Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Faaaaille!
- Tour de jeu : Mey - Sili
- Délai maximum d'attente de réponse : Avec ou sans voyage dans le temps?
- Sauts de tours : Voir ci-dessus
- Autre : RP Star Trek à bord de l’Entreprise pendant une mission d’exploration de 5 ans. Raz est médecin en chef et Valeth, T’Yeva est Vulcaine et cumule les casquettes d’ingénieur en chef et de second.

Journal du second, date stellaire 45872.3.

Nous avons quitté la base spatiale en orbite autour de Talarus IV, où les systèmes et moteurs de l’Entreprise ont été inspectés, testés et améliorés. Je reste toutefois sceptique au sujet de certaines de ces « améliorations », dont les tests en laboratoire semblent prometteurs, mais dont les tests en conditions réelles laissent à désirer. Compte tenu du nombre de phénomènes imprévus et inconnus que l’Entreprise a tendance à rencontrer et la fréquence de ces rencontres, une technologie peut-être moins performante, mais plus fiable me paraîtrait plus raisonnable.

L’entreprise a mis le cap vers le secteur de Reeha pour une mission d’exploration et de cartographie des systèmes planétaires de ce secteur. Les observations à distance suggèrent que certains systèmes pourraient contenir des planètes de classe L à R. Le rapport du département de cartographie sur la mise à jour des systèmes indique que celle-ci pourrait permettre un gain en précision de 29,71% pour la détermination de la classe des planètes.

À notre vitesse actuelle, nous arriverons à la limite du secteur de Reeha dans 9 heures, 27 minutes et 31 secondes. D’après le capitaine, cette mission de cartographie est une mission de routine qui fera du bien à l’équipage entre deux crises. Je lui ai tout de même rappelé que 99,62% de ces crises s’étaient déclenchées pendant des missions supposément « de routine ».

« Docteur, dois-je vous rappeler que dégrader le matériel n’est ni une manière efficace de régler un dysfonctionnement, ni autorisé par Starfleet ? » Son rappel était probablement futile : les précédents n’avaient pas empêché ce nouvel incident. Elle brancha sa tablette au synthétiseur. Un rapide diagnostic lui permit de déterminer que la colère du médecin n’avait pas endommagé les systèmes internes de l’appareil. Il ne lui restait donc qu’à réparer le software. « Qu’en est-il des autres systèmes ? Avez-vous remarqué d’autres déficiences ou des améliorations suite à la mise à jour ? »

Le Valeth agite distraitement la main, ronchon. "Je n'ai pas testé tous les putains de système de l'infirmerie, merde ! Faut demander à l'autre holomerde de service, elle saura mieux que moi. Je n'ai pas de temps à perdre avec ces sottises, ..." Il ravale son dernier putain en songeant qu'il parle tout de même à un officier supérieur. Parfois, son instinct de survie réussit à lui faire tourner sa langue sept fois entre ses crocs avant de gueuler. L'hologramme se rapproche de T'Yeva avec un pad. "Voici la liste des changements. La seule amélioration, du point de vue de notre bon Docteur, est le rafraîchissement de la pièce qui a perdu 10°C."

« Ces ‘sottises’ empiètent sur le temps de tout le monde, docteur. » Elle ne lui signala pas que le seul fautif, plutôt que les systèmes inanimés, était le commandement de Starfleet qui avait ordonné cette mise à jour mal avisée. Connaissant le Valeth, elle craignait qu'il fasse remonter son mécontentement aux personnes concernées. Une fois le synthétiseur recalibré, T’Yeva prit la liste de l’hologramme. Au moins les systèmes environnementaux et les champs de stérilisations avaient été améliorés. « Le software des lits chirurgicaux doit être corrigé aussi. Pouvez-vous vous en passer pendant 9 minutes le temps que je fasse les ajustements ? »

"Mouais... mais je suis médecin, merde, pas ingénieur !" grommela le Valeth en agitant la queue de plus belle. Il ouvrit les bras pour montrer l'infirmerie vide. "Tu trouves que j'ai des patients à charcuter ce matin, l'Enfoireille ? Je devais en profiter pour travailler sur mes prothèses, putain. Tu sais que c'est un projet révolutionnaire, hein ? Quelles emmerdes !" Ses moustaches s'en frisent. "Je ne peux pas aller me recoucher en attendant, merde ? Je n'ai rien à faire avec ces conneries." L'holo-infirmière se matérialisa devant lui. "Vous aviez noté que vous deviez trier les hyposprays, Docteur." Il haussa un sourcil. "Ah oui, merde."

« Je suis au courant, docteur. » D’autant plus que souligner sa profession était une habitude du Valeth. « Tout comme je suis au courant des détails de votre projet, puisque c’est moi qui ai signé l’autorisation de recherche. » Et elle lui aurait également signalé qu’aller se recoucher était peu professionnel, si l’hologramme n’était pas intervenue avant. « Je vous préviendrai lorsque les lits chirurgicaux seront à nouveau opérationnels. » Certes, il n’avait pas explicitement donné son accord de les débrancher, mais exiger une communication claire de la part du médecin en chef demandait un temps disproportionné par rapport au résultat.

