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Épreuve 2 - Ilukaan & Just Married

Le Marionnettiste
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Epreuve 2 : mini-RP



Le Grand PNJ se manifeste (encore) et te donne une carte avec un grand X noir marqué dans un coin. Tu devras te déplacer et éviter les obstacles sur ton chemin pour atteindre ton but. Que ce soit en escaladant des immeubles comme un personnage principal d'Assassin's Creed, en défonçant tout sur ton passage tel un berserk ou en séduisant le pilote du jet privé le plus proche. Seul petit bémol ? Tu dois transporter un paquet fragile et qui attire les convoitises. Cookies ?



« Les fous du volants »



Date : Du vendredi 16 à 00:01 au dimanche 18 avril à 23:59 (heure française)
Duo : Ilukaan & Just Married

Rappelle du mini-RP : Tu postes 5 messages de 350 mots maximum en partenariat avec quelqu’un qui en poste 5 aussi. Soit un chouette mini-RP de 10 messages en tout  monstre  


Infos pratiques
Il n'y a pas d'ordre imposé. À toi de voir avec ton binôme qui de vous deux enverra le premier message.

• Tu peux retrouver ton binôme sur la shoutbox, via la zone réservée aux invités sur vos forums respectifs ou bien sur le discord de l'autre forum s'il y en a un. Si tu n'arrives pas à joindre ton binôme, n'hésite pas à le signaler à tes Admins !

• Si tu le juges nécessaire pour la compréhension de ton texte, tu peux poster une petite introduction de ton forum et/ou de ton personnage en spoiler en haut de ton post. Il ne comptera pas dans le total des mots maximum du message  mustachelli

• Fais très très très très très très très très très très (c'est fini?) très très très (non pas encore) très attention si tu utilises des codes de mise-en-page. NRP est un peu beaucoup ultra codé et très sensible aux balises mal fermées ou aux fautes de frappe dans ton code. Ca veut dire que tu peux casser le forum complet avec juste une balise de travers. Vu qu'en tant qu'invité tu ne peux pas éditer ton message, ça peut être très gênant. Tu peux cependant tester le fonctionnement de ton code dans le sujet test.

Si tu t'y connais pas en code ou que tu te contentes de faire un copier-coller d'un code de quelqu'un que tu ne connais pas, évite peut-être de l'utiliser sur cette édition Caillou



• Heureusement, kami-sama est gentille et a intégré un code préfait pour te permettre d'utiliser ton avatar et ton pseudo sur le forum, même en tant qu'invité :

Code:
<div class="profil-interfo"><img class="avatar-interfo" src="LIEN AVATAR" alt="TON PSEUDO" />
<span class="pseudo-interfo">TON PSEUDO</span>
<p class="bio-interfo scrollbar scrollbg-chim">TA BIO (facultatif)</p>
<span class="forum-interfo">TON FORUM</span></div>

• D'autres questions ? Viens les poser dans la foire aux questions, Jean-François !
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Reiko Mizutaka
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Reiko Mizutaka
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TA BIO (facultatif)


Just Married



Contexte de Just Married

Au bord de l'effondrement démographique, l'Etat japonais a créé le super-programme de l'Incontestable pour sauver sa nation. Addict aux paliatifs technologiques, vivant par proxy au travers d'écrans et de gadgets, délaissant complètement la relation à l'humain, le peuple japonais s'est retrouvé pucé comme du bétail. L'objectif ? Créer des couples artificiels grâce à la compatibilité de parfaits inconnus, qui sont alors déclarés unis par les liens sacrés d'un mariage aux clauses mortelles. Les jeunes époux doivent apprendre à se connaître et se supporter. Certains citoyens se retrouvent dans des relations allant contre leurs valeurs, voire même contre leurs sexualités, car l'Incontestable règne en maître et les données ne mentent jamais. Derrière la propagande et les heureuses unions, le régime de l'Incontestable est sans pitié. Toute contestation ou manquement à ses devoirs est sévèrement réprimé. Une dictature nécessaire et une réussite, redonnant peu à peu vigueur à une société malade. Nous sommes actuellement en 2112.


