Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Il y a 3 ans
- Tour de jeu : Sip - Djerin
- Délai maximum d'attente de réponse : 10 jours, je suis généreuse
- Autre : On tente de pas tuer tous les PNJ mais on promet rien !

Messire Jerôme de Lantefieu est un vieil homme honorable qui, comme chaque vieil homme honorable, sent venir La Fin s'approcher et semble (inévitablement) avoir quelques regrets. Les serviteurs de l'honorable messire de Lantefieu peuvent témoigner à quel point ces regrets ont coloré la fin de sa vie.

Il y a eu le regret de pas avoir volé, le regret de jamais avoir couché avec un être du Mal, le regret de pas avoir lu le dernier tome de la série "Harry L'Ôtter à l'école des paladins" et bien plus encore. Le regret de la semaine semble être centré autour du mythe que l'honorable vieil homme a entendu pendant son enfance ; quelque chose à propos d'un grand trésor caché dans les Monts de Krokdor. Comme pour chaque regret précédent, l'honorable Jerôme de Lantefieu se voit dans l'obligation de remédier à ses regrets.

Bien sûr, vu l'âge assez maturé du messire de Lantefieu, il décide d'engager "une équipe de nobles guerriers pour l'aider dans sa quête" (c'est comme ça que son scribe a posté l'annonce en tous cas).

En vérité, les personnages qui se trouvent désormais dans le foyer du grand manoir de Lantefieu ne semblent pas très nobles et certains même pas guerriers ! A ce qui parait, il y en a même un qui s'est pointé avec un dragon bien trop grand pour les lieux d'accueil de l'honorable messire Jerôme de Lantefieu. Si messire de Lantefieu n'était pas aussi obstiné sur le sujet de cette grande quête, son noble serviteur se serrait déjà débarrassé de la totalité. Mais hélas !

La moniale regarda l'orc avec une légère hésitation. Oui enfin, l'objectif c'est que tu les repose par terre hein... Pas que tu me les relance. J'espère qu'on est bien d'accord. Elle progressait entre les branches, se rapprochant des victimes des singes encore à moitié sous le choc. J'espère que vous avez les os solides. Elle dit ça a un elfe un peu groggy qui écarquilla les yeux de terreur lorsqu'elle le lâcha au dessus de l'orc

Heureusement qu'elle lui avait rappelé qu'ils n'étaient pas dans une compétition de lance-gobelin. Zenkûga avait l'affreux réflex de lancer très loin ce qui tombait dans ses bras comme ça. Il déposa l'elfe, puis un humain, puis ce qui ressemblait à un croissement entre un singe et un elfe noir, jusqu'à ce que tous les semi-vivants de leur compagnie aient enfin retrouvé la terre ferme. Il leur manquait juste leur employeur.

Il fallait bien sur que le vieux soit celui fixé le plus haut. Et en plus il était blessé. Pestant contre la mauvaise fortune, Khael se tripatouilla pour réussir à atteindre l'homme en sautillant entre les branches. Elle s'assurait toujours de ne pas regarder en bas, de peur de tomber. Monsieur? Vous allez bien? Elle bondit jusqu'à la branche ou le vieil homme semblait amorphe. J'espère que vous êtes vivant...

LANCER ANCIEN ! cria Zen sous l'arbre, prêt à réceptionner le petit vieux fragile dans ses gros bras musclés. Ils pourraient vérifier s'il était encore en vie une fois par terre. Ils devaient bien avoir sauvé un guérisseur ou deux dans le tas, nan ?

Haussant les épaules à la demande du gentil géant vert, elle largua le vieil homme sans état d'âme et se mit à descendre les branches pour retrouver le plancher des vaches. Les autres avaient l'air d'être groggy mais pas vraiment mal en point, mais elle préférait quand même éviter de sauter. Arrivé suffisamment bas, elle se réceptionna sur son dragon favoris. Merci frère de feu. Il lui répondit d'un grognement appréciatif.

Zen avait déjà secoué le pauvre petit vieux avec assez de violence pour prouver qu'il n'allait de toute façon pas se réveiller immédiatement. Ses doigts étaient trop gros pour vérifier son pouls — et soyons honnêtes, il ne savait pas comment le vérifier de toute façon. Moi penser lui être mort.

Khael interrogeait les survivants un par un à la recherche d'un médecin, le reste du groupe étant bien trop loin de toute manière, mais la plupart étaient dans un état lamentables ou souffraient de blessures, pour la plupart mineures mais incapacitantes. Non mais sérieux, c'est quoi ce type qui engage la moitié d'une armée mais personne qui sache soigner dedans?

Peut-être lui penser hommes magiques assez ! ricana Zen qui trouvait l'idée de résoudre tous ses problèmes avec la magie - une tendance humaine, si on lui demandait son avis - aussi stupide qu'un gobelin en slip. L'orc se soucia pas pour son employeur. Dans le mercenariat, il n'y avait qu'une seule chose qui importait : l'argent. Heureusement, le p'tit vieux avait été assez stupide de garder sa bourse. Zenkûga l'arracha sans problème et la pesa dans sa main. Il pas nous payer. Rien avait été fait, après tout. Nous partager ça ?

Khael observa l'orc avec un air perplexe. Dépouiller le mort n'était pas très moral, mais en même temps, elle avait été engagée par cette personne et elle avait besoin de cet argent. Dans un grognement frustré face à son manque de choix elle emprunta la bourse à son étrange compagnon et en retira un poignée de pièces qui ne l’allégèrent guère. Je me contenterais de ce qui m'est indispensable... Le reste fais-en ce que tu veux.

Zenkûga haussa les épaules. Si elle ne voulait pas prendre la moitié, il gardait quand même son honneur en l'ayant proposé. PEUT-ÊTRE NOUS CROISER FUTUR CHEMIN. Mais de préférence (et avec un peu de chance) une quête qui pourra s'aboutir sans que leur employeur meurt durant le trajet vers leur destination. L'orc inclina légèrement la tête comme au revoir, avant de ranger la bourse sur sa personne. Un rôti de sanglier l'appelait.