entrée à Bruxia.
Signature :
Signature




#DDevil


X-Men

• Prénom et Nom : Dalton Dreiser
• Nom de code : Le Démon Bleu/Mauve, D-boy, D-Devil
• Age : 24 ans
• Race : Mutant
• Alignement : Magneto
• Métier : Squatteur et célébrité internet
• Pouvoir : L’exotéléportation (= téléportation externe)

En gros, il est capable de téléporter d'autres gens et des objets, mais pas lui-même. Pour les petits objets, ça se passe en un clin d’œil et sans transpiration. Des objets "lourds" et grands, ça lui demande déjà beaucoup plus d’énergie. Pour la téléportation de mutants/humains, Dalton préfère avoir un contact physique pour les téléporter vers un autre endroit parce que ça le rend plus facile pour lui, mais c'est pas obligatoire pour une téléportation.

Bonus : la sensation de se faire téléporter n'est vraiment pas agréable et mène souvent à la nausée, l'envie de vomir et le vertige.

Enfin, à ce stade, il n'est pas capable de téléporter des gens et des objets hors de son champs de vision. Il a déjà tenté plusieurs fois (et il continue de s'entraîner dessus), mais étant donné que 70% des objets ne terminent pas là où il a essayé de les téléporter, mieux vaut pas tester sérieusement sur un être vivant.
La vitesse d'un objet peut aussi influer sa téléportation. Un objet statique (p.e. une cannette de coca sur son bureau) est plus facile à téléporter qu'un objet dynamique (p.e. une balle qui sort d'un flingue). C'est comme attraper quelque chose qui fonce vers toi à grande vitesse : quasiment impossible. Son temps de réaction n'est pas assez rapide en ce moment.




Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Ça dépend. On parle de la taille de ma b—aïe ! Pas taper. Ok, donc. Euh. Bien entre les deux, dieu soit loué. Un peu plus grand et j’aurais vraiment ressemblé à un monstre :D

- T’as des signes particuliers ? Hahahaha ! Tu rigoles, hein ? Nan ? Bah, je commence par où ? Ma peau mauve ? Ma queue fourchue ? Les p’tites cornes sur mon front ? Mes oreilles pointues ? Mes belles canines ? Mes longues griffes ? Bref. Je ne suis pas Jean-Pierre. Mais tout ça ne m’empêche pas d’en ajouter ! J’ai un piercing labret, deux trous dans l’oreille à droite et euh… disons que y’en a aussi dans des endroits à ne pas citer. C’est plus propre.  

- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Les joggings, c’est tellement confortable, hein ? Stop. Je sais ce que tu vas dire, mais tu ne sais pas comment je les porte. Il y a des joggings, et puis y a des joggings stylés. Et ouais. Faut savoir comment être branché et confortable à la fois (et moi je le sais). Franchement, j’en ai la masse. Et assez de T-shirts pour en porter un différent chaque jour de l’année aussi, tiens. Sinon, s’il fait trop froid pour sortir en jogging, ils se transforment en jean. J’ai des vêtements moins sportifs aussi (= non pas que je fasse du sport), mais ils sortent si rarement de mon armoire qu’ils prennent la poussière. Après, j’ai mes cheveux attachés 24h/24 7j/7, aussi. Sauf quand je dors ou que je prends une douche. 16h/24 donc. Je sais, je sais. Je t’entends déjà : si mes cheveux longs me font chier, pourquoi ne pas les couper ? Parce que c’est stylé.

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Mon iPhone 5s. Toujours. Du lit aux chiottes, en passant par le bar. C’est mon bébé.


Dalton
Art by Andaglas

Interview avec Fox News

- T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? Facebook, Twitter, Tumblr, YouTube, Vine, Instagram, Pinterest, Flickr, Foursquare, Snapchat, Google+, Skype, Tinder, Grindr, WhatsApp… mais j’suis pas geek, j'suis branché.

-Ta famille est cool et fonctionnelle ? *bruit de pet*

- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Comme vous aurez pu deviner, j’aime bien les réseaux sociaux. Et je n’exagère pas. C’est une habitude que j’ai prise et je ne suis pas prêt de la perdre. Ces p’tits cons ne voudraient rien de plus que me voir arrêter de poster dix selfies par jour. Les mutants ne peuvent pas passer sur internet, apparemment. Et c’est pour ça que je le fais :D

Bon, après, j’avoue, savoir que plus de 30 000 gens sont intéressées par ce que je fous chaque seconde de la journée, c’est pas mal (et ça paye), mais à la base, je faisais ça juste pour m’amuser. Et puis, depuis qu’on est plus obligé de rester derrière l’ordinateur pour être connecté à l’internet (merci monsieur smartphone), j’ai une vie sociale IRL aussi. C’est plus fun de voir quelqu’un qui fait des trucs plutôt qu’un ermite, nan ? Resto, bar, sortie en boîte, visiter les canards des parcs ; se battre avec des humains qui se sentent agressés par ma présence, souffrir de la discrimination parce qu'on refuse de me servir au snack-bar, tuer quelques membres de la LIRAH, bref. Trucs normaux quoi.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Journée normale ? Hm. Me lève vers 11h, vérifie ce qu’il y a de neuf dans mes apps, fais ma bouffe, instagram ma bouffe, mange ma bouffe, met à jour mon statut Facebook, répond à quelques asks et messages privés, fout ma vaisselle dans le lavabo, prend une douche, m’habille, check YouTube, instagram ma tête, accepte les nouvelles demandes d’amis, regarde ce qu’il y a sur le planning (si c’est une journée normale y’a rien), chat avec quelques gens, sors pour aller manger un truc, met à jour mes statuts, filme un truc en marchant, gagne un duel verbal contre un humain qui me lance des regards malsains, prends sa tête en photo et l’ajoute dans ma collection d’humains-nazes-qui-puent, commande ma bouffe, instagram ma bouffe, mange ma bouffe, regarde qui est dans les environs parmi mes abonnés pour voir si j’vais faire un truc, fais un truc, filme le truc, prends des photos du truc, relate le truc sur mes réseaux sociaux, va boire un verre dans le Monster Pub, répond aux questions qu’on m’a posé entre temps, boit un autre verre, flirt un peu avec les mutants qui ont une belle tête, boit un autre verre, instagram ma tête, retourne à l’hôtel en regardant mon mur Facebook et quelques vidéos virales sur YouTube, embête mes potes, organise le planning de la journée suivante (parfois on fait des trucs), fais de la bouffe, instagram ma bouffe, mange ma bouffe, lance ma vaisselle dans le lavabo (quelqu’un d’autre la fait toujours), retourne dans ma chambre, réponds à quelques questions et demandes d’amis, m’active sur Twitter, regarde les nouvelles tofs sur Tinder et Grindr, rends quelques humains furieux en disant quelque chose de très provocateur sur Twitter, me marre aux réactions, baille, prends une photo, enlève mes vêtements et me fout dans le lit, change mon statut, lit des VDM, pense à ma VDM, va dormir.

Fuck ça fait un pavé. Bref.

- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? La vérité. Ce que Magneto dit depuis des années : nous sommes le futur. Adaptez-vous, ou on le fera pour vous. Ah et je dirais coucou à mes p’tits frères et ma p’tite sœur.

- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Oh que nan. Pourquoi retourner vers un stade moins évolué ? Téfou.

Moi, Moche et Mutant — 06/05/2014


Woah, putain. 35 k. Ça fait un sacré putain de paquet de gens ça. Dire que j’ai commencé ce bête truc à cause du harcèlement de Queenie. Bon, comme promit, aujourd’hui, je réponds à vos questions fréquentes (et moins fréquentes).



ASKED BY Cece126 : « Dalton, cé ton vrai prénom ou cé un pseudo parce que tu kiff bien Lucky Luke ? »

Euh… tout d’abord : je n’aime pas Lucky Luke. Rien à voir. C’qui votre source, les gars ? Bref, pour répondre à ta question : nan, ce n’est pas un pseudo. Je m’appelle vraiment Dalton. Ouais, comme les frères Daltons dans Lucky Luke, comme tu dis, mais si quelqu’un est fan, ça doit être mes parents biologiques.


ASKED BY PrincessePeeech : « Je voulais savoir… avant tu parlais beaucoup de Queenie… mais maintenant t’as arrêté depuis un moment… qu’est-ce qui s’est passé… ? …Et tes frères et ta sœur ? »

Alors, pour les gens qui ne sont pas au courant, Queenie c’est la meuf jaune là. C’est la mutante qui m’a trouvé entre les poubelles quand j’avais... pas sûr… quelques mois peut-être ? Elle m’a recueilli – comme elle l’a fait pour les autres plus tard – et m’a élevé. Techniquement, elle est la chose qui ressemble le plus à un parent, mais vu qu’elle va m’étrangler si elle lit ça, je précise qu’elle est plutôt comme une grande sœur. (Ou une vieille tante avec 15 ans de différences. (Hahaha, j’vais me faire botter le cul…))

Enfin. Je dévie.

Si je parle plus de Queenie, c’est tout simplement parce qu’elle n’est plus là. Pas ici, j’veux dire. J’ai quitté le nid à 13 ans, quand j’en avais marre de me cacher comme un poltron. Ne vous méprenez pas, hein. J’apprécie tout ce qu’elle a fait pour moi (ça demande des couilles d’élever quatre gosses mutants), mais une vie en cachette, ça n’a jamais été quelque chose pour moi. Du coup, dès qu'j’ai pu sortir de là, je l’ai fait. Elle ne me le reproche pas. Elle a toujours compris. On est toujours potes. C’est juste qu’elle reste dans son appart de 3x3 avec les gamins, et que moi j’ai saisi l’opportunité de me casser.

Pour ce qui est de mes faux-frères et ma fausse-sœur, même chose du coup. Ils doivent toujours être avec Queenie. Se cacher dans l’appart et sortir couvert de la tête aux pieds, vu qu’ils sont tous comme moi (= mutants physiquement). Mais vu que ça fait quand même 11 ans que je suis parti, ça se trouve ils ont trouvés d’autres endroits où aller. J’en sais rien.


ASKED BY JohnnyLaMenace : « T’as pas des envies de tuer tes parents ? Les miens ne sont déjà pas super et tout ce que j’ai c’est les iris de reptiles… Les tiens t’ont même pas donné une chance, quoi. Carrément abandonner… »

Bah, écoute, bonhomme : si.


ASKED BY DrWhodunnit : « tu kroi que té mieux que nous parceke té violet mais on ai mutants aussi »

1. J’ai mal aux yeux.

2. Ouais. Je suis mieux que vous. Et pas parce que contrairement à toi, je sais comment écrire, mais parce qu’en effet, je suis mauve. Avant que tu commences ton speech de faux-raciste, je te demande de te placer un peu dans mes chaussures pendant une seconde. Imagine que tu te réveilles avec une peau bien mauve, des cornes de démons sur la tête et une queue (pas celle-là, pervers) qui n’inspire pas confiance au-dessus des fesses. Imagine que tu dois sortir tous les jours et, en plus des insultes régulières d’humains hypocrites, tu dois aussi supporter les vade retro satanas, les crachas aux pieds et les petites croix de mémés de la part des religieux. C’est fun, je t’assure. Et ça à chaque putain de fois. Alors n’essaye même pas de me dire que tu as la vie difficile, espèce d’hypocrite. Bouhou, parfois quelqu’un a peur de toi, mais tu peux marcher dans la rue en paix, enculé.  


ASKED BY ilovesterek : « Comment tu fais pour être fier de ton apparence ? Perso j’ai trop du mal à m’y faire >_< J’me sens mal à l’aise dans ma peau. »

Figure-toi que je n’ai pas toujours été ok avec mon apparence. Les premières années de ma vie, je me suis senti comme un monstre. Un freak de la nature. La créature de Frankenstein. Une grosse merde de—enfin, on se comprend. Le premier cap à passer, c’est de réaliser que y a rien de mal avec ton apparence. Y a des gens moches, y a des gens beaux, y a des mutants. Perso, j’suis persuadé que ma naissance s’est passé comme ça :

Siparti Originstory

Commencer ta vie par l’abandon, ça n’aide pas trop pour la confiance en soi, on est d’accord ? Donc, vraiment, première étape : accepter que tu es qui tu es, et que c’est ok d’être comme ça. Une fois que c’est fait, tu peux passer à l’étape suivante : foutre les lunettes de soleil, gros pulls à capuches et gants très loin dans la poubelle. Plus besoin de se cacher. Plus besoin d’avoir honte. T’es une mutante, putain ! T’es la preuve vivante que la race humaine, c'est du passé. T’es la prochaine étape dans l’évolution. Ça ne se cache pas des trucs comme ça. Ça se montre. Après, je te conseille de trouver des gens comme toi (mais vu que t’es abonné à mon blog, c’est déjà fait). Rejoindre la troupe de Magneto a été la meilleure décision de ma vie. Voir le nombre de mutants qui n’en ont rien à foutre du monde, c’était vraiment la révélation dont j’avais besoin à ce moment-là. Le reste c’est venu tout seul.


ASKED BY Sakuraix3 : « loool pq ton pseudo c blue devil alors que t mauve ?? xD xD »

T’es un p’tit malin, dis-donc.


ASKED BY Invité : « PLAN CUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUL <3 <3 <3 »

Du calme, la populace.


ASKED BY Leelou27 : « Cékoi ton pouvoir ? °^° »

Hahaha. T’es nouvelle ici, hein? Tout d’abord, j’appelle ça un talent, pas un pouvoir. Le mot pouvoir donne l’impression que c’est quelque chose qui vient naturellement sans travail du tout — et cette impression est fausse. Nos talents exigent beaucoup (trop) de boulot, meuf. C’est comme faire du sport, jouer d'un instrument ou faire des dessins. Ça demande de la discipline, un contrôle de ouf et faut continuer à s’entraîner pour le restant toute sa vie.