Reiko Mizutaka

Je suis une jeune femme de 21 ans que la vie a confronté aux malheurs. Je suis devenue orpheline à l'âge de 7 ans, quand dans un incendie domestique j'ai perdu toute ma famille. Ceux qui m'étaient le plus cher ne sont plus et c'est l'État japonais qui a hérité de ma personne au sein de l'orphelinat national de Kyôto. Il me reste des souvenirs brûlant de ce drame, des cicatrices sur le corps bien que les chirurgiens en aient enrayé une bonne partie. Actuellement, je suis en école de cuisine et je tente d'avancer contre ma timidité qui me freine dans mes liens sociaux. J'accepte l'incontestable, même si il m'arrive de douter. Un choix imposé m'est plus facile à gérer, bien que l'annonce de mon mariage n'ait pas suscité l'engouement tant attendu. Je suis une solitaire qui s'anime au rythme de sa passion qu'est la cuisine et qui vit avec son conjoint à présent. Homme qu'elle commence à aimer malgré les apparences d'un ménage timide et sur la réserve.


Les fous du volant: La quête!

Aujourd'hui, mon époux a décidé de m'initier au jeu vidéo. Je n'y connais rien. En dehors, du fait que ça le fait souvent râler ! J'ai toujours refusé de me joindre à lui en prétextant que je ne savais pas jouer – ce qui est vrai ! – que j'allais me ridiculiser ou encore ne pas savoir m'y prendre avec cette manette pleine de boutons. Il m'attrape par la main, me conduit dans notre salon et m'installe le casque VR sur la tête, ainsi que l'équipement détecteur de mouvement. Je ne suis pas très à l'aise. Je le sens me donner la manette en m'annonçant qu'il a déjà créé un avatar à mon effigie et que je n'ai plus qu'à le sélectionner. C'est fou ce qu'elle me ressemble.

-C'est parti !

Un clic et me voilà transportée dans le monde merveilleux de Wakfu. Je suis émerveillée par ce qui m'entoure quand mon regard se pose sur un drôle de personnage. Un roux, cheveux longs et barbu, avec un truc dans les mains. Ses yeux sont bruns clair. Sa carrure en impose, grand et musclé, c'est un peu flippant. Je ne suis pas rassurée, mais le truc qui clignote m'indique d'aller lui parler. Je cherche mes boutons et je commence par lui mettre un coup de poing ! J'écarquille mes yeux, m'agite maladroitement dans tous les sens et me confonds en excuses sur un fond de joues roses :

-Pardon ! Excusez-moi, je ne voulais vraiment pas vous faire de mal.

Dans ma panique, j'ai dû appuyer sur ce qui déclenche l'interaction... À moins qu'il ne veuille me rendre le coup que je viens de lui mettre. Je grimace et me recroqueville un peu pour me protéger d'éventuelles représailles. D'une voix fluette, un brin aiguë... je tente une approche :

-Je suis Reiko, je peux faire quelque chose pour toi ? Pour me faire pardonner ?
333 Mots
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Goultard Barbaren
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Goultard Barbaren

XXX


Ilukaan


Qu'est-ce que Ilukaan ?

Ilukaan est un forum "Harry Potter", qui se déroule dans une école de magie au Canada, nommée Ilukaan. Il s'agit d'un forum multi-fandom, où il est possible de jouer des personnages dits "canon": des personnages qui viennent de dessin-animés, de manga, de jeux-vidéos, ou même de livres. Il est par exemple possible d'y jouer Naruto ou bien Izuku Midoriya eux même, pas en tant qu'avatar, mais en tant que personnages à part entière. Les personnages originaux sont aussi jouables sur le forum, bien qu'ils ne concernent pas cette histoire là.