"Ouais, ouais..." marmonne distraitement le Valeth en agitant la main vers la Vulcaine alors qu'il se dirige vers les armoires à hypospray. Un "PUTAIN !" bien senti lui échappe en ouvrant la porte du premier placard. "Il s'est passé quoi, merde ?" siffle-t-il à l'holo-infirmière qui hausse des épaules. "Lors de la dernière alerte rouge, un jeune enseigne a laissé le placard ouvert et tout est tombé lors d'un mouvement brusque. C'est pour ça que vous aviez noté de ranger les hyposprays, Docteur." Un long gémissement lui échappe. "Putain de gamin, merde. Pourquoi je dois me farcir les empotés, hein ?"

De son côté, la Vulcaine se passait d’exclamations sonores, malgré le fait que le programme des lits chirurgicaux ne soit pas en bien meilleur état que le placard à hyposprays. Une chose était sûre : son rapport sur les mises à jour serait extrêmement critique.

Une chose est sûre : ce bon vieux Raz'Sha est incapable de passer plus d'une minute dans le silence. C'est putainement de pesant ce silence, merde quoi ! "Il nous manque des réserves de premiers secours, putain ! Tu ne pouvais pas me le rappeler plus énergiquement, holomerde ?! Et si on avait dû faire face à une alerte rouge dans ce foutre d'état des réserves, hein ? Il s'est passé quelles conneries, putain !? Je ne me souviens pas d'avoir dilapidé les hyposprays." L'holo-infirmière regarde ailleurs et répond du bout des lèvres. "L'enseigne les a cassées... J'ai déjà procédé au renouvellement des stocks."

Cette mise à jour aux résultats mitigés faisait perdre du temps à tout le monde, mais au moins elle donnait à T’Yeva l’occasion d’observer le docteur dans l’exercice de ses fonctions, en dehors des alertes rouges et de ses visites à l’infirmerie pour raisons médicales. Elle s’étonnait que l’irascibilité du Valeth n’ait jamais semblé mener à un taux de demandes de transfert plus élevé depuis le département médical. Au contraire, même : c’était un des départements avec le moins de ce type de demandes.

"Et tu as voulu protéger l'enseigne, merde ?" Le Valeth renifle en finissant de remettre en ordre l'armoire. "Note dans mon journal personnel de flanquer à ce connard la tâche d'apprendre par coeur les dosages d'urgence pour l'ensemble de l'équipage. S'il a eu ta miséricorde, holomerde, il va falloir qu'il la mérite, putain." C'est dit sans animosité. "J'y pense, dis aux infirmiers du quart de 0800 qu'ils peuvent aller... s'entraîner au programme particulier dans l'holodeck. Pas besoin qu'ils se tournent les pouces pour que merde ici."

Puisque le Valeth était libre de gérer son département comme il l’entendait tant qu’il n’allait pas à l’encontre des règles de Starfleet, T’Yeva n’interféra pas dans les directives qu’il donnait tout en rangeant les hyposprays. De son côté, elle venait de finir de réparer les lits chirurgicaux quand la voix du capitaine retentit à travers l’interphone. « Toutes les stations, alerte jaune, forme de vie non-identifiée détectée. Commandant T’Yeva, revenez sur la passerelle. » Elle appuya sur son badge pour transmettre sa réponse : « Je suis en route. » Et, sans perdre de temps, elle quitta l’infirmerie.

Il tient seulement dix minutes avant que sa curiosité ne devienne trop forte. Et puis, il n'y a aucun putain de patient dans l'infirmerie ! Ses armoires rangées, le Valeth se dirige vers la sortie. "Je te laisse l'infirmerie, holomerde. Appelle-moi si un patient se présente. Ce serait étonnant, merde. Je reviens aussitôt si on passe dans les emmerdes d'une alerte rouge." "Mais Docteur, il..." La porte se referme derrière lui avant qu'il n'entende la fin de l'avertissement de prudence. Le Valeth trottine alors jusqu'au pont sur lequel il se glisse silencieusement, l'oeil curieux.

Arrivée sur la passerelle, T’Yeva ne mit pas longtemps à découvrir le déclencheur de l’alerte jaune. Un être en toute apparence humanoïde, féminin et conforme aux canons de beauté d’au moins trois espèces présentes sur la passerelle qui était apparu sans crier gare. Une situation assez inhabituelle en soi, mais plus inhabituel encore était que l’intrus(e?) semblait captiver les officiers de quart. Perplexe, la Vulcaine vint se placer à côté du capitaine, prête à intervenir si nécessaire.

Ses moustaches frémissent alors qu'il prend note de la nouvelle venue. Sans doute jolie à regarder mais il en reste de marbre malgré sa légère réputation de coureur de jupons. Trop artificielle à son goût. Et dangereuse, il le sent dans ses vibrisses. Le Valeth se glisse discrètement aux côtés de T'Yeva, la seule autre personne sur le pont qui semble immunisée. Encore qu'il ne sait trop quoi dire du Capitaine Riker. "On fait quoi, putain ? On dirait une sirène cette emmerde." Ooops... Il a oublié sa volonté de ne pas être vulgaire en présence des officiers supérieurs.

T’Yeva ne comprit pas tout de suite la référence du Valeth, car la « sirène » n’émettait pas le vacarme des alertes rouges et n'était pas non plus mi-humain, mi-animal. « Je suis le Capitaine William Riker de l’USS Enterprise. Qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivée sur mon vaisseau ? » Il reçut pour seule réponse un sourire que la Vulcaine avait du mal à interpréter. Mais au moins elle avait entre-temps déchiffré la remarque du docteur : il faisait référence à une créature qui attirait les marins terriens à leur perte grâce à sa voix envoûtante. « Avez-vous de quoi la scanner pour déterminer de quelle forme de vie il s’agit ? »