Bref. Mon talent à moi, c'est l’exotéléportation. Tu sais, le talent dont tout le monde rêve ? Pouvoir se déplacer sans bouger ? Et bah c’est pas ça ! C’est la version légèrement plus nulle. Au lieu de me téléporter partout, je téléporte des objets et des gens de l’endroit X à l'endroit Y. C’est pratique quand on a la flemme de marcher vers le frigo pour se prendre un coca, mais ça aurait été cool si j'avais pu être encore plus fainéant et ne plus jamais avoir à marcher de ma vie. Hélas.

Au stade où je suis, j’arrive à déplacer des objets de la taille d’une voiture (mais faut pas exagérer avec le nombre de voitures à déplacer dans une journée (je ne suis pas un valet)) et deux gens max sans avoir trop mal à la tête. Pour ce qui est de la distance, ça dépend du poids de l’objet, mais je gère pour tous les endroits que j’arrive à voir. Si je dois déplacer quelqu’un d’une chambre à une autre, c’est plus difficile. Le nombre de canettes de coca qui a disparu dans le grand néant… mieux vaut ne pas me demander ça.
Et avant que quelqu’un le demande : oui, je sais que mon talent n’a rien à voir avec mon apparence. Parfois ça se passe comme ça. Ce n’est pas parce que tu ressembles à Beyonce que t’as directement une voix d’ange. Même chose pour les mutants, capiche ?


ASKED BY Magnetol0ver : « Comment tu t’es fait recruté ? »

Ah, si seulement je pouvais te donner une histoire géniale. La réalité est plutôt banale. Je me suis fait accoster au parc par une mutante recruteuse. J’ai dit oui. J’suis parti. C’est tout.


ASKED BY Fckdapolice : « Vu toutes les news qu’on voit à la télé, j’me demandais si t’avais déjà tué quelqu’un… »

Evidemment.


ASKED BY skullcracker : « Pourquoi Magneto ? Il veut tuer tout le monde. Y’a des innocents aussi, t’sais. »

Faux. Ne rien avoir contre les mutants ne veut pas dire être innocent. Soutenir les mutants de loin ne veut pas dire être innocent. Se taire ne veut pas dire être innocent. Au contraire. En restant passif, tu choisis un côté. Le tien. Et si t’es humain, bah c’est le côté des humains que tu choisis.

Puis, soyons honnête. La paix entre humains et mutants, c’est un rêve. Et comme la plupart des rêves, il ne va jamais se réaliser. Tant qu’il y a une personne sur cette planète qui est anti-mutant, je serais anti-humain. La paix est seulement possible avec l’anarchie. La destruction totale d’une race inférieure. Alors, pour ça : Magneto.


ASKED BY LestatRulez : « Hum. T’as pas peur de te faire prendre par la LIRAH ? Tu racontes presque toute ta vie sur les réseaux sociaux.. »

Pfff. La LIRAH. Ils peuvent toujours essayer. Ceci est une invitation officielle, d’ailleurs.



Bon, c’est tout pour aujourd’hui, les cocos. Ce n’est pas tout mais j’ai des trucs à faire. Si vous avez encore des questions, c’est dans le box en-dessous de la page qu'il faut être. Comme d’hab, le spam sera supprimé directement.

N’oubliez pas de vous abonner à mon blog si ça vous intéresse. Sinon retrouvez-moi aussi sur :

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VINE: DaltonDevil



Emmett


X-Men

• Prénom et Nom : Emmett Jonathan Reed
• Age : 41 ans
• Race : Humain
• Alignement : LIRAH
• Métier : Directeur du marketing pour Reed Enterprise




Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Avec ses 1m86, Emmett est plus grand que la majorité des New Yorkais. Il est grand, mais pas imposant. Dans une ville remplie de touristes, il ne se fait donc pas immédiatement remarquer. Tout le monde a l’air grand à côté des japonais, et tout le monde à l’air petit à côté des hollandais.

- Il a des signes particuliers ? Il a une légère cicatrice sous le menton, issue d’un échec total suite aux explications de son grand-frère du procédé à suivre quand il devait se raser pour la première fois.

- Décris-nous un peu son style vestimentaire : Son armoire est divisé en deux sections. La section du fils des Reeds et la section d’Emmett. D’un côté il y a les costumes, les chemises, les cravates, les trenchs avec col fourrure synthétique, les Rolex et les chaussures de ville propres et cirées. De l’autre, il y a les pulls de laine, les chemises de bûcheron, les parkas, les chaussures de marche caterpillar et la barbe de trois jours.

- Y a-t-il un objet qu'il porte toujours sur lui ? Ses clefs, son portefeuille, son portable. Un briquet et un paquet de clopes. Un jeton en bronze, représentant ses six ans de sobriété. Malgré son divorce, il porte toujours son alliance.


Emmett
Art by Tennilles

Interview avec Fox News

- Il a Facebook ? Twitter ? Tumblr ? Il est geek ? Il a LinkedIn, mais c’est bien tout. Emmett n’est pas du genre réseaux sociaux. Il a un smartphone et utilise bien sûr des applications, mais pas de là à dire qu’il est ‘branché’. Il est assez doué pour la technologie, sans nécessairement devoir savoir comment marche Instagram.

- Sa famille est cool et fonctionnelle ? Elle l’était. Ça fait cependant tellement longtemps qu’il n’a plus de famille au sens propre qu’il préfère ne pas en parler. Pour ce qui est de ses parents et son grand-frère, il n’y a rien de plus traditionnel. Ils sont riches, protestants, conservateurs, républicains, racistes sur les bords. Emmett sait bien qu’il leur doit la plus grande partie de sa vie : sa position dans l’entreprise, ses moyens financiers, son nom de famille qui ouvrent des portes fermées aux autres… mais d’un autre côté il n’a pas toujours ressenti le même genre de convictions. Après, c’est pas comme s’il s'y était opposé non plus.

- C'est quoi ses passe-temps, dans la vie ? Emmett aime les longues promenades. Parfois, quand il a besoin d’une bouffée d'air frais et que l’envie lui prend, il se rend vers Minnewaska State Park ou Peekamoose Mountain pour une escapade de week-end avec son husky, Osha. S’il doit rester en ville, ça lui arrive de venir visiter son neveu qui n’habite pas trop loin à l’improviste. Juste pour s’assurer qu’il ne fait pas trop de bêtises.

- Une journée normale, pour lui, ça ressemble à quoi ? La journée commence toujours par un café et une cigarette. Ensuite, il sort le chien à Central Park pendant une petite heure. Il passe la plupart de sa journée derrière son écran d’ordinateur pour le boulot, relié à son portable ou Skype pour les réunions nécessaires. S’il a le temps, il cuisine, sinon il commande un truc à livrer. En fin de journée, il fait encore sortir le chien, il regarde les nouvelles au JT, prend une douche et c’est direction le lit, où Osha vient le rejoindre, roulé en boule à ses côtés.

- S’il pouvait passer dans le journal de 20h, qu'aurait-il à dire ? Parler devant la caméra, c’est plutôt un truc de son grand-frère. Emmett a toujours eu plus de recul sur la scène, préférant largement rester derrière le rideau. Il voudrait donc ne jamais apparaître à l’écran. S’il pouvait faire passer un message, par contre, ce serait sûrement quelque chose relié à l’importance du contrôle et de la régulation des mutants qui, même sans spécifiquement le vouloir, représente tous un danger pour la société.

- S’il pouvait devenir mutant, il le ferait ? Non.

Histoire (courte)

Une première impression est faite en sept secondes.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 1973 (1 jour) :
C’est surtout de la surprise. C’est les pleurs du bébé qui font soupirer la mère de soulagement. C’est le père qui porte un nouveau-né dans ses bras pour la deuxième fois en neuf ans. C’est un garçon. C’est de nouvelles attentes pour la famille des Reeds.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 1983 (10 ans) :
Pour certains c’est un garçon bien soigné. C’est de bons vêtements, avec des cheveux peignés sur le côté, comme il faut. C’est quelqu’un de silencieux et plutôt en retrait, pas comme son frère qui semble être au centre de l’attention familiale. Les sept secondes de Maxwell sont bien différentes. Les sept secondes d’Emmett Reed c’est des bonnes notes. C’est la politesse. C’est un enfant si bien éduqué.
Pour d’autres c’est les pansements aux genoux qui cachent des égratignures. Pour eux, c’est possiblement aussi les regards qui virent vers les desserts avec impatience au lieu de rester callés devant lui. C’est l’œil qui s’ouvre curieusement pendant la prière à table. C’est les croquis de BD réalisés par sa propre main, cachés sous son matelas.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 1989 (16 ans) :
Pour ses parents, c’est le fils oublié. Celui qu’on rappelle à l’ordre quand les A se transforment en B- ou C. Celui à qui on dit de se dépêcher pour la messe du dimanche. Pour eux, c’est un garçon qui a été élevé avec moins de précision. C’est le deuxième, c’est l’option B.
Pour ses camarades de classe, c’est le mec qui est toujours assit à l’arrière. Celui qui écoute de la musique sur son Walkman au lieu de faire attention aux cours. Celui qui quitte la classe quand la cloche de l'école sonne à toute volée.
Pour ses amis, c’est celui qui devrait avoir tous les attributs nécessaires pour devenir Prom King. C’est celui qui profite du succès de sa famille et de son nom, mais qui semble refuser de l’exploiter jusqu’au bout. C’est celui avec l’argent de poche qui déborde. C’est celui qui ouvre la bouche de temps en temps pour remettre quelqu’un à sa place.
Pour sa copine, c’est le coup de cœur. C’est celui avec les yeux profonds et la coupe stylé. C’est lui qui t’emmène d’abord à DQ pour le premier rendez-vous. C’est celui qui te conduit jusqu’au cinéma drive-in de Warwick pour aller voir « When Harry met Sally » même s’il voulait aller voir « License to Kill ». C’est le garçon qui te donne ton premier baiser.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 1997 (24 ans) :
Pour sa copine, c’est maintenant un mari. C’est une promesse. C’est pour le meilleur et pour le pire. C’est des sourires et du bonheur. C’est Max Junior qui vient porter les anneaux. C’est Max Senior qui donne un speech et qui souhaite une longue vie remplie de joie au nouveau couple.
Pour ses parents, c’est une annonce de grossesse. C’est une bonne nouvelle. C’est un deuxième petit-fils ou une petite-fille. C’est des câlins et une fête prénatale. C’est des échographies.  C’est une fille.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 2002 (29 ans) :
Pour ses collègues, c’est un homme professionnel. C’est un homme en costume-cravate. C’est celui qu’on voit parfois fumer des clopes au bureau. C’est le patron qui enfile les heures supplémentaires. C’est celui qui exige les dossiers deux jours avant la date limite. C’est toujours celui qui paye l’addition.
Pour sa femme, c’est un mari stressé. C’est quelqu’un qui commence à craquer sous la pression familiale, mais dont les fissures ne sont pas encore réellement visible. C’est quelqu’un qui n’a pourtant jamais arrêté de faire des sorties avec leur fille. C’est un homme qui est peut-être accroché à son portable, mais qui prend toujours soin de sa famille.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 2003 (30 ans) :
Pour ses amis, c’est quelqu’un au centre d’une triste tragédie. C’est un homme qui fait pitié. C’est celui qui vit quelque chose qu’aucun parent ne devrait. C’est des cartes qui offrent leurs condoléances. C’est une vie dérobée. C’est un petit cercueil.
Pour sa femme, c’est un visage qui lui rappelle sa fille. C’est de la culpabilité. C’est un homme qui commence à changer. C’est quelqu’un qui essaye de trouver quelqu’un à blâmer. C’est un doigt qui pointe vers le mutant qui avait clairement perdu le contrôle. C’est une profonde tristesse qui se transforme en rage disproportionnée. C’est de l’incompréhension. C’est de l’impuissance. C’est un tournant de son histoire.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 2004 (31 ans) :
Pour sa femme, c’est un homme perdu. C’est des disputes. C’est quelqu’un qui cherche des réponses au fond de la bouteille. C’est un mari qu’elle ne reconnait pas. C’est celui qui rentre à 4h du matin en puant l’alcool. C’est l’étranger qui dort sur le canapé sans se changer. C’est celui qui ne veut plus faire d’efforts. C’est un divorce.
Pour ses parents, c’est un fils qui est tombé du bon chemin. C’est un Reed qu’on rappelle à l’ordre. C’est le fils qu’on pousse à rentrer à la maison suite aux rumeurs au bureau. C’est celui pour lequel on embauche un bon avocat qui règle tous les problèmes liés à son ex. C’est la prison des apparences.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 2009 (36 ans) :
Pour ses parents, c’est la parabole du fils perdu. C’est un enfant qui retourne à New York après une année sabbatique au Canada. C’est quelqu’un qui va devoir prouver qu’il est toujours Reed.
Pour son chien, c’est un humain barbu. C’est un maître qui aime bien les promenades en nature. C’est celui qui lance le bâton pendant une heure et qui te laisse dormir dans son lit. C’est l’humain à qui il faut lécher les mains quand il a cet aura sombre qui l’entoure.
Pour son parrain aux AA, c’est un homme qui tente de se regarder en face. C’est quelqu’un qui avoue qu’il a un problème. C’est celui qui est exigeant envers lui-même.  C’est une personne renfermé et dur à cerner. C’est un an de sobriété.