Ce rôle-play ne se déroule pas dans le contexte d'Ilukaan, mais dans le contexte de Wakfu, un jeu-vidéo / dessin animé français dont est tiré mon personnage, Goultard, un demi-dieu aussi fort que stupide.

- Reiko, hein, répond le PNJ. Moi c’est Goultard ! Ça tombe bien que tu m’aies frappé, car j’ai justement b’soin d’aide. Vois-tu, j’ai un colis à livrer, mais c’est facilement cassable. Rien qu’un bonhomme tel que moi puisse porter sans casser.

Goultard, demi-Dieu aventurier, guerrier le jour et grand buveur la nuit, ne s’attendait pas à ce qu’on lui confie, à lui, la mission d’aller apporter un colis au village voisin. Il aurait pu le faire sans aucun problème en temps normal : ça aurait été même trop facile pour un grand gaillard tel que lui. Et malgré tout, le voici en difficulté. Son employeur éphémère lui a précisé que le contenu du fameux colis est aussi important que fragile.

Goultard ne fait pas dans le fragile. Goultard fait dans le pain en pleine gueule, un « poing » c’est tout. On lui a donné cette mission car le chemin est en plein travaux, et que le seul moyen d’accéder au village voisin est en passant par un campement de bwork, des grandes créatures aussi bêtes que brutales. Donner des tatanes aux ennemis et se créer un chemin ne poserait aucun problème si le colis ne risquait pas de se briser au moindre mouvement brusque.

Son employeur, visiblement aussi intelligent que Goultard lui-même (c’est-à-dire : peu), n’a pas chuchoté en insistant sur l’importance du contenu de la boîte. Le grand rouquin est à peu près certain que quelques malins viendront tenter de voler le colis.

- J’aurais bien besoin d’une petite dame comme toi. Ton coup ne m’a rien fait ! Je sens qu’t’es pas du genre violente, mais plutôt métiluceuse. Méti… Méticuleuse ! Alors voici c’que je te propose. Je casse la gueule de qui veut nous emmerder, et pendant ce temps-là, tu gardes le colis, et tu le secoues pas ! Tu n’l’ouvres pas, non plus, hein. On a pas à savoir c’qu’il y a dedans. Ça te va ?

Un menu apparait.

[Quête hebdomadaire : Livrer le colis à la cité d’Astrub.]
[Accepter] [Refuser]

338 mots.
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Reiko Mizutaka
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Reiko Mizutaka
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Just Married


Le type est drôlement bizarre. Son nom aussi, Goultard ! Ça ne sonne pas très bien à mon oreille. Quoi ?! Il est content que je l'ai frappé, car il a besoin d'aide. J'écoute. Il est brut. Pas du tout le genre à prendre soin d'un paquet fragile. Je ne le connais pas, mais de visu je sais déjà que Goultard ne rime pas avec délicatesse. Je plisse mes yeux. J'ai des difficultés à me saisir de tout son vocabulaire. L'air suspicieux sur son visage barbare ne m'annonce pas une bonne nouvelle.
La suite, c'est qu'il a besoin d'une jeune femme comme moi. J'affiche une expression éberluée quand il m'annonce sans la moindre vergogne que mon coup a eu l'effet du caresse sur sa carcasse. Je gonfle mes joues un peu contrariée. Et je grogne :

-Méticuleuse.

Un peu boudeuse, je croise les bras et attends la proposition de l'écervelé tout gonflé. Comment ça ? Casser la gueule de qui ? Je garde le colis, ouais, ça, je peux faire. Ne pas secouer. Ne pas ouvrir. Il n'est pas commode en affaires !

-Qui voudrait nous embêter ? Puis, je suis d'accord pour porter ton paquet et t'aider, je suis certaine que tu peux éclater une pastèque entre ton pouce et ton index ! J'vais le faire !

Un menu apparaît, mon mari ne m'a pas précisé sur quoi cliquer. Je ne regarde pas les réglages. Le niveau de la quête, la difficulté en mode épique et autres informations. Je VALIDE !

