Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations surprises (1 max)
- Type de RP : normal
- Tour de jeu : Avel - Alyaa
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Sauts de tours : 2
- Autre : Have fun 8D

P#&ain de bord¤µ de merde. Qu'est-ce qu'elle a encore foutu ? Sûr qu'elle s'est pas fait ça dehors. Si elle était rentrée avec ne serait-ce qu'une éraflure, elle se serait réveillée en Q2. Or, elle est dans son lit. Donc... Qu'est-ce qu'elle a foutu ?

Elle sort le petit calepin qu'elle garde dans sa poche, mais bien sûr, zéro info. Pourquoi c'est toujours quand elle en a besoin que le carnet ne lui apprend rien ? (En vrai t'en sais rien, Unknown ; peut-être que des fois il t'apprend des choses, mais comment tu le saurais, après tous ces dodo, hmm ? Maligne, va.) Pour commencer, est-elle sortie, hier ? Elle se tourne vers son voisin de pieu qui est entrain d'enfiler ses chaussures.

— Hey ! J'ai fait quoi, hier ?

Il hausse les épaules. Sympa. Elle se prépare et se dirige vers l'infirmerie. Si la folle lui pose des questions, elle improvisera. Si elle ne lui pose pas de question, elle la bénira.

Elle enfile les couloirs à grand pas, un bras serré contre son flanc. Il y a déjà du monde debout, de bon matin. Elle trace son chemin sans faire d'effort pour éviter les autres. Elle est déjà soulée par ces boyaux sans fins, trop sombres et qui puent le renfermé. Qu'est-ce qu'elle est bien, dehors ! Zombies ou pas, il n'y a vraiment que là qu'elle ne se sent pas prise au piège.

— Salut doc, lance-t-elle en arrivant. J'ai super mal à l'épaule, tu peux jeter un œil ?

Unknown se laisse docilement manipuler. Elle est sur un petit nuage et ce n'est pas la sensation désagréable du mouvement qui l'en fera redescendre. Elle va voir le soleil ! ... Ou pas d'ailleurs, paraît qu'il fait moche aujourd'hui. Avec un peu de chance, il tombera même quelques gouttes. Elle aime la pluie, qu'est-ce que vous voulez. Alors ? demande-t-elle, complètement détendue ?

Elle relâche l'épaule douloureuse et lui répond sans même la regarder : "Alors, c'est en bonne voie." Cette fois elle a pris la peine de ranger la pommade dans le tiroir à médicaments qu'elle ouvre d'un tour de clef. La biologiste commence à enduire de gel l'articulation et, dans un soucis de paraître un peu plus aimable (quelle idée) elle s'efforce de faire la conversation. "Vous... Hm. Vous sortez aujourd'hui c'est ça ?"

Ouip ! répond aussitôt Unknown qui ne peut contenir sa joie. Il faut croire que même sans mémoire, l'enfermement lui pèse comme si elle n'était pas sortie depuis un mois. La simple perspective de mettre le nez dehors lui donne des ailes et la voilà qui accepte aimablement (et un peu inconsciemment) la conversation. Tu veux que je te ramène quelques fleurs pour ton cabinet ?

La jeune femme a des airs d'enfant sous son attitude bourrue. Il faut croire qu'on se créé tous une carapace... Sauf Silje qui ploie inlassablement sous le poids de l'apocalypse. Elle se mord l'intérieur des joues pour éviter de sombrer dans l’auto-apitoiement, elle a déjà assez crisé dernièrement. "... Hein, quoi ? Fleurs ?" Le réveil est plutôt déconcertant... Elle ne s'imaginait pas que Unknown était du genre à apprécier les plantes. "Des orties peut-être. Si vous en trouvez."

Des orties, ok doc. Si j'oublie pas, je t'en ramène. Elle sort son petit carnet qu'elle pose à côté d'elle, puis son stylo. Et elle commence à écrire de sa main gauche, d'une écriture lente et torturée. Bon... Elle est droitière, okay ?! Elle met « orties → Doc ». Ça devrait le faire. Verdict dans quelques jours, quand elle pourra redescendre crapahuter dans la nature.