Les sept secondes d’Emmett Reed en 2014 (41 ans) :
Pour les lève-tôt à Central Park, c’est l’homme qui passe systématiquement pour les promenades avec son husky. C’est celui qui fume sa clope sur le même banc à la fin de la promenade. C’est celui qui laisse les enfants caresser l’animal s’ils promettent d’être prudents.
Pour ses collègues, c’est un nom derrière un écran. C’est une voix au téléphone. C’est quelqu’un qui passe au bureau de temps en temps, mais dont la présence manque souvent. C’est des petits pas.
Pour d’autres, c’est une nouvelle recrue. C’est quelqu’un qui a de l’argent, un nom et une motivation. C’est l’incarnation qui prouve le danger que représente les mutants. C’est une ligue qui commence à se cimenter.

C’est ça les sept secondes d’Emmett Reed.



Ryot la Crotte


Alpha Perdu

• Prénom et Nom : Cyno Beri-Zan, mais tout le monde l’appelle Ryot (prononcé Raïotte)
• Age : 28 ans
• Race : Sang mixte Humain-Telun
• Planète : Manooine
• Métier : Trafiquant en tous genres, contrebandier et pilote de courses pas tout à fait légales




Cherche coiffeur (mort ou vif)

 - Grand ou petit ? Ou entre les deux ?  C’est pas qu’il est grand, mais il est malformé. Son corps fait des vagues. Il a un creux dans le dos, là où il ne faut pas, et ses épaules sont penchés vers l’avant de telle façon qu’il a l’air d’être bossu s’il ne va pas voir son kinésiste-masseur Sarien à intervalles réguliers. Du coup, à cause de son corps un peu replié, il fait plutôt taille medium. (Mais si on lui demande de se coucher par terre et qu’on laisse un rouleau compresseur passer sur lui plusieurs fois, il est plutôt medium-large, en fait.)
 
 - Il a des signes particuliers ?  Alors, on commence par le bas ou par le haut ? Commençons par le haut.
Déjà, il a une touffe bizarre au-dessus de la tête. On appelle ça des cheveux. Vu que les siens n’ont jamais fait l’effort d’arriver plus loin que la moitié de son crâne, il prend l’initiative de se raser la tête au complet. Enfin, au complet ? Non, une petite partie résiste toujours et encore à l’envahisseur au rasoir. Allez savoir si c’est parce que ça lui donne un style ou parce qu’il n’arrive tout simplement pas à voir l’arrière de sa tête dans le miroir.
On descend un peu plus bas pour observer son visage. Grosse cicatrice sur l'œil gauche qui remonte jusqu’à la touffe de cheveux décrite ci-dessus. Je pourrais vous inventer des histoires, mais en fait c’est très con. Il s’est pris un poteau électrique dans la tronche pendant une course (les accidents, ça arrive), et il n’a pas assez de crédits pour remplacer son œil. (Mais il épargne, hein. Un œil bionique avec infrarouge et zoom, ça va être vachement pratique pour les courses ! C’est juste que ça coûte un putain de paquet de thunes et lui, il en a pas tellement.)
En parlant de crédits insuffisants, même histoire pour son bras, hein. Également accident de course, son bras droit a été péniblement arraché alors qu’il volait un peu trop près des parois pendant la grande course du canyon d’Avoar. Vu qu’il lui fallait bien un (deuxième) bras pour conduire, Ryot s’est vu obligé de passer au marché noir de Manooine pour trouver cette future nouvelle partie de son corps. Le peu de crédits qu’il possède lui ont permis d’acheter un bras bionique de merde (pourtant issu de Celur), qui ne fonctionne jamais correctement. Anarchi aime bien bricoler avec, mais depuis l’accident au garage il y a un an, Ryot lui interdit d’y toucher à nouveau.
On descend toujours plus bas, ne traîne pas trop longtemps au niveau de l’entre-jambe, puis on observe ses pieds, et on se dit qu’en fait c’est très bien comme ça et on a vraiment pas besoin de les décrire.
 
 - Décris-nous un peu son style vestimentaire :  Il fait chaud sur Manooine. Très chaud. Trop chaud. Ryot n’aime pas trop beaucoup ça. C’est pour ça qu’il aime bien faire la course. Ça fait du vent (encore plus que les vents naturels de Manooine). Et c’est pour ça qu’il se balade toujours moitié-nu aussi. Seul un fou s’amuserait à mettre trois couches de vêtements sur Manooine. Ou un Telun, mais il faut croire que Ryot n’a hérité que d’un petit pourcentage de l’ADN alien de sa môman.
Pour que le soleil ne frappe pas trop contre son crâne, Ryot porte une cape (vachement abimée pour info) quand il ne fait pas la course — parce qu’on sait tous que porter une cape près d’une hélice, c’est dangereux (cf. The Incredibles, source sûre).
Jeans troués et boxers sales, c’est toute une mode chez Ryot. La vérité, c’est qu’il n’a qu’une tenue à la fois, parce que ça lui évite d’être trop tenté de jouer au (strip)poker. Quand tu portes juste un pantalon, ça n'a pas trop d’intérêts pour les autres joueurs, tu vois ?
La tête de mort qu’il se peint sur le visage avec sa mixture probablement nocive pour la peau, c’est juste pour se donner un style pendant les courses. Faut être reconnaissable si on veut avoir un sponsor. Et Ryot en cherche toujours un. (Si vous êtes intéressez, bipez-le.)

 
 - Y a-t-il un objet qu’il porte toujours sur lui ?  Ouh-la. Je crois pas qu’il apprécierait d'être taxé d'« objet », mais oui. Quoique non. Ryot a souvent Rebel autour du cou tel une écharpe vivante, mais pas toujours. Rebel, la créature serpentesque à deux têtes, qu’il a gagné comme prix de consolation quand il est arrivé deuxième à la ligne d'arrivée pour la dixième fois de suite. Il n’est pas très animé et préfère largement rester en boule sans bouger pendant des jours plutôt que de sortir du nid qu’il s’est fait dans le tiroir à chaussettes de Ryot.
Quand il ne l’a pas sur le visage, Ryot emporte toujours son masque à oxygène avec lui. (On sait jamais où il peut atterrir le lendemain d’une soirée cantina.) Il n’est pas énorme, vu qu’il a besoin d’un équipement complet uniquement sur Galados, Buu et Celur, mais il est obligé de l’emmener quand même, parce que même si son état biologique lui permet de se balader sans équipement sur les autres planètes, sa santé se permet quand même lui des petites asphyxies inattendues (#problèmesdesangmixte).


Ryot
Art by Brosa

Interview avec un poulpe

- Où se planque-t-il ? Le vaisseau-caravane, vieux d’une dizaine d’années et gardé en vie grâce aux bidouillages d’Anarchi (qui ne cesse d’appeler la construction « la grosse merde à trois hélices »),  est le domicile principale de Ryot. Ça ne sent pas très frais à l’intérieur — au contraire — donc Ryot n’a pas l’habitude d’y inviter des gens, mais vu le nombre de visites qu’il reçoit (so lonely), ça a peu d’importance de toute façon. L’une des raisons de l’odeur particulière du tas de ferrailles, c'est bien sûr la présence de son animal domestique et gardien-de-cave-de-célibataire, Rebel, qui passe inaperçu uniquement auprès des espèces sans nez ou celles qui possèdent un très mauvais sens de l’odorat. Après, il y a aussi les chaussettes qui traînent et les plats sales dans l’évier qui crée des mini-cosmos à eux tout seuls, mais c’est un détail. Si tout ça vous donne envie d’en savoir plus, vous pouvez vous renseigner au centre touristique de son quartier, qui offre sûrement des visites guidés quand il n’est pas là (pour seulement 20 crédits !).

- Il joue au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce qu’il surveille ? Franchement, aujourd’hui, le seul moyen de convaincre Ryot de jouer au poker, c’est de lui faire boire deux bouteilles de Strostpi avant d’entamer la partie. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les cartes, justement, c’est qu’il les aime trop. Vu son maigre salaire et ses problèmes de dépenses, Ryot essaye d’éviter la tentation à tout prix. Du coup, pour répondre à la question : il surveillerait sûrement personne et se retrouverait en caleçon sur Abroa-Skaï le lendemain.

- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de lui ? Rien de bien, sûrement, ce qui n’est absolument pas justifié. Ryot, c’est un mec sympa malgré son apparence de serial killer. Ses longs silences pourraient en faire frissonner quelques-uns alors qu’en réalité, c’est juste qu’il est timide et ne sait pas quoi dire. Ses regards furtifs qui te semblent menaçants, signalent juste qu’il est vachement intimidé par ta présence. Quand tu ne comprends pas ce qu’il dit de sa voix rauque dans son langage alien, c’est parce qu’il bafouille comme un con. Ah et pour les rumeurs, cette fois où il aurait frappé un Sarien dans la tronche ? C’est son bras bionique qui a mal fonctionné. C’est quoi qu’on dit déjà ? Ah oui : ne pas se fier aux apparences.

- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... il en pense quoi de tout ça ? Euh… c’est qu’il pense si rarement, vous voyez. Non, plus sérieusement, vu qu’il habite à Manooine et qu’il est trafiquant, ça doit déjà vous en dire beaucoup sur son avis de la CC. Elle pue, quoi. Quant à l’écologie, il n’est pas du genre à se faire des soucis. (Mais vu l’état de sa caravane, je ne serais pas surprise d’apprendre qu’il a créé une nouvelle culture organique qui fera pousser des champignons et des plantes (t’es dégueux, Ryot))

- Une journée normale, pour lui, ça ressemble à quoi ? Étant donné qu’une journée complète fait 62 heures, c'est beaucoup trop pour la résumer en cinq lignes, mais on va tenter, hein. J’suis courageuse. Nan, je rigole, c’est juste que Ryot ne fout rien de sa journée. La plus grosse partie de sa journée consiste à faire des siestes. Dehors, dans son module de course, dans la caravane, sur le toit d’une cantina, sous la table d’une cantina, dans les bras du barman de la cantina… Bref, dès qu’il baille, il ferme les yeux pour au moins une demi-heure. Sinon, quand il ne traîne pas dans les cantinas, c’est qu’il est : A) au marché noir pour se faire arnaquer par les vendeurs ou pour y trouver un nouveau truc à trafiquer quelque part, B) au garage pour se faire gronder par Anarchi, ou C) en train de faire une course. Si c'est la réponse C, c’est qu’ensuite, vous pouvez sûrement le trouver à l’hôpital dans le tas de ferraille qu’est sa caravane, en train de bidouiller avec son bras cassé ou en train de pleurer dans son coussin parce qu’il va crever de douleur.

- S’il trouve la planète Alpha, qu'est-ce qu’il fait ? Stresser à mort qu’on veuille sa mort pour ses coordonnées et ne jamais en parler à personne. Secret emporté dans le cercueil, merci monsieur, au revoir.

Histoire (courte)

►  La fois où il a rencontré son père

Son père était un pervers. Enfin, c’est exagéré, ça. Reformulons : son père était amoureux de l’amour. 100% humain et plutôt beau gosse, il n’avait aucun mal à se trouver une demoiselle dans chaque ville de chaque planète qu’il visitait. Ryot est le produit de l’amour de cet homme libertin et de sa maîtresse Telun (ouais, il avait un truc avec les espèces exotiques).  Du coup, ça fait de lui un être 50% humain 50% telun et pas beau gosse du tout. Mais on fait avec c’qu’on a, hein. De son père, il hérite sa couleur de peau, son léger penchant pour les addictions en tout genre et son manque de tact. De sa mère, son manque de cheveux, son air agressif et quelques aspects biologiques. A vrai dire, Ryot est un mélange horrible. Tout le monde s'accorde là-dessus, y compris la famille de sa mère (tous Teluns). Déjà, les relations Humains-Teluns, c’est un peu le gros tabou vu la (soi-disant) provenance des Teluns, alors aller jusqu'à se reproduire avec... la honte monumentale. Si en plus le bébé est moche comme le derrière d’un Xzblorg, en somme, il ne sera pas la fierté de la famille. Ryot — encore nommé Cyno à ce stade — ne profitait donc pas d’un amour éternel de la part de sa mère qui le voyait plus comme une charge ennuyeuse qu’un être ayant besoin d’attention et d’amour. Son père, lui, n’était même pas au courant de l’existence de ce fils. Il était parti visiter ses autres copines aliens et ne reviendrait sur Celur que pour apprendre cette joyeuse nouvelle (et recevoir une belle claque dans la figure) dix ans plus tard. Une fois la réunion familiale passée (et la gifle donné), le petit Cyno se vit obligé de faire ses adieux à môman et tata et tonton et grand-papa, et embarqua sur le vaisseau du mec fraichement baptisé ‘papa’ qui ne comprenait plus rien à sa vie. L’éducation donnée par son père, beaucoup plus relax, provoqua au petit un choc culturel, étant donné qu’il avait pris l’habitude de l’éducation fort euh… disons ‘agressive’ de sa mère. Cyno était libre de faire ce qu’il voulait, ce qui se traduisait en longues siestes alors que son géniteur voyageait de planète en planète.  