[Quête hebdomadaire : Livrer le colis à la cité d’Astrub.]
[Accepter]

Le menu disparaît et j'en suis ravie. Je m'empare du colis. Prête à suivre mon bulldozer dans cette balade pour mener l'objet convoité sur la croix.

-En route monsieur Goultard ! Ils disent que la direction, c'est là-bas.

Et je montre la destination avant de me mettre à marcher sur ce petit chemin de terre sinueux.

333 Mots
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Goultard Barbaren
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Goultard Barbaren
Goultard Barbaren

XXX


Ilukaan


Goultard n’a aucune idée de ce qu’est une pastèque, mais il ne pose pas la question. Evidemment qu’il pourrait détruire une pastèque avec deux doigts, puisqu’il peut absolument tout détruire avec deux doigts. Le débat n’a même pas besoin d’être lancé, et encore moins quand l’aventure appelle. La motivation de cette Reiko lui arrache un sourire plein de confiance. En route, comme dit la demoiselle ! Ils ont du pain sur la planche, ou plutôt du colis fragile sur la route.

Le début du voyage est assez calme. Goultard sifflote, Goultard tape dans des cailloux à pieds nus, Goultard hurle un chant de guerrier à tue-tête. L’énergie du grand gaillard est dure à supporter pour les plus épuisés, mais selon lui, si on est facilement fatigable, alors on ne devient pas aventurier, et puis c’est tout. Impossible pour lui de réaliser que sa camarade de route ne partage pas sa passion des combats épiques. Elle ne partage même pas son monde.

C’est quand la tribu de Bworks apparaît au loin, visible par les hautes fumées des quelques feux de bois qui y sont allumés, que l’affaire devient bien moins tranquille. Goultard tape ses deux poings serrés l’un contre l’autre, une expression carnassière et joueuse prenant place au-dessus de sa barbe.

- Enfin je peux me rendre utile, s’exclame-t-il avec impatience ! C’est là que ton travail commence aussi, Reiko. Ils vont nous sauter dessus, mais je m’en charge. Toi, ton but, c’est de garder le colis en sécurité et de faire gaffe à ne jamais le secouer !

Il lui adresse un regard un instant, et se penche pour pouvoir la regarder dans les yeux.

- Le moindre mouvement brusque, et c’est terminé, il ajoute. Un seul réflexe de peur pour te protéger brisera le contenu du colis. J’ai besoin que tu marches tout droit, malgré tout ce qui peut s’passer autour de toi. Ça parait simple, mais c’t’impossible pour moi, car je m’occupe de la castagne. Alors ma question est la suivante :

Tu m’fais confiance ?
[Oui] [Non]
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Reiko Mizutaka
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Reiko Mizutaka
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Just Married


Je me sens bien. C'est une jolie journée, je me promène tranquillement dans cet univers tout en serrant contre moi, le précieux paquet. Le colosse adoptant une attitude légère et chantante, je me détends pleinement. Agréable et énergique, il l'est. Du coup, ça me rappelle l’entrain que peut mettre mon mari dans certaines activités. Un sourire illumine alors mon visage.

Complètement absorbée, je ne vois pas le danger qui se dessine au loin. Juste, je trouve que ça sent le feu de bois. Je tressaute. Il frappe ses deux poings, change d'expression et m'annonce qu'il va enfin être utile. Utile à quoi ? Mon travail ? Qui va nous sauter dessus ? Je le fixe. Stupéfaite. Je ne comprends pas du tout de quoi il parle.

Garder le colis en sécurité quoi qu'il arrive et ne pas le secouer. J'opine à cet ordre. Son regard se plonge dans le mien quand il se penche et je recule un peu. Je ne voudrais pas qu'il m'embrasse !
Pas de réflexe de peur. Pas de mouvements brusques. Il s'occupe de quoi ?