Elle reste parfaitement immobile pendant qu'elle galère à écrire. Dans sa tête, c'est un peu le bordel. Elle se demande si elle est censée lui proposer son aide, mais elle a la flemme, et en plus son carnet est sûrement très personnel. Dans le doute, il vaut mieux rester à sa place. Elle attend qu'elle ait terminé son cirque avant de reprendre son massage pour faire pénétrer le reste de pommade, puis elle va rincer ses mains. "Voilà. Plus qu'à remettre l'attelle."

Spoiler:

Unknown a rangé carnet et stylo et jette un œil sur son épaule. C'est presque pas luisant, mais ça sent le mélange d'herbes et... de... pommade. Ouais, en fait c'est sûrement mieux qu'elle ne sorte pas le temps que l'épaule soit remise. Avec ce machin, les zomzom la snifferaient de trop loin, c'est sûre. Super, doc. T'assures. Elle fait un petit pouce en l'air tout en continuant à observer sa peau. Tout au fond de sa tête, elle se demande quand même ce qu'elle a foutu pour en arriver là.

HJ:

Elle se fige un instant en voyant Unknown renifler son épaule, stupéfaite. Hyper-sensibilité aux odeurs peut-être ? Pourtant elle n'avait pas l'air gênée de ne pas s'être lavée. Ou bien au contraire elle a du mal à sentir, et apprécie les odeurs fortes... Qu'importe après tout, tant qu'elle ne la flaire pas elle. Elle secoue la tête et replace l'écharpe sans un mot.

HRP :

Unknown regarde la doc finir le boulot. Tu crois que je peux avoir un dessert en rab à la cantoche, avec ce machin ? demande-t-elle, petit sourire en coin, comme une gosse qui s'imagine déjà en train d'apitoyer le préposé au service. Si j'en ai deux, je t'en ramène un ! Pas vrai, elle se le gardera bien précieusement.

HJ:

"Non. Merci." Ça risque pas d'arriver de toute façon. Et puis elle se rend compte qu'elle a été froide (pour changer) alors elle s'explique en fronçant les sourcils, cherchant quoi dire... "Je... Je n'aime pas particulièrement le sucré." Elle aime rien en fait. Y a qu'à regarder sa dégaine de squelette pour le deviner. Le stress l'empêche de se nourrir correctement, nouant son estomac et provoquant des hauts-le-coeur.

Unknown pose un regard sans concession sur la doc. Cette meuf, elle est si fermée sur elle-même qu'elle répond au premier degré. Pourtant, le sucré ne doit pas courir les étagères de la réserve. Elle se dit qu'à part quelques fruits cueillis dans le coin et deux-trois précieux morceaux de sucre glanés en ville, il ne doit pas y avoir grand chose d'autre que du salé à la cantine. Mais après tout, qu'est-ce qu'elle en sait ?! Hmm, tu préfères la soupe aux orties, dit-elle avec un hochement du menton.

Un soulagement certain la saisit. C'est tellement rare les personnes qui ne la jugent pas pour son manque d'empathie. Toutes ces relations amères, sans qu'elle ne puisse rien faire pour changer les choses... Alors elle se renferme en se disant que de toute façon ce sera voué à l'échec. "... Merci." Elle finit de nouer l'écharpe et s'éloigne de quelques pas pour noter ce qu'elle vient de faire dans le compte-rendu.

Elle finit de noter les différentes démarches qu'elle vient d'effectuer, le regard froid et concentré, puis cligne des paupières en entendant la voix de Unknown. Elle fait un effort pour la regarder en face pendant quelques microscopiques secondes et hoche la tête. "Oui, allez-y. Profitez bien de..." Le mot reste coincé dans sa gorge mais elle fait mine de rien et agite la main d'un geste désinvolte.

Silje aperçoit la rouquine débarquer et l'arrête d'un signe de main. "Veuillez patienter quelques instants." Elle est occupée avec un autre patient. L'Achromique prend le temps de lui administrer son traitement, de lui donner quelques conseils et de relater ce que le militaire lui dit de ses symptômes dans ses fiches. Elle le fait sortir, stoïque, puis accueille Unknown. "Tout s'est bien passé ?"

Unknown attend un bras ballant. Elle aurait pu s'assoir dans la couloir, mais elle s'ennuie, assise. Le mouvement, c'est la vie. Super ! répond-elle avec enthousiasme quand c'est son tour. Un bon bol d'air, ça vous ravigote. Ma grand-mère disait toujours : « On guérit mieux au grand air, file ! » (avec mime et tout). Elle regarde Silje avec un petit sourire, tout en