►  La fois où il s’est perdu sur Dosth

C’est l’histoire d’un gamin d’une douzaine d’années, qui décide pour la première fois de sa vie de ne pas faire que des siestes, mais de voir un peu le monde. Une décision qui changerait sa vie. Lors d'une énième visite sur l’une des étoiles d’Oxtros, tandis que son père était déjà parti faire les courses ou je ne sais pas ce qu’il foutait, le jeune Cyno décida lui aussi de descendre du vaisseau. Il visita une des très chaleureuse villes sous-terraines de Dosth, tranquillement, se perdant dans les ruelles et couloirs sans même s’en rendre compte. Quand il tenta de retrouver son chemin, c’était déjà trop tard. Faut croire que son père avait tellement l’habitude de monter et descendre de son vaisseau sans se faire de soucis pour personne (son fiston était toujours dans sa capsule pour faire dodo, après tout), qu’il a décollé sans prévenir. Ou bien il s’est dit « bon débarrât ! », mais c’est moins marrant, comme ça. Bref, le petit était donc perdu dans une ville qu’il ne connaissait pas, sur une planète qu’il ne connaissait pas, avec des gens qu’il ne — vous l’aurez deviné — connaissait pas. Heureusement, les Zangolais ne sont pas trop méchants. Une famille avec six gosses plutôt agités l'a recueilli avec beaucoup de plaisir (ils avaient cinq filles et le sixième, le pauvre, avait désespérément besoin d’un camarade de jeu) et Cyno put continuer ses siestes.

►  La fois où il a presque fini premier au Grand Rally

Il y en a qui le font pour la gloire, d’autres pour l’argent, et puis il y a des mecs comme Ryot qui le font pour l’adrénaline. C’est Anarchi, le gamin zangolais avec lequel il a passé son adolescence sur Dosth, qui a convaincu Ryot — surnom qu'il a adopté pour se faire une image — de vider sa tirelire et de tout dépenser dans une module de course au marché de Manooine. Comme la plupart des affaires de Ryot, c’était un gros tas de merde, mais après quelques années de travail, de sales petits boulots et de beaucoup de motivation, le tas de merde s’était transformé en module qui pourrait en rendre jaloux quelques-uns. Faut avouer que sans les connaissances d’Anarchi, le mécano auto-proclamé du pilote de course, Ryot serait toujours en train de regarder une capsule de fer sans vie étant donné qu’il avait aucune envie d’apprendre comment se débrouiller avec des composants, des vis et des clefs. Non, l’amour de Ryot, c’était l’adrénaline. La poussée qu’il avait en participant à ses courses illégales était bien meilleure qu’une quelconque substance illicite. Du coup, il en a rien à foutre de ne jamais gagner (quoique ça l’aiderait vraiment parce qu’il a besoin d’argent). Une fois, il a quand même frôlé le trophée. Si près qu’il a presque senti les 10 000 crédits. Peut-être que s’il n’avait pas été occupé à rêver d’argent, il aurait remarqué qu’il se rapprochait un chti peu trop de la paroi du canyon, et il aurait peut-être pu remporter ce prix (et son bras, qui est malheureusement perdu quelque part sous la roche). Bon, le prix de consolation n’était pas trop mal et le fric qu’il s’est fait en perdant (on pari toujours contre lui) lui a permis d’investir dans un nouveau bras, mais quand même.

►  La fois où il a gagné au loto, pour ensuite perdre son ticket

Je vous ai dit que Ryot était un adepte du loto ? Et ben maintenant vous êtes au courant. Tout ça parce qu’un jour il est tombé sur un ticket qui traînait dans la poussière de Manooine. Bien sûr, il a tenté sa chance — il n’avait rien à perdre vu que c’était gratos — mais quand le ticket s’est avéré gagnant, il l’a perdu. Oui, juste comme ça. Il ne se rappelle pas s’il l’a mis dans sa poche pour l'encaisser plus tard, si le ticket a été emporté par le vent, ou même si quelqu’un lui a pris le papier des mains. Tout ce dont il se rappelle, c’est qu'il était sûr d'avoir gagné, et puis plus rien. Cet incident l’a donc poussé à acheter un ticket à chaque fois qu’il passe par un stand qui en vend, ce qui aboutit sûrement à une perte d’argent plus sévère que la somme qui lui était promise avec ce ticket gratos.
Maintenant que j’y pense, c’est fort probable qu’il se soit fait avoir par une technique marketing de la société qui vend les tickets, tiens…

►  La fois où il a reçu des menaces de mort pendant deux mois

J’ai déjà parlé du bras mécanique de Ryot, celui qu’il a perdu pendant le Grand Rally ; celui qui ne fonctionne pas à merveille malgré son origine Telun et les soins d’Anarchi ; celui qui ne cesse de lui causer des problèmes. Tout ça va très loin. Je me rappelle encore d’un cas en particulier, qui a quand même failli signifier la fin du bonhomme. C’était il y a pas si longtemps, quelques années peut-être, quand Ryot fut tenté de rejoindre une partie de blackjack à la cantina du coin. Il voulait faire un signe de main au croupier, mais son bras droit le trahit lâchement en préférant atterrir sur le beau derrière d’une madame clairement pas célibataire. (Faut croire que ce bras avait hérité des habitudes de son père.) Si vous le connaissiez, vous sauriez qu’il n’était pas le genre de mec à faire ça, surtout quand on sait qu’il est rapidement intimidé par la gent féminine. Mais ça, c'est pas marqué sur sa tronche, hein. Le voilà donc à bafouiller timidement des excuses face à un mec plutôt costaud qui fait au moins trois têtes de plus que lui. S’il n’avait pas pris la fuite au moment où Monsieur a levé le bras, franchement, je crois qu’il serait plus parmi nous. Depuis, il n’a plus jamais montré sa tête dans la cantina pour éviter les embrouilles, mais sachez que ce n’est pas le premier incident… et que ça ne serait sûrement pas le dernier.

►  La fois où il avait cinq prostituées Valeth à bord de son vaisseau

La course, c’est bien. C’est son amour, c’est son adrénaline, c’est sa vie, mais ça ne lui fait pas beaucoup d’argent. Afin de pouvoir s’acheter de la bouffe en conserve comme il aime et de pouvoir s’occuper de son module, son bras et son futur investissement (c'est à dure son œil bionique), Ryot a besoin d’un boulot. Ce boulot, il l’a trouvé dans le trafic d’objets et d'espèces interdits par la CC. (Et ouais, dès qu’on interdit un truc, il y a plein de gens qui en veulent.) Ce n’était pas un engagement très dur à tenir, vu que la seule différence avec son job de coureur, c'est qu’il était obligé de transporter d’autres objets que sa personne. Pour les petits trajets, il emprunte son vaisseau-caravane, mais pour les grands trajets (acceptés seulement s’il a vraiment vraiment vraiment besoin de fric) il a un vaisseau un peu plus sécurisé qu'il peut emprunter dans le garage d’Anarchi. La règle ultime pour engager Ryot ? Ne pas lui dire ce que vous voulez qu’il transporte. Si jamais il se fait choper par la CC, il ferait genre il n’a aucune idée de comment le bison de l’espace a atterri dans le hangar secret au fond du vaisseau, et ça marche généralement mieux quand il est réellement surpris de l’y trouver.


Dernière édition par Siparti le Lun 08 Fév 2021, 19:29, édité 137 fois


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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:27


Zenkuga


Aventures du passe

• Prénom et Nom : Zenkûga, Fils de Askoth, Vainqueur de Dragons, Boucher du Sud, Lèche-Os, Craqueur de Crânes, Triple Sang, et encore 12 autres titres (ou plus) qu’il semble déjà avoir oublié. Sinon il y a juste Zen pour les individus qui ont gagné son respect.
• Age : 54
• Alignement : Mauvais
• Race : Orc
• Classe : Guerrier
• Métier : Ex-mercenaire, maintenant jardinier




Cherche coiffeur (mort ou vif)

 - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? HEIN ? L’orc se lève de son chantier. Il fait au moins treize têtes de plus que toi, et pourtant on dit que t’es grand pour ta race. Toi devoir parler plus fort. Zenkûga un peu sourd.
 
 - T’as des signes particuliers ?  Il est fier de te les montrer. Morsure de troll, explique-t-il en pointant la grosse cicatrice sur ses biceps. Elle replie sa peau de façon assez moche, mais l’orc n’éprouve pas de gêne. Sacré elfe noir, continue-t-il en enlevant son haut pour te montrer son dos. Encore une grosse cicatrice. T’es pas un expert, mais on dirait que ça a été un bon coup de dague. Tu remarques aussi que ce n’est pas seule cicatrice qui lui couvre le dos, mais vu qu’il n’en parle pas, tu ne demandes pas non plus. Flammes de dragon, il te montre la brûlure qui lui revient le haut du torse jusqu’en dessous de sa mâchoire. C’est impressionnant (il a l’air d’être d’accord), mais ça a dû être douloureux pendant des mois. Tu penses qu’il a plus ou moins fini étant donné qu’il nie la plupart des petites cicatrices, mais il décide de t’en montrer un de plus ou niveau du genou (tu dis que t’as jamais vu un genou aussi musclé au passage, ce qui semble l'amuser). Coup de hache. D’un nain, tu présumes. Parfaite hauteur.
 
 - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Tu sais déjà ce qu’il porte vu qu’il vient de se déshabiller complètement pour te montrer ses cicatrices (tu as vu bien plus que ça). Il n’y avait pas grand-chose à enlever non plus pour dire. Il fait beau, ce qui explique le haut ouvert sans manches qui peut lui faire flâner ses muscles. Tu ne penses pas qu’il le porte pour flâner (ce n’est pas son type, mais qu’est-ce que t’en sais vraiment ?) mais plutôt pour son côté pratique. Ses pantalons avaient l’air assez léger aussi. T’imagines qu’il portait sûrement des armures avant. En regardant les cicatrices tu peux plus ou moins voir quelles parties de son corps elles auraient couvert. Le chapeau de paille ne devrait pas être très habituel non plus dans le temps, mais ça lui donne une vraie tête de jardinier quand on le combine avec la boue aux genoux et les fleurs dans la main. Une barbe peut-être, dit-il enfin en passant une sous son menton. Tu te retiens de dire que ce n’est pas vestimentaire. Zen a eu longs cheveux, courts cheveux, pas cheveux. Tu hoches la tête, même si tu ne sais pas pourquoi.
 
 - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Il touche les crocs dans sa gueule prognathes. Ça lui donne un air sauvage, tu trouves. Dents. Pas un objet. Couteau. Tu trembles un peu quand il te dévisage, mais il éclate de rire. C’est un gros rire, comme une éruption volcanique. Pour couper mauvaises herbes, clarifie-t-il en te montrant son chantier de fleurs bien entretenu. Rassuré, tu lui demandes s’il est sûr que c’est tout. Ça ne semble pas beaucoup un seul objet. L’orc fait mine de réfléchir, puis hausse les épaules. Zen besoin de quelque chose ? Zen trouve. Zen pas besoin ? Zen laisse.


Zen
Art by Isei-Silva

Interview avec un troll à trois orteils

- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Il secoue la tête. Personne bien aimé. Tu sens venir la nuance. Tout le monde bien aimé. Il faut gagner respect. Il se bombe le torse, puis se frappe violemment contre le cœur. Goblin, elfe ou dragon, peu importe. Honneur en combat compte.

- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ? Vu la confusion sur ton visage, tu te doutes un peu de la réponse. Tu préfères pas insister. Ton silence n’a pas l’air de l’enchanter. Quoi ?! Tu te recroquevilles par réflexes. T'es sûr et certain. Si quelqu’un oserait rouler l’orc, il le regretterait fortement par après.  

- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Ah-haa ! Un sourire effrayant se dessine sur sa gueule. Tu le vois déjà sortir une hache ou un gourdin peut-être. Cousins affamés ! Zen a citrouilles pour vous ! Ah il…. il leur vend des légumes ? C’est… une stratégie comme une autre. Tu préfères quand même spécifier qu’ils veulent peut-être s’y prendre à lui. Son sourire disparaît, laissant place à une moue qui accentue l’arcade sourcilière proéminente de sa race. Alors ils connaître pourquoi Zenkûga a titre Triple Sang !

- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Il y a une petite maison de terre derrière le jardin de l’orc où vous vous trouvez. Le jardin fait au moins quatre fois la taille de la maison. L’orc passe un pouce au-dessus de son épaule pour la montrer. Là.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Quand on pose pas beaucoup questions à Zen ? Il te fait un clin d’œil, mais quand même… Jardin bien sûr. Tu lui demandes s’il ne fait rien d’autre sauf jardiner. Comment gagne-t-il ses sous, par exemple. Moi vendre les légumes. Il pointe le potager. Apparemment les fleurs c’est pour le plaisir. Quelques villages pas trop loin. Ça sous-entend qu’il n’a pas l’habitude de sortir de chez lui. C’est définitivement fini alors, le mercenariat ? Mh. L’orc hoche la tête assez rudement, ses bras croisés protecteur sur son torse musclé. Moi retraité !

- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Eeeeh. Il hausse les épaules. Rendre à Shinoki.

Histoire (courte)

Il inspire largement quand tu lui poses la question. Zen a longue vie pour orc. C’est vrai que t’as pas vu 200 orc à la chevelure grise. T’as pas vu beaucoup d’orc en retraite non plus. Ils n’aiment pas mourir en combat, pour la gloire ou l’honneur de la tribu en général ?

Beaucoup de titres, beaucoup de combats, beaucoup de gloire. Tu as cru comprendre, oui. Chaque titre serait gagné lors d’un exploit spécifique si impressionnant qu’il en valait un nom supplémentaire. T’as reçu une liste de la part de l’éditeur du magazine pour lequel tu travailles (« Les Chroniques d’Heavensaw ») ; elle te sera peut-être enfin utile.

Tu commences par son premier titre, bien évidemment. Fils de Askoth. Askoth être mon père. Il crache par terre quand il le dit. Lui fils de Ûshgol. Né en bas, venu en haut pour combat. Ça fait de lui la troisième génération à honorer Heavensaw de sa présence. Tradition famille, combatte proche de la Brèche. Il semble en avoir de bons souvenirs. Plus proche, plus gros les adversaires. Très amusant.