-La castagne ? Tu vas te battre ? C'était prévu ça ? Non, par ce que je suis pas la fille la plus douée pour gérer les émotions fortes.

Il est muet et inerte, tant que je ne valide pas ma réponse. J'ai l'impression que plus je mets de temps à répondre et plus les – Je ne sais pas ce que c'est – les bêtes se rapprochent de nous.

Tu m’fais confiance ?
[Oui]

Le choix étant fait, je n'ai rien d'autres à faire que d'avancer pendant qu'il cogne. J'avance. J'esquive en prenant soin de ne pas chahuter le colis. J'enjambe des corps inertes, assommés ou peut-être tués. Je ne veux pas savoir. Je trace ma route tout droit. Quand soudain, je me stoppe, nez à nez avec un Bwork.

-On ne frappe pas les femmes ! GOULTARD !!!

Mon cri de détresse. Je me faufile entre les jambes du Hulk verdâtre, s'en regarder derrière moi. Me répétant inlassablement d'avancer.

349 mots
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Goultard Barbaren
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Ilukaan


- Pas d’panique ma p’tite, j’arrive tout de suite !

Un roux en plein bond vient écraser son pied nu et plein de terre dans la face du géant vert, avant de retomber au sol. Les deux mains du barbu saisissent les pieds puants de la créature, et le voilà qui la fait tourner avant de l’envoyer valser plus loin, sur un de ses congénères. La scène en serait presque comique, mais à quoi s’attendre d’autre de la part d’un jeu vidéo ? Des armes en bois et des rochers volaient déjà un peu partout, et à eux s’ajoutent désormais des bworks en plein décollage.

Le village entier se retrouve à terre, alors que le guerrier frappe ses mains l’une contre l’autre pour en retirer la poussière et le sang. Il s’attarde un instant sur Reiko, qui l’a perturbé avec son cri. « On ne frappe pas les femmes ». Il la voit enfin comme une femme, et non plus comme un simple moyen de transport pour son colis. L’aventurier commence à se poser des questions.

- Je comprends pas c’que tu faisais sur cette route, dit-il, quand on s’est rencontré. C’est un chemin souvent emprunté par les mercenaires, mais tu es un p’tit bout d’femme. A bien y réfléchir, c’est comme si t’avais rien à faire ici. Tu colles pas avec le décor.

Il reste incapable d’atteindre la vérité : Reiko ne vient pas de ce monde, mais rien ne le lui fait comprendre. Tout ce qu’il peut se dire, c’est qu’elle est une fille, et qu’elle n’a donc rien d’un aventurier. A parier, il dirait qu’elle est un de ces clichés féminins. Fleuriste. Couturière. Femme au foyer. Vieux de plus d’une bonne centaine d’années, Goultard garde cette image erronée de la femme, et n’arrive pas à s’en débarrasser.

- Mais j’ai besoin d’toi encore. Ta douceur fait tache sur le champs de bataille, mais on a pas le choix.

Es-tu prête à faire comme les hommes et remplir ta mission ?
[Oui.] [Non.] [Je n’ai pas à faire comme un homme pour remplir ma mission.]

347 mots
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Reiko Mizutaka
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Reiko Mizutaka
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Just Married


-Je.. J'ai pas paniqué !

Je me renfrogne, un air boudeur. Je me suis presque faite dessus, mais il ne fallait pas que je jette le paquet pour fuir. Sa violence me fait cligner des yeux. Trembler comme une feuille, bien que je tente de dissimuler toutes mes émotions. Ça vole. Ça fuse. Je me sens comme à la cantine au milieu d'une bataille de petit pois où la carotte gagne ! Je marche au milieu sans que rien ne me touche. Je ne suis même pas tâchée.

Le rustre se frotte les mains une fois la bataille terminée. Il me reluque étrangement. Comme s'il venait de réaliser que je suis sa partenaire. Je déglutis à ses mots. Honteuse. Mes joues s'empourprent. Blessée.