Mais ça n’a pas duré, visiblement. Fatiguant, toujours même chose. Quand Zen jeune et soif de sang, Zen trouve nouveaux défis. Il les compte sur ses doigts. Chasse dragons, tape elfe, lance gobelin, trouve trésor— Attends, lance gobelin ? Tu n’y peux rien, tu te sens visé. Oui, toi pas connaître ? Ça a l’air de l’amuser. Quand prendre gobelin par nuque et lance plus loin possible. Plus loin lancé, plus vite gagné. Moi être champion. Il ricane largement, montrant toutes ses dents pointues. Tu préfères le distraire avant qu’il soit convaincu de devoir joindre le geste à la parole.

Après moi vendre gloire pour argent. Même un orc en a besoin, tu notes. L’orc est d’accord. Nouveau armures, nouveau armes, nouveau vêtements. Ils citent encore quelques ‘nouveau’ trucs. Mercenariat bien payé quand toi avoir succès. Ça explique de nombreux titres. Tu peux déjà en barrer plusieurs. Les exploits pour Vainqueur de Dragons te sont déjà connus. Tu comprends mieux le Bien-Payé aussi, ainsi que Porte-Trop-d’Armes.

Connaissait-il d’autres loisirs que le combat, alors ? HA ! L’orc se claque la cuisse, hilare. Toi demande si moi connaître plaisir du corps ? Heu, non, c’était pas du tout ça. Tu voulais plutôt savoir d’où sortait son amour spontané pour les pâquerettes. L’orc ne t’entends pas bafouiller. Moi avoir connu beaucoup de plaisir de chair. Surtout après combat. Victoire donne adrénaline. Il te donne un coup de coude qui se veut amical, mais tu tombes presque en arrière. Zen avoir engendré quatre enfants, tu sais ? Ah ? Ah non, tu ne savais pas. Tu demandes d’en savoir plus, mais l’orc se gratte le dessus de la tête. Pas sûr où ils être. Jumeaux au combat, je pense. Fille quelque part. Ainé aussi. Et la mère ? Hein ? Tu ne savais pas que c’était une question idiote. Moi pas savoir où elles partie. Ailleurs ou autre part. Combat peut-être ? Tu gardes l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de visites familiales, mais l’orc te corrige. Si, si, parfois. Pas souvent.

Et le jardin ? Zen devenu fatigué de l’aventure. Muscles deviennent mou. Si ça c’est des muscles mous, tu ne veux pas savoir à quoi il ressemblait dans sa jeunesse. Os vieux. Normalement Zen aurait retourné à la Brèche pour Combat Final. Mais ? Mais puis il trouve vieux humain dans jardin. Il vieux mais il pas misérable. Zen très intéressé. Ça peut faire une excellente histoire pour l’exposé ça ! T’en quémande plus. Le vieil homme lui a appris à jardiner et en voyant que les orcs ne sont pas tous violents et méchants, il lui a cédé le jardin à sa mort ? Quoi ? Il rigole encore. Non, non. Moi tuer homme avec gourdin. Très facile vu que fragile comme petite branche. Puis moi installé ici. Il te donne un gros pouce en l’air qui se veut charmant, mais t’as plutôt envie de t’évanouir.

Quand il se lève de son petit tabouret, tu penses qu’il va te frapper ou te manger tout cru (ou pire ! Jouer à lance gobelin !) mais son regard est perdu à l’horizon. Deux paladins. Amis à toi ? Tu secoues vivement la tête. Bien. Paladins excellent engrais pour tomates. Riche en potassium ! Tu te rappelles le début de la conversation, quand l’orc t’avait dit que son couteau ne servait que à enlever des mauvaises herbes… et soudainement tu te dis que vous aviez des définitions très différentes.


Jem


Zombieland

• Prénom et Nom : Jem Skar
• Age : 21 ans
• Nationalité : Norvégien
• Métier avant l'apocalypse : Vendeur dans un tea shop
• Lieu de vie : Vient d'arriver au camp
• Occupation : Pas encore désigné




Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? T’as les yeux remplis de merde, ou… ? Clairement j’suis pas très grand.
 
 - T’as des signes particuliers ? Tu veux dire « des morsures » ? Non. Non, j’ai pas de morsures. Tu veux que je soulève mon T-shirt pour le prouver ? D’autres signes ? J’entends souvent dire que je fais jeune pour mon âge, ça compte ? Peut-être ma taille. Je ne suis pas exactement né avec le corps parfait pour une apocalypse zombie, hein. Plutôt fin sans muscles, blond comme ¾ de la population norvégienne, pas hyper rapide, asthmatique. Le truc bien banal dans le monde d’avant.  
 
 - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : « Style » ? On fait pas son difficile durant l’apocalypse. Pas que j’avais vraiment un style il y a deux ans, mais là c’est une question de mettre ce qu’on trouve. Comme toi, sûrement. Vu ma taille, la plupart des fringues que je trouve sont trop grands. Ça change pas énormément du style de vêtements que je portais avant l’apo non plus, mais disons que maintenant ils ne restent pas longtemps en bon état.
 
 - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? J’ai un inhalateur (aérosol-doseur) dont la date de péremption est déjà dépassée depuis un an et un qui est encore plein mais également ayant dépassée sa date de péremption. Ces dates c’est des conneries de toute façon. Ça devrait encore marcher pour au moins trois ans. Après ça… on verra bien. Et oui, je porte une montre, pour avoir quelque chose de stable dans ce monde instable. Après, si tu me demandes parce que tu veux savoir si j’ai des armes intéressantes à voler, t’as pas de chance. J’ai qu’un vieux bâton. J’ai perdu mon arme à feu (qui n’avait plus de balles de toute façon) et bien que je suis à la recherche de quelque chose un peu mieux, je n’ai encore rien trouvé. Donc tu peux enlever ce flingue de ma gueule, merci.


Jem
Art by Babs

Interview avec un zombie intello

- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Comme tu peux l’entendre, le norvégien est ma langue maternelle, donc évidemment. Mon anglais, ça va. Assez pour m’en sortir si jamais j’en ai besoin. Pourquoi ? T’as des touristes dans ton groupe ?

- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Pfff. Quels autres ? Vous ? Je n’ai aucune intention de m’intégrer dans votre petit groupe. Ça termine toujours mal ces trucs. Si vous allez me forcer à m’intégrer dans votre joyeuse bande et que je me fais mordre, je pense que vous ne seriez pas énormément surpris que je vous dise rien. Non, je n’ai aucune intention de vous sauver la peau. Vous n’aviez qu’à pas me garder là contre mon gré.

- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Je fais demi-tour. Je ne peux rien faire tout seul et je n’ai pas l’impression que s’enfermer dans une grange en ruine va beaucoup m’aider. À moins que je veuille devenir de la bouffe aux zombies. Donc j’me casse en mode calme et discret.

- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Ha ! Ça dépend qui porte le plus de provisions et d’armes. S’ils n’ont rien, je préfère rester seul. La mamie et l’enfant ne vont pas rapporter grand-chose à ma chance de survie, et l’autre est potentiellement dangereux.  Personne ayant survécu jusqu’à présent en est sorti indemne de crimes contre l’humanité.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Dans une journée idéale, je reste planqué quelque part jusqu’à ce que je n’aie plus de ration. Le moins que je sors, le mieux. Chaque sortie emporte des risques, et je ne suis pas du genre à aimer risquer ma vie juste pour sentir le soleil sur mon visage. Si c’est nécessaire, je le ferai, silencieusement, rapidement, mais si je ne suis pas obligé, je ne sors pas.

- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? C’est impossible de retourner au monde d’avant. Il y a trop qui s’est passé. Le nouveau monde — s’il existe un jour — va être radicalement différent que celui qu’on a tous connu. Mais bon. Je ne suis pas très optimiste à propos de tout ça. C’est bon ? Fini l’interview ? Vous allez faire quoi de moi maintenant ?

Histoire (courte)

from: Ingrid Skar
to: Elise SKAR
date: Tue, Mar 14, 2051 at 8:09 PM
subject: bilder Jem mars 12


Hei Elise,

Voilà les photos que tu voulais. Arrête de m’harceler par iMessage maintenant. Je sais vraiment pas pourquoi ça ne pouvait pas attendre jusqu’à ce que l’hôpital me laisse sortir. Il ressemble à un gremlin. C’est pas beau les nouveau-nés.

50 cm — 3,26 kg — 06u38

Plus jamais.

Sees,
ta petite sœur préféré

from: Ingrid Skar
to: Elise SKAR
date: Wed, Mar 15, 2051 at 12:44 PM
subject: RE:RE:bilder Jem mars 12


C’est pas parce que t’as ‘entendu dire’ que c’est vrai. Evans le prend pas mal du tout. Il est encore un peu jeune, donc je pense pas qu’il a complètement cerné qu’il est grand-frère maintenant, mais il l’a déjà porté dans les bras et lui a donné un bisou. J’me fais pas de soucis pour ça.

Ivan fait de son mieux. Pour moi c’est le premier enfant (et le dernier, faen), pour lui le deuxième. Je pensais qu’il allait être un peu plus… utile ? Je sais pas. Je suis juste épuisée. Jem n’arrête pas de pleurer et je sais pas ce qu’il veut. C’est pas son lange, c’est pas le lait… La vie serait tellement plus facile s’il parlait.

Je te plains avec tes trois gosses… vraiment… Je sais pas comment tu fais.

from: Ingrid Skar
to: Ivan Axelsen
date: Sun, Jul 30, 2053 at 09:53 PM
subject: RE:dernière chance


Nei, rævhål ! C’est pas mon fils, c’est le tien. J’étais prête à te donner un coup de main vu ce qui s’est passé avec sa mère, mais je vais pas devenir ta femme au foyer.

from: Ingrid Skar
to: Ivan Axelsen
date: Sun, Jul 30, 2053 at 10:22 PM
subject: RE:RE:RE:dernière chance


Rien à foutre ! Trouve-toi un troisième job. C’est pas parce que j’étais ta maitresse que je vais remplacer ton ex. J’étais bien clair sur ça depuis le début.

from: Ingrid Skar
to: Signy Holm
date: Wed, Oct 9, 2053 at 11:14 AM
subject: Unnskyld


Hei mamma,

Je suis désolé. J’ai tenté. J’ai fait de mon mieux. Mais je pense que le faire sans lui va être plus facile. Qui dit que Jem a vraiment besoin d’un père ? T’étais seule, toi aussi, et t’as réussi à nous élever sans problèmes. On est pas en 1950. Les familles monoparentales c’est courant. Et le stigmate social s’est vraiment diminué.
Dommage pour Evans. Le gamin n’est pas bien méchant, mais c’est pas le mien. Ivan a trouvé un job en Russie de toute façon. La Russie. Je ne l’y aurais jamais suivi. Je pense que j’vais déménager près de chez Elise. Stavanger. Vannstad.
Je sais pas encore comment je vais l’expliquer à Jem. Il est trop petit pour comprendre. Comment est-ce que tu nous l’avais annoncé, toi ? Je me rappelle plus.

Sees,
Ingrid

from: Ingrid Skar
to: Signy Holm
date: Mon, Jan 22, 2055 at 01:03 AM
subject: (empty)


Pardon, maman. J’ai tellement honte de moi. Je suis une mauvaise mère. Une mauvaise fille. Je sais ce que tu vas me contredire, mais c’est comme ça et j’en suis bien consciente. Une mère ‘normale’ n’abandonne pas son gosse chez sa grand-mère pendant un mois sans un mot. Je n'avais jamais imaginé que ça allait être si dur…

Je sais pas ce que j’aurai fait sans toi. Je ferai de mon mieux. Je te le promets. Pour toi et pour Jem.

from: Ingrid Skar
to: Johan Birkeland
date: Fri, Sep 14, 2058 at 04:55 PM
subject: Re:Incident pendant le cours d’éducation physique


Til Johan,

J’ai emmené mon fils chez le médecin qui confirme votre prédiction concernant la possibilité que Jem souffre d'asthme. Il m’assure que ça ne veut pas dire qu’il ne peut plus participer aux cours de gymnastiques, mais il va falloir superviser qu’il utilise bien son inhalateur avant et après le sport. Je vais également faire un rendez-vous avec l’allergologue pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres déclencheurs pour de possibles crises asthmatiques, et, si c’est le cas, j’informerai l’école par la suite.

Merci de votre bienveillance.

Med vennlig hilsen,
Ingrid Skar

from: Ingrid Skar
to: Signy Holm
date: Sat, Mar 2, 2063 at 07:34 AM
subject: Re:Fête d’anniversaire pour Jem?


Non, mamma, il ne veut pas de fête d’anniversaire. Peut-être tu peux simplement venir pour manger ? Il veut pas que je fasse comme l’année dernière avec les drapeaux et les ballons. Je pense qu’il n’a vraiment pas apprécié le fait que j’ai invité ses amis sans lui dire. Il n’avait pas l’air content du tout, malgré les cadeaux, le gâteau et les jeux. J’ai pas l’impression que ses amis étaient vraiment ses amis, non plus. Des ballons de foot et des jeux vidéo FIFA. Ce garçon déteste le sport. Ils doivent pas se côtoyer énormément.

Il aime bien regarder des films, donc pourquoi on ne l’emmène pas au cinéma au lieu d’organiser une fête, hein ? Comme ça il sera pas au centre de l’attention et on devrait même pas se parler.

Sees,
Ingrid

Ps : c’était rien. Il avait oublié son inhalateur, donc ils ont appelé les urgences. Ils lui ont donné de l’oxygène dans l’ambulance et il était ok.

from: Ingrid Skar
to: Jem Skar
date: Mon, Jul 18, 2069 at 08:12 PM
subject: Pendaison de crémaillère ?


Hei Jem,

Je sais, je sais. T’as 18 ans, t’es un adulte, tu déménages et t’as plus besoin de moi. Je suis consciente du fait qu’une vieille croute comme moi c’est la dernière chose que tu veux avoir à ta pendaison de crémaillère, mais si j’te dis que j’emmène une bouteille de champagne et j’te paye tes trois premiers mois de loyer, j’ai le droit ? :)

X Mamma

Ps : c’est dans le salon de thé ton nouveau job ? Je n’aurais jamais deviné ! Fru Boge est gentille, certes, on dirait qu’elle va briser en 1000 morceaux si on souffle assez fort. Ne l’embête pas trop, hein ? T’as un caractère plutôt fort et t’es têtu (comme moi). Les gens de son âge ont des habitudes qui sont difficiles à changer. N’essaye même pas.

from: Ingrid Skar
to: Jem Skar
date: Tue, Jul 19, 2069 at 07:31 AM
subject: RE:Pendaison de crémaillère ?


Wooh ! Tu vas pas le regretter ;)

Jeg elsker deg.

from: Ingrid Skar
to: Jem Skar
date: Fri, Aug 13, 2070 at 12:12 PM
subject: (empty)


Jem, laisse-moi savoir si t’es ok, s’il te plaît. Il y a des militaires au bureau qui nous empêchent de sortir. Ils parlent d’une quarantaine ? Est-ce que tout est ok dans ton coin ?

Stay safe.

Je t’aime fort,
Mamma





Jacques : Je me sens moins seul ! Bien le bonjour ma très chère amie ! Je vous salue bien bas *lui baise la main*

Jack : Bienvenue parmi nous =) Amuse-toi bien !
Nano.

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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:29

Pasha


Chimeres

• Prénom et Nom : Pavel (Pasha de surnom)
• Age : 24 ans
• Race : Humain
• Métier : Guide du Saint Ordre




Cherche coiffeur (mort ou vif)

 - Grand ou petit ? Ou entre les deux ?  Plutôt grand. On voit le dessus de ma tête dépasser quand je marche dans une foule.  
 
 - T’as des signes particuliers ?  « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. (1 Corinthiens 6:19-20) » Je n’ai pas de marques d’identifications corporelles en dehors de celles offertes par Dieu à ma création et celles que j’ai acquises au fil de ma vie. La cicatrice la plus évidente est mon œil droit, une monstruosité de son genre, cachée derrière un morceau de tissu. Bien que l’œil soit toujours en place dans la cavité orbitaire, les dégâts sur la surface du globe de l’œil étaient bien trop sévères pour la guérison. Afin de ne pas causer de dégâts supplémentaires, on a opté à ne pas enlever l’œil. Chaque cicatrice que je porte fait preuve de mon travail pour l’Église, ce qui fait que je les porte avec fierté, et obligation. Les regards qui ne semblaient pas vouloir quitter mon œil, m’ont certes poussé à porter un cache-œil.
 
 - Décris-nous un peu ton style vestimentaire :  Je porte souvent quelque chose pour couvrir mes cheveux étant donné que la couleur alerte ma présence de loin. Je n’ai jamais opté de couper mes cheveux, suivant l’exemple du légendaire Samson (Juges 13-16). Niveau vêtements, le mot à suivre est ‘discret’. Des tons de noir, gris et brun. Des grosses bottes pour survivre dans la ville, qui ne m’empêchent pourtant pas de bien courir si jamais Dieu le veut. Un long manteau un peu sale et rempli de trous qui traîne parfois dans les flaques d’eaux ou dans la neige. En hiver, des gants fourrés en cuir et une ouchanka grise. Bien sûr, il y a aussi le cache-œil qui couvre la cicatrice sur mon œil droit.
 
 - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? J’ai deux armes à feu plutôt discrètes : l’une est attaché à ma cuisse avec des ceintures en cuir, et l’autre dans un fourreau au niveau de ma côte, caché par mon manteau. J’ai également un fusil à pompe que j’emprunte seulement quand une mission nécessite l’utilisation d’une telle arme, ne préférant pas attirer l’attention avec un arsenal d’armes sur le dos. Pour les combats qui ne se jouent pas à longue distance, j’ai un balisong (= couteau papillon) qui accompagne l’arme attaché à ma cuisse et une dague discrète près de la cheville. Finalement, l’arme qui complète ma collection : ma bible. Petite, presque aussi vieille que moi, et remplie de marques-pages, de notes, de passages soulignés et de remarques.  


Pasha
Art by Razuri

Interview avec le Tout-Puissant

- Tu pries tous les soirs ? Soir, matin, avant de manger, avant d’entamer une mission, chaque jour, tous les jours. Oui.

- T’aimes les animaux ? Franchement, même avant la découverte de l’existence de démons qui se cachent parmi eux, je n’ai jamais vraiment été affectueux avec les animaux. Particulièrement les chats, pour lesquels, inexplicablement, j’ai toujours éprouvé un certain dégoût. Dieu nous demande d’aimer et respecter toutes ses créations, mais il demande aussi aux humains de « ten[ir] dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre (Genèse 1:28) », un passage qui a rendu mon malaise envers les animaux légitime et qui m’a même convaincu qu’il s’agissait en fait d’un don de Dieu.

- Ton pire souvenir, c’est… ? Les premières années de mon enfance, à l’orphelinat, quand je n’avais pas encore véritablement conscience de l’existence de Dieu. Ces années vides, sans but, sans objectif, sans volonté divine. Je vivais dans le néant.

- A quoi ressemble ton chez toi ? Banal, vide. C’est l’endroit que m’a offert l’Église. Il y a un lit, une armoire, un bureau, une petite salle de bain et une petite cuisine. C’est plus que ce que j’avais à l’orphelinat et plus que ce que j’ai pris l’habitude d’avoir pendant ma période d’entraînement — et c’est largement suffisant vu le temps que j’y passe.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?  Ma journée commence et se termine obligatoirement avec la prière. Entre ça, sans compter les obligations quotidiennes comme manger, se laver et cetera, je vis en servitude de Dieu. Dans l’absence d’ordres directes, je passe mes jours à patrouiller les rues, vérifier les rumeurs et indications d’activités démoniaques, guidé par les instincts qui me sont instruits et la volonté de Dieu qui me guide chaque jour.

- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ?  Le Tsar n’est qu’un mortel assit sur un trône d’or. Un instrument sans importance qui travaille en servitude du Seigneur. Si la volonté de Dieu est que je devienne Tsar, j’obéirai, mais j’avoue de ne pas comprendre quelle utilité j’aurai.

Histoire (courte)

La vie de Pasha ne commence seulement à ses 6 ans, quand il fut adopté au sein de l’Église, fraîchement recruté depuis l’orphelinat où il a passé les premières années de sa vie. Posé dans le tour d’abandon de l’immeuble durant la nuit du 3 Janvier 1871, le jeune garçon fut baptisé Pavel, après l’apôtre ne faisant pas partie des « douze ». Contrairement à la majorité des nourrissons qui furent laissé dans la « boîte à bébé » dans les semaines qui suivirent, Pavel survécu. Il grandit à l’enceinte de l’orphelinat de Saint-Yelizaveta (une femme de noblesse ayant endossé la construction de l’orphelinat deux ans auparavant), élevé, éduqué et instruit par une dizaine de sœurs jusqu’à ce qu’il fût capable de marcher, parler et répéter les règles.

À l’âge de 4 ans, Pavel déménagea vers l’aile nord du bâtiment, la plus froide de toutes, une section réservée aux garçons où l’éducation et l’entretien des enfants fût reprise par les hommes dont Pasha ne se rappelle le visage, même s’il pourrait vous décrire leur odeur d’une manière des plus détaillés. Les deux années qui suivirent sont enterrés dans les profondeurs de sa mémoire, où seul les ombres résident, accompagnés de sourires enfantins qui ne revinrent plus jamais vers la surface.

Quand trois frères de l’Église vinrent le chercher à l’âge de 6 ans, Pavel ne s’attendait pas à revoir la lumière dont il avait oublié l’existence. Lui et deux autres petits furent transporté vers l’endroit qui servira de chez-soi pour les treize années suivantes. Bien que réticent et réservé au début, Pavel se montra très rapidement bon élève. Il n’était jamais le plus intelligent du groupe, mais il se rattrapa de sa ‘simplicité’ en travaillant deux fois plus dur en ce qui concernait la connaissance biblique. Il s’appliqua, passant la plupart de son temps libre plongé dans des passages bibliques qui le passionnèrent, comme l’histoire de l’invincible Samson ou du petit David qui gagna le combat contre Goliath avec foi et efficacité — histoires qui résonnèrent profondément avec le jeune Pasha —, ainsi que les passages plus compliqués pour lesquels il demanda souvent plus d’explications. Étant plutôt mince que costaud, Pasha apprit rapidement à se concentrer sur son agilité plutôt que sa force, ce qui devint l’une de ses capacités les plus distinguées en combat. Sa rapidité et discrétion sur le terrain, ainsi que sa passion pour la parole de Dieu et sa conviction inébranlable, convainquirent ses formateurs qu’il était prêt à être relâché dans le monde, hors du camp d’instruction.

Les premières semaines furent relativement difficiles pour Pasha, qui avait jusqu’à présent jamais eu l’habitude de naviguer les rues infestées de Moscou, mais ses instincts de survie, soigneusement confectionné par des années d’entrainement, prirent rapidement le dessus de ses émotions. Bien que les premières rencontres avec les démons ne se passèrent pas sans fautes — l’une d’elles culminant dans sa perte de vue depuis l’œil droit —  le but ultime fut toujours atteint. Les meurtres s’enchainèrent rapidement, et après plusieurs missions fructueuses, Pasha commença à former de nouvelles habitudes et adapta ses savoirs en pratique dans le champ, réduisant largement les erreurs qui semblaient s’enchaîner dans le premier mois. Préférant maintenant traverser la ville en hauteur plutôt que de se mélanger dans la foule, il n’apprit cependant jamais vraiment à communiquer ‘normalement’ avec d’autres gens. Son côté peu sociable et relativement silencieux provoque encore souvent des conversations un peu gênantes, ce qui le pousse à éviter le contact avec d’autres gens. Son habitude d’observer plutôt que parler est néanmoins également devenu un atout, trouvant le langage corporel relativement facile à analyser grâce à l’expérience accumulé au fil des années.

Aujourd’hui, Pasha navigue les rues de son quartier plus habilement que jamais, connaissant chaque toit, chaque coin, et chaque crevasse par cœur. Bien que son visage soit familier aux gens du quartier, le nombre de personnes qui le connait de nom est à compter sur une main, tout comme, étrangement, le nombre de zootropes du quartier.


Oksana


Chimeres

• Prénom et Nom : Oksana Vasilevna Sidorova
• Surnom : Sana
• Age : 25 ans
• Race : Humaine
• Métier : Femme au foyer et fille de la bourgeoisie




Cherche coiffeur (mort ou vif)

 -  Tu es grande ou petite ? Grande pour une femme, mais ton père faisait quand même deux têtes de plus. Encore heureux : je n’aurais pas accepté un amant plus petit que moi.
 
 - Tu as des signes particuliers ? Mes cheveux sont d’un brun si foncé qu’on dit souvent qu’ils sont noirs. Quand le soleil tape dessus, ils ont une lueur rouge. Parmi les blondes qui peuplent Moscou, ça peut être particulier, mais en soit ça n’a rien de spécial. Je ne peux pas me vanter d’une couleur très spéciale pour les yeux non plus. Ils sont bruns comme 80% de la population.
 
 - Décris-moi ton style vestimentaire : Par où commencer ? Par quelle garde-robe ? Par quelle année ? Si je te décris ce qu’il y a dans mes armoires aujourd’hui, tu en rias dans quelques années. La mode change à chaque saison ; tu l’apprendras vite si tu as le malheur d’être une fille. Tu apprendras également qu’il y a une tenue pour chaque occasion. Ton premier bal, par exemple, dans ta première saison. Un événement qui nécessite une robe qui te fait sortir du lot parmi les autres jeunes filles qui se feront présenter. Quelque chose qui fait l’œil à tes possibles prétendants, mais qui reste assez sobre pour pas qu’on te prenne pour une prostituée. Ne t’en fais pas. Tu as la chance d’avoir une mère qui excelle dans ce genre de choses. Tu bénéfices également de la richesse de ta famille pour pouvoir financer l’accoutrement qui te coûtera une petite fortune. Oh que tu es chanceuse dans ta souffrance.  
 
 - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Tu ne m’en voudras pas de te nommer, petite chose ? Tu es bien la seule chose que j’emporte avec moi, que je le veuille ou non. Si ce n’était pas pour mon ventre qui gonfle malgré mes efforts de le garder restreint en corset, tu aurais aussi bien pu ne pas exister. Comme les précédentes choses qui ont occupé ta place, tu n’as pas encore fait signe de vie. Un faible espoir pour moi. Un peu plus dommage pour toi.


Sana
Art by Isabelle Staub

Interview avec le Tout-Puissant

- Est-ce que tu pries tous les soirs ? Vu que le Seigneur est omniscient, je serais hypocrite de dire que oui. J’avoue, parfois j’oublie. La prière me vient naturellement avant un repas en famille, à l’église, aux moments routiniers. J’ai plus de mal à le faire pendant mes soirées, hormis quand j’ai vraiment besoin de Son aide. C’est mal, je sais, mais j’ai d’autres priorités pour le moment. Tu me pardonneras. Lui aussi, certainement.