-Je t'aide, comme tu m' l'a demandé. Ce n'est pas de ma faute si tu ne croises que des écervelés avec des muscles. Toi, tu colles peut-être au décor pourtant t'as besoin de moi !

J'adopte une moue grincheuse. Celle que j'ai quand je m'imagine jeter de la sauce tomate sur mon époux. Évidemment qu'il a besoin de moi. Il serait incapable de faire trois pas sans renverser le colis. Je bougonne en avançant et se cogne dans la table basse du salon.

-Aie !!

Je claudique, tandis que le rouquin va me prendre pour une illuminée qui se fait mal toute seule en se heurtant au néant de ce jeu.

Es-tu prête à faire comme les hommes et remplir ta mission ?
[Je n’ai pas à faire comme un homme pour remplir ma mission.]

Revêche. Je sélectionne avec honnêteté. La ballade continue et l'on tombe sur un petit être encapuchonné de noir. Il bloque la suite de notre chemin, sa main en avant pour nous interdire le passage. Sa voix enraillée, presque automatique, énonce :

Il est parfois critique.
Il peut être invoqué.
Fort utile à l'équipe.
Son trait peut amuser.
Qui est-il ?

Sans attendre, je réponds avec enthousiasme. Un sourire franc et valeureux !

-L'esprit !
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Goultard Barbaren
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Goultard Barbaren
Goultard Barbaren

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Ilukaan


Goultard décide que cette femme est tout de même bien étrange. Il ne sait pas vraiment ce qu’elle fait, à se dandiner ainsi. Peut-être une danse de célébration de victoire ? Ce n’est pas très malin : elle tient tout de même un paquet fragile dans ses mains ! Heureusement, le mystérieux rituel ne brise pas son contenu. Le grand roux se dit que malgré son air sérieux, il y a un peu de folie chez cette demoiselle, et il découvre qu’un peu de folie, parfois, c’est aussi un peu de génie.

Il n’aurait jamais trouvé la réponse de l’énigme sans elle. Il observe la blonde avec surprise. Lui aurait répondu « le duel ». Après tout, un duel peut se faire sous les yeux de critiques dans une arène. On peut provoquer en duel, et « invoquer », ça sonne pareil, non ? On peut faire des duels d’équipe, aussi ! Et puis, c’est vachement amusant, un duel.

Ou bien alors il aurait cassé la gueule du petit encapuchonné. Ça aurait tout aussi bien fonctionné, non ? Non. Car une fois la réponse donnée, l’inconnu sourit, et leur fait signe de le suivre. Il explique qu’il est celui qui doit les mener jusqu’au lieu de livraison : la maison de Larah Vabien, qui est malade.

- C’est donc pour ça que j’ai dû jouer les livreurs, s’exclame Goultard en comprenant ! Elle ne peut pas venir chercher son colis elle-même dans le village voisin si elle coincée au lit !

Le petit être les guide jusqu’au village, et jusqu’à la maisonnette en pierre. Quand ils entrent, le colis est enfin ouvert : des fioles d’Huiles Exquises, qui permettent de créer la fameuse Liqueur de Jules Vance, qui soigne toutes les maladies.

- Vous devez désormais concocter la potion. Dame Vabien est trop faible pour le faire elle-même. Le reste des ingrédients est situé sur la table.
- Quoi ?! Mais je n’ai aucune idée de comment faire des potions, moi, dit-il en se tournant vers Reiko.

[Acceptez-vous la quête : préparer la Liqueur de Jules Vance ?]
[Oui.] [Non.]