- Tu aimes les animaux ? C’est une question piège, la chose ? Je n’ai jamais approuvé un grand amour pour les choses fragiles et bruyantes comme les animaux et les enfants. Dieu a permis l’invention des voitures et les autocars pour éviter de devoir côtoyer les chevaux et des téléphones pour se débarrasser des pigeons messagers. Le manque d’animaux en ville est indirectement dû à la volonté du Seigneur aussi. Qui suis-je pour le contredire ?

- Ton pire souvenir, c’est… ? Je préfère pas m’attarder sur des mauvais souvenirs. En quoi est-ce productif ? Il y en a bien trop de moments désagréables à nommer et je ne peux rien y changer. Un exercice futile, mais si tu insistes : le pire souvenir jusqu’à présent (car je ne me fais pas d’illusions ; des autres suivront) c’est le moment où je me suis rendu compte que tous mes efforts, ma planification minutieuse, mon futur prévu et créé par mes soins, sont tombés à l’eau. Tout était parfait, petite chose. Même toi, qui pèse maintenant plus lourdement dans mon corps, était prévu. Ma vie était écrite – et maintenant elle ne l’est plus. L’incertitude est angoissante, mais elle ne me retiendrait pas.

- A quoi ressemble ton chez toi ? Mon chez moi actuel, celui que j’ai habité jusqu’à mes 19 ans ou celui qu’on a commencé à bâtir avec Ilya ? Ma maison parentale était grande, je n’ai certainement manqué de rien. Mais la maison parentale de Ilya est énorme. Si mes parents sont aisés, ils sont riches.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Tu m’aurais posé la question il y a une année et la réponse aurait été bien différente. En société, il y a toujours des événements auxquels participer. Des bals, des fêtes, des concerts. Mes activités était toujours centré sur l’événement en question. Il n’y avait pas question que je dépérisse à l’intérieur quand il y avait tellement de choses à faire, tellement de robes à montrer, tellement de ragots à suivre (ou à commencer). Maintenant, mes journées sont bien plus ennuyantes. Le deuil ne me permet pas de sortir comme j’ai l’habitude (ça ne serait pas bien vu) et le fait d’être enceinte de toi, la chose, me gâche encore plus la vie. Mes beaux-parents craignent pour ta santé plus que pour la mienne. Je suis l’enveloppe de chair qui garde la chose en porcelaine qu’ils désirent plus que tout. Je peux à peine me déplacer dans la maison sans leur donner une raison valide. Tu es une bénédiction et une malédiction tout à la fois, chose.

- Si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Je retire ce que j’ai dit. L’exercice le plus futile c’est celui-ci. Qui a inventé ces questions stupides dans ce magazine infernal ?

Histoire (courte)

Nina m’a laissé un périodique parmi les journaux sur le plateau de petit-déjeuner. Elle n’a pas été bien discrète dans ses intentions. Un des fameux magazines ‘pour dames de haute société’. Sur la couverture, une jeune femme dessinée en robe de saison. Un regard un peu coquin, si je l’interprétais bien, et l’éventail qui ne cachait pas ses intentions si tu savais comment lire son mouvement : « suis-moi ».

A sa gauche, une liste des articles les plus intéressants selon l’éditeur. Une revue théâtrale de Provintsialka sur la page 6, un exposé sur les nouveautés dans la mode (‘élégance artistique’ ne veut rien dire) sur la page 14 et enfin, l’article que semblait si intéresser Nina vu qu’elle l’avait encerclé trois fois : ‘Exercices pour la santé mentale et le bien-être de mère et enfant’, page 18.

C’est quoi cette merde ?

Je cale le toast entre les dents en feuilletant dans le magazine.

Où est la section des— ah voilà. « Nous sommes heureux de vous annoncer les fiançailles de— » Quoi ? Anatoly Preobrazhensky s’est encore chopé une femme ? J’hallucine. Anya Lebedev en plus ! Là je prends un fou rire. Il faut absolument que je montre ça à Yeva et Inessa. Anya Lebedev. Ha ha ha ! La petite conne est tellement désespérée qu’elle s’est jetée dans les bras d’un homme trois fois son âge. Il peut encore se reproduire, celui-là ? Sait-il même où se trouve son engin ou aurait-il besoin d’un plan avec instructions ?

Une gorgée de thé pour faire passer le toast au tvorog.

Je déchire l’annonce de la page et le plie soigneusement pour l’ajouter sur le tas d’articles. Il n’y avait rien d’intéressant à l’arrière. Un truc à propos de la cuisine.

Je passe assez rapidement à travers des pages remplies de robes et suggestions d’achats pour la saison. Elles ne me servent à rien tant que je suis confiné dans cet horrible couleur noir. Deux années en deuil pour une veuve. Qui a inventé cette règle que je l’étrangle rapidement. Pire encore : pas le droit d’assister aux événements sociaux pendant douze mois. Douze ! C’est plus longtemps qu’une grossesse.

La chose pèse dans mon utérus depuis une maigre vingtaine de semaines et malgré tout j’ai l’impression qu’elle y est depuis un siècle. Vivement que tu sortes, la chose. Vivement que tu sois un garçon, aussi. Un garçon, pour sécuriser la lignée d’Ilya et, accessoirement, garder la fortune que notre mariage a accumulé.
Je ne veux même pas m’imaginer l’horreur que ça aurait été si Ilya s’était décidé de décéder quelques mois plus tôt. Les Sidorov n’auraient eu aucune bonne raison de continuer de m’accueillir. Peut-être un moment le temps du deuil (Nina était fragile et facile à convaincre avec les bons mots) mais certainement pas à longue durée (Roman est plus sévère). Non, l’enfant qu’il m’a donné est la seule chose qui me garde sous le toit de la maison parentale d’Ilya.

Il y a trop de pulpe dans le jus d’orange.

‘Comment se trouver un mari de bonne réputation’, page 8. Si j’avais dû me baser sur les conneries d’un périodique, j’aurais peiné à trouver un mari. Avant même avoir eu mon introduction en société, j’avais jeté mon dévolu sur plusieurs candidats. La suite n’avait été qu’un agréable parcours de coquetteries, de sous-entendus et d’enquêtes. Qu’en était-il de la fortune du premier ? La rumeur sur les fréquentations aux ‘maisons de mauvaise réputation’ du deuxième ? Les troubles de santé du troisième ? Crois-moi, la chose, les rumeurs sont rarement infondées.

Maintenant que les souvenirs me reviennent je ne peux m’empêcher de sourire. Qu’est-ce que je regrette les plaisirs de ma jeunesse. Le parcours pour atteindre Ilya avait été particulièrement amusant. La difficulté d’équilibrer l’image de l’épouse domestique, la dame à la mode, la fille romantique et la femme désirable en rendait le résultat d’autant plus satisfaisant. Domestique sans être ennuyeuse. A la mode sans être snob. Romantique sans être naïve. Désirable sans être vulgaire. Disponible sans paraître désespérée. Une danse délicate qu’il fallait maîtriser à perfection si on ne voulait pas être le sujet du ridicule dans les journaux locaux.

Ah. Voilà l’article sur les conneries de la maternité. Celle que la mère d’Ilya veut que je lise. Elle doit être névrosé, la pauvre. La seule chose qui lui reste de son fils unique est la chose dans mon ventre. Même son corps a été perdu s’il faut croire la Milice. Si on me le demande, l’histoire pue. Elle puait à l’annonce de ses collègues, la casquette en main devant la porte. Elle puait à l’enterrement du cercueil vide. Elle puait à travers de mon voile noir. Elle pue même maintenant, confortable que je suis dans le lit qu’on partageait.

La pêche est juteuse. Mon doigt récupère la goutte qui risquait couler le long de mon menton pour salir ma robe de nuit.

Le fait que ce n’est pas ma première grossesse doit l’inquiéter. Les fausses couches s’étaient suivies. Selon un médecin dû au corset trop serré, selon l’autre un régime mal-adapté. Puis l’avis de mon entourage (non-demandé) : je bouge trop, je ne bouge pas assez, je dois prier plus fort, je dois arrêter de lire, je dois trouver quelque chose pour occuper mon esprit… Soudainement tout le monde est expert !
Ma mère m’a avoué avoir eu plusieurs fausses couches avant d’accoucher d’Alexei. J’en ai conclu que c’est un défaut génétique. Fin de l’histoire.

Ma femme de chambre entre pour reprendre le plateau de petit-déjeuner. Je balance l’article de côté dès que mon regard tombe sur un engin à l’apparence effrayante dans la marge publicitaire : un tire-lait automatique. Et puis quoi encore ?!

« Oh Ludmila ! J’ai besoin d’étirer les jambes. Aide-moi à m’habiller. »

« Bien sûr, madame. »

Le feu que l’autre domestique a allumé chauffe bien la pièce. Je peux me mettre devant le miroir sans frissonner. Ma main se pose inévitablement contre mon ventre quand je regarde ma silhouette dans la glace. Adieu, figure de sablier. Ou au revoir, plutôt. Tu commences à devenir difficile à cacher, petite chose. Mon ventre est gonflé comme si j’ai mangé trois repas de trop.

« On change le corset ? » s’interroge Ludmila, qui a préparé un corset de maternité. L’horreur.

« Dieu non. Pas encore. »

La nuisette tombe par terre et Ludmila lace le corset.

« Tu peux serrer plus fort. »

« Vous êtes sûre ? »

« Oui, oui. »

Je vais dompter ce ventre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus le moyen de le cacher. Le deuil n’allait pas m’empêcher la joie de vivre. Ilya n’avait qu’à pas m’abandonner.

Ludmila sert tellement le corset que j’en ai mal, mais la souffrance n’est que temporaire. Surtout quand je vois le reflet dans le miroir. Le ventre n’a pas tout à fait disparu, mais pour quelqu’un qui n’y prête pas trop attention il est à peine visible. Désolé, la chose. Je dois calculer mes options à présent. Tu n’es que le plan B, le plan temporaire. Si ton père avait encore été là, tu aurais pu avoir une vie heureuse, peu importe ton sexe. Mais désormais ? Que faire si tu n’es pas le petit-fils que recherche les Sidorov ? Comment puis-je trouver un nouveau mari si je suis enceinte d’un autre ?

L’horloge en bas sonne.

« Quelle robe ? »

Laquelle en effet ? Que l’ennuie me frappe entre toutes ces options noires.

« Celle-là. »

Les rubans aideront à cacher le ventre. Les éléments décoratifs au col mettront en valeur mon cou.

‘La mort vous va à merveille, madame’.
‘N’est-ce pas ?’


Mon rire aux dialogues qui se produisent dans ma tête me laisse un goût amer dans la bouche. Mon Dieu, je deviens folle. C’est l’hystérie de grossesse qui doit frapper.

Si Ilya ose pointer sa tête après tout ça, je l’étrangle personnellement.


Pavel Davidovich Bogomolv


Chimeres

• Prénom et Nom : Pavel Davidovich Bogomolv
• Age : 35 ans
• Race : Zootrope
• Forme animale : Laïka de Sibérie orientale
• Métier : Entrepreneur, actuellement investi dans les chemins de fers avec son associé, Yakov  Volkynsky, le père de son épouse


Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Quelle est votre taille ? [Il offre un cigare à son interlocuteur, avant d’en prendre un pour lui-même.] Pourquoi un si grand nombre de gens s’offusque du mot « moyen » me dépasse encore. Il n'y a rien de mal à ne pas se démarquer à Moscou. J'irais même jusqu'à dire que c'est préférable au contraire.

- Vous avez des signes particuliers ? Dans cette optique, j’estime heureux de ne pas avoir quelque chose de ‘particulier’ à mon physique. [Il utilise le coupe-cigare pour en entailler le bout.] Je suis blond à la peau claire, comme tant d’autres moscovites. Comme vous pouvez le constater, je préfère un rasage propre à la barbe ou à la moustache aujourd’hui, mais il m’est évidemment déjà arrivé à me conformer aux standards de style du moment.

- Décrivez-nous votre style vestimentaire : C’est également le cas pour mon style vestimentaire, qui a évolué avec notre époque. Que cela ne corresponde pas à mes goûts personnels n’a que peu d’importance. [Il tourne le cigare au-dessus de la flamme du briquet pour le griller.] N’ayant pas la chance de compter sur un bon nom de famille pour faire fortune, les apparences ont dû jouer en ma faveur – au grand plaisir du garçon qui cire mes chaussures trois fois par semaine. [Il sourit.]

- Y a-t-il un objet que vous portez toujours sur vous ? Mon père m’a offert un ensemble stylo-plume et une montre de poche gravée lors de ma première entreprise à succès ; coûteux pour un homme de ses moyens, ce qui rend le cadeau d'autant plus précieux. Le stylo-plume se trouve encore sur mon bureau, mais la montre de poche est très souvent sur ma personne. [Il tire doucement la chaîne en or qui ressort de la poche de sa veste pour montrer la montre en question.]

Sinon, je porte évidemment mon alliance. [Il allume son cigare.]
Pavel Davidovich Bogomolv
Art by za-ra-h

Interview avec le Tout-Puissant

- Vous priez tous les soirs ? [Il souffle doucement contre l’extrémité du cigare pour répandre la flamme de façon égale.] Je prie régulièrement et j’ai également pris l’habitude de le faire avant chaque repas pour instaurer les bonnes habitudes au sein de ma famille. Un ‘oubli’ lors d’un dîner chez un futur associé peut assez les perturber pour rompre les liens entrepreneuriaux. Nous allons à l’église chaque dimanche et faisons acte de présence pour tous les évènements de charité organisés par notre paroisse. Si les affaires m’obligent à s'absenter lors d’une certaine activité, mon épouse comblera le vide pour notre famille.

[Il fume.] Quant à la prière en elle-même, je la considère comme un rituel d’habitude plutôt qu’un besoin de communication. « Prie Dieu, mais rame vers le rivage » est un proverbe avec lequel j’ai été élevé et qui me tient à cœur. Le Seigneur m’a offert de nombreuses opportunités, mais c’est moi qui les ai concrétisées. J’espère inculquer la même philosophie à mon fils.

- Vous aimez les animaux ? Mon père est un grand amoureux des chiens. Je ne partage pas le même degré de passion, mais ayant grandi dans une maison qui a accueilli plusieurs nids de chiots – tous certifiés, je vous l’assure – avant de les revendre, ce sont certainement les animaux avec qui je ressens le plus d’affinité. [Il laisse échapper un peu de fumée avant de reprendre la parole.]

Mon épouse a aussi déteint sur moi avec son amour pour les chevaux. Etant un homme né et élevé en ville, je n’ai que peu vu de chevaux dans un contexte où ils ne sont pas secondaires aux voitures ou en service à l’humanité ; enchaînés aux carrosses ou montés par la milice pour la posture. Les visites à l’ancien domicile de Yeva – ses parents habitent en campagne – disons qu’ils m’ont ouvert les yeux à un autre côté de l’animal. [Il sourit.] Mais je ne pourrais pas vous dire si l’amour mutuel du cheval vient d’une vraie appréciation ou si les mots étonnamment passionnés de mon épouse ont tout simplement eu leur effet. Ce sont certainement des animaux pratiques et intelligents.

- Quel est votre pire souvenir ? « Pire » et « Meilleur » sont de trop grands mots. J’ai des bons souvenirs et des moins bons souvenirs, comme tout le monde, mais je suis personnellement très peu intéressé par le passé. Si je devais m’arrêter sur tous les malheurs qui me sont arrivés, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. [Il hésite.] Ce n’est peut-être pas une leçon qui est facile à apprendre pour la gent féminine, qui est effectivement plus sensible aux malheurs humains, mais c’est ce genre de raisonnement qui m’a aidé à surmonter les plus grands obstacles que j’ai déjà rencontrés.

- A quoi ressemble votre chez soi ? C’est une maison moderne dans un quartier respecté de Moscou. Un très bon achat que j’ai pu faire grâce à une combinaison de mes propres finances et le soutien du nom que porte mon beau-père.

- Une journée normale, pour vous, ça ressemble à quoi ? Une journée de semaine est très probablement centrée autour de mes activités professionnelles. Et là encore aucune journée ne se ressemble. Parfois je travaille depuis mon bureau à domicile, certains jours je me déplace au bureau en ville, ou encore je me vois obligé de faire des voyages d’affaires par train et ce pour plusieurs jours d'affilée.

Quand ce n’est pas le travail qui demande que je me déplace, c’est le lobbyisme. On ne sait jamais quand une nouvelle opportunité risque de se présenter, n’est-ce pas ? D’où l’importance de l’ascension social qui peut, elle aussi, se traduire de plusieurs façons : les dîners avec les familles importantes à Moscou pour tisser des liens personnels, des rendez-vous aux gentlemen’s clubs comme celui-ci pour partager des cigares avec d’autres hommes d’affaires [Il pointe entre lui et son interlocuteur.] ou les événements de charité organisés par l’église.

Malheureusement, vu la santé fragile de mon épouse, bien que j’aurais aimé faire plus de sorties en famille, elles sont assez limitées.

- Si vous pourriez devenir Tsar demain, qu’est-ce que vous feriez ? [Il rigole poliment.] Très bien, considérons, pour l’amusement, qu’une telle chose serait possible. [Il réfléchit à la question]. Je suis la politique et les tendances sociales de près pour l’influence qu’elles peuvent avoir sur l’industrie et mes affaires, mais je ne suis pas intéressé par l’intégration professionnelle dans ces sphères d’influences. J’aime l’indépendance que m'offrent mes activités actuelles. Je crains d’ailleurs que le pouvoir du Tsar soit plus symbolique que réalité. Je ne pense pas que je pourrais faire grand-chose.
Histoire (courte)

Vu que vous venez de m’offrir une hypothèse, puis-je en déduire que vous aimez la philosophie ? Dans ce cas, permettez-moi de vous rendre le geste. [Il partage un regard conspirateur avec son interlocuteur.]

Imaginez votre enfance, celle que vous avez eu. Maintenant, imaginez que dans cette enfance, vous vous réveillez un jour avec un membre qui n’est pas le vôtre. Une queue, par exemple. Une paire d’oreilles. Un jour enfant, le prochain démon. [Il sourit calmement, comme si l’hypothèse ne frôle pas l’hérésie.] Mieux encore, imaginons que, par le plus grand des hasards, vous prenez la même forme animale que celle d’un animal déjà présent au sein de votre maison d’enfance. Un chien, peut-être. Ou une poule si vous habitez à la campagne. Un phénomène qui vous présente une situation idéale pour la dissimulation. Quel serait le but d’une telle malédiction ?

[Il laisse un moment à son interlocuteur pour la réflexion avant de reprendre la parole.] Maintenant imaginer que, par miracle, chaque fois que vous êtes coincé dans une transformation monstrueuse – mi-humain, mi-démon – une intervention divine détourne l’attention. Un frère ou une sœur qui se fait rappeler dans le salon. Un livreur qui détourne le regard en éternuant. Un père qui a le visage caché derrière un journal. Plusieurs événements qui en isolation peuvent être vu comme un coup de chance, mais qui, à force de se répéter, semble donner l’impression d’une mise-en-scène divine. Quel est son but maintenant ?

Imaginer, dans le pire des cas, que cette malédiction se fait découvrir. La chance divine vous a perdu, ou du moins, c’est ce que vous pensez. L’individu qui vous a surpris et qui s’apprêtait sans doute à vous dénoncer comme le bon chrétien qu’il est, est impliqué dans un horrible accident. La seule personne qui vous a regardé dans les yeux pour témoigner de ce péché : morte. Quelle serait la conclusion à en tirer ?

Est-ce une intervention divine ? Quelque chose qui irait en conflit direct avec ce que proclame l'Église ? La volonté d’un Dieu qui semble vouloir vous protéger à tout prix malgré cette affliction démoniaque ? Ou est-ce, au contraire, un signe des tentatives omniprésentes du diable ? Une entreprise du Malin pour vous piéger avec un faux sentiment de sécurité ?  [Une bouffée de fumée s'échappe d’entre ses lèvres pour atteindre le plafond.]

Ne vous souciez pas trop de la réponse. C’est une simple hypothèse – un exercice de réflexion. Il n’a pas de réponse.

Bref, oui, tout ça pour dire que mon passé ne vaut pas le détour. Né l'aîné dans une famille de classe moyenne, j’ai eu une vie assez banale en grandissant. Un père, une mère, un frère, une sœur. Une éducation standardisée dans une école publique et, évidemment, catholique – pas d’aussi bonne réputation que la vôtre, mais certainement pas décevante. Une famille peut-être pas dévote, mais croyante. Une adolescence marquée par l’ambition et l’audace que pourrait avoir seulement un garçon de cet âge. Un manque d’expérience réel qui devient un long processus d’essais et d’erreurs, beaucoup d’erreurs, jusqu’à ce que je tombe par chance sur une réussite, puis une autre. L’expérience qui évolue assez pour aboutir dans en réussite qui, grâce à une négociation avec mon associé, mène à un mariage.

[Il tape doucement son cigare contre le cendrier.]

C’était une transaction commerciale à double objectif : une sécurité financière pour Yakov Volkynsky et une association avec une vieille famille de bon nom pour moi. Je vous avoue que je n’ai pas particulièrement pensé à ce que pourrait bien en trouver Yeva ; on avait à peine échangé quelques mots avant nos fiançailles. Elle était jolie, silencieuse, obéissante et semblait complètement résignée à son destin. Si elle avait de la rancune envers son père pour cette décision – ou envers moi – elle ne l’a jamais laissé transparaître et c’est tout à son honneur.

Nous avons réellement appris à nous connaître à partir de la lune de miel. [Il secoue la tête quand son interlocuteur lui offre un sourire.] Non, non, je veux dire que nous avons découvert que nous avions des passions en commun. Un profond intérêt pour les nouvelles technologies, par exemple, ou l’amour pour les voyages. Des petits points en commun que nous découvrons d’ailleurs encore tous les jours.

Je pense pouvoir dire que, si au début de notre mariage il y avait beaucoup d’incertitude quant à notre futur en tant que couple – surtout considérant notre éducation radicalement différente qui pouvait de temps en temps mener à des malentendus – j’ai vu Yeva s’épanouir en tant que femme. Je n’oserai pas prétendre parler à sa place, mais de mon côté j’ai certainement appris à l’aimer.

[Le bout de son cigare devient des cendres quand il inspire encore une fois.]

Les choses ont changé après sa fausse couche. Physiquement, évidemment – elle a été cloîtrée au lit pendant des semaines et n’a jamais vraiment rétabli. Mais, plus regrettable encore, il y a eu une marche arrière dans son comportement. Elle est, d’une façon, retournée dans sa coquille. En parallèle, son besoin d’être toujours présent pour notre fils s’est amplifié. Elle a prétendu qu’il serait faible de santé, comme elle, ou comme sa tante, mais je n’y vois qu’un cri désespéré d’une mère qui a peur de perdre son enfant. Compréhensible vu la situation, vous me direz, et je ne suis pas moins d’accord. C’est la raison pour laquelle je ne m’y suis pas opposé jusqu’à présent. Isaak était jeune et Yeva a profité d’une très bonne éducation. Elle était donc certainement assez qualifiée pour instruire les bases de l’éducation à un enfant.

[Il tape encore le cigare contre le cendrier.]

Si je vous parle à présent, c’est parce que mon fils fêtera bientôt son huitième anniversaire. J’avais espéré que Yeva se sentirait plus confortable avec l’idée de le relâcher d’ici là, mais il faut mettre les choses en évidence. Isaak grandit et il a besoin d’une bonne éducation avec des garçons de son âge afin de devenir un homme indépendant.

D’où ce rendez-vous et ma question : auriez-vous la possibilité d’intégrer un nouvel élève dans le courant du prochain semestre ?






Bienvenue Spirlili !

Je te valide, c'est tout bon ! Pour répondre à ta question, c'est stupide en fait x) Je suis la BigBoss de plusieurs mini monde... du coup je me suis dit, je suis comme Dieu.
Voilà, c'est pas plus compliqué  *sors*

EDIT : JACKIE, arrête de faire le charmeur et de poster avant kami-sama xD
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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:30
Mais euh...

/me retourne bosser au codage de la page d'accueil.
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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:33
C'est bien Jackie jaquette ! Merci !


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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:39
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    Ah ouais mais nan. Interdiction de me donner encore des surnoms xD
    Y'en a qui m'appelle Sipantou, Sip la Tarte, Sipantu, Sipounette, Sip-tout-cours,... j'accepte plus les marques spaghettis en plus. (D'où ça sort le Spirlili? xD)

    Si non. Si oui. Merci pour l'accueil *thumbs UP*





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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:46
J'ai bugué sur la lecture en fait x)
Bon, alors la râleuse.. *fui loin*


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Re: SipartiVen 02 Juil 2010, 22:48
    Ouais. Je suis trop caca. Mais on me pardonne toujours. Héhé.


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Re: SipartiSam 03 Juil 2010, 09:27
Bienvenuuuuuuuuue ! Très joli avatar *0*
Tu vas tenir compagnie à Jack !
Ouaiis je rameute du monde *-*


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Re: SipartiSam 03 Juil 2010, 14:13
Bienvenue sur le forum ^-^
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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 16:39
Je valide ton deuxième perso ^o^


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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 19:47
Merci Kami-sama! >w<


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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 21:37
Aaaah j'adore les descriptions par intermédiaires, c'est trop bon XD
Il me plaît ce p'tit gars x3



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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 21:43
Oui j'adore la façon dont tu as écrit l'histoire ^^


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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 21:44
Ah merci. J'aime Sammy. Il est trop con.


Dernière édition par Siparti le Mar 19 Juin 2012, 04:12, édité 1 fois


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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 21:53
On commence à RP d'ailleurs ?


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Re: SipartiMar 20 Juil 2010, 21:53
J'veux bien. Tu commences?
Guidez-moi, maître!


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Re: SipartiDim 12 Sep 2010, 11:25
Oh j'adore ton personnage ! Hate de le voir en RP ^^
Je valide !


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Re: SipartiDim 12 Sep 2010, 11:42
Moi aussi je suis fan de ton nouveau perso. Ton avatar, c'est une image des Princesses?


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Re: SipartiDim 12 Sep 2010, 12:26
Contente que vous aimiez :)

Calliope : Franchement... je ne serais pas te dire xD
Peut-être il y a un mois, mais j'ai oublié T___T


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Re: SipartiLun 11 Oct 2010, 23:46
Hiiii j'adore !! Il est super ton perso XD
Et j'adore comme t'as présenté son histoire ♥



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Re: SipartiMar 12 Oct 2010, 19:12
Je valide ^^
Mais tu nous a fait un perso bien triste dis donc x)


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Re: SipartiMar 12 Oct 2010, 19:33
Ca change avec les persos peureux ou psychopathes XD


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Re: SipartiVen 17 Déc 2010, 22:10
Je valide aussi !
Ah j'adore vos jumeaux, sont géniaux ! Je sens qu'on rire à lire vos RP.

(la boite amazon... xD)


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Re: SipartiVen 17 Déc 2010, 22:15
\o/

Ayo ? Boîte Amazon ? J'ai raté quelque chose ?


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