350 mots.
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Reiko Mizutaka
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TA BIO (facultatif)


Just Married

La brute rousse ne se targue pas de commentaires désobligeants pour une fois, sa façon bien à lui de se valoriser au détriment des autres. Sur ce coût, la carotte s'est faîte écrasée pour finir en purée. Je lui tire la langue dans mon for intérieur, en vrai aussi et mon avatar m'imite. J'avais oublié l'espace d'une seconde. C'est qu'il me fatigue à me prendre pour une moins-que-rien, juste par ce que je débute. En tout cas, grâce à ma réponse, on avance et la créature encapuchonnée nous conduit à une bonne femme clouée au lit. Du moins, c'est ce que râle le rouquin. Guidés jusqu'au village, nous entrons dans une maison en pierre. Notre paquet contient des fioles d'huiles exquises. Je ne connais pas et hausse les épaules. Quand l'annonce tombe ! Nous devons faire la potion, persuadée que Goultard sait la faire, je suis souriante. Sauf qu'il s'exclame qu'il ne sait pas les faire. J'aurais dû m'en douter. Ce n'est qu'une brute.

-Je suis cuisinière, mais des potions... Jamais fait. Je vais essayer, ça ne doit pas être bien compliqué de suivre la recette.

[Acceptez-vous la quête : préparer la Liqueur de Jules Vance ?]
[Oui.]

Je tremble un peu, l'assurance ce n'est pas vraiment une qualité dont je fais preuve. Néanmoins, mon altruisme me pousse à tout faire pour réussir. La recette et méticuleuse, précise et peu ordinaire. Il est indiqué qu'à la moindre erreur, la potion sera raté et que nul n'en connaît les effets. J'angoisse un peu à l'idée de la tuer si je me plante.

Concentrée. Je m'applique et réalise cette étrange recette. Avant de tendre la fiole finale à Goultard !

-Les carottes sont cuites ! T'as plus qu'à lui faire boire et voir si ça marche !

Et je l'embrasse sur la joue pour lui souhaiter bonne chance. J'espère que ma liqueur ne la tuera pas !

340 mots
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Goultard Barbaren
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Goultard Barbaren
Goultard Barbaren

XXX


Ilukaan


Les oreilles pointues du guerrier roux se redressent. Ça alors ! Il sait qu’un peu d’argent lui sera donné en récompense de sa livraison, mais il ne s’attendait pas à un supplément bisou ! Et quoi de mieux que l’affection d’une jolie fille pour donner le meilleur de soi-même ? D’un air triomphant, il s’approche de la malade, et lui fait avaler le contenu de la potion. Ses yeux s’ouvrent, et elle adresse un regard reconnaissant aux deux aventuriers dans sa chambre.

[Quête accomplie : Livrer le colis à la cité d’Astrub.]

Goultard a l’impression d’avoir appris quelque chose aujourd’hui, et c’est plutôt rare pour un immense bêta tel que lui ! Finalement, peut-être que la force des muscles n’est pas la seule force qui existe. La persévérance et la sagesse peuvent parfois avancer une histoire et sauver des vies. Bien entendu, tout ça lui passe par-dessus la tête : il laissera la réflexion aux autres ! Il protégera ceux qui ne le peuvent pas, afin de préserver ces autres forces que lui ne possède pas, l’intelligence et l’expérience manuelle et théorique qui ne s’apparentent pas au combat.

Il tend sa main pour empoigner celle de Reiko, afin de la féliciter. Les affaires sont les affaires, ainsi il lui propose la moitié du butin de livraison. Mais un autre prix l’intéresse. La blonde a piqué son intérêt désormais, et il aimerait beaucoup l’emmener quelque part de sympathique, pour un petit rendez-vous, pourquoi pas. Malheureusement pour Goultard, il n’a pas le temps de proposer le rencard, car la jeune femme a disparu à peine sa dextre lâchée !

Loin de lui l’idée qu’elle soit mariée dans un autre monde. Le casque VR retiré, elle ne fait désormais plus partie du sien. Il serait bien déçu, le Goultard, s’il avait su que la demoiselle était déjà mariée ! C’est le mari en question qui l’a ramenée à la réalité, une réalité sans castagne et sans aventure, ou du moins, sans aventure remplie d’action ou bien de claques.

Autant rester chez soi si c’est pour vivre dans un monde si ennuyant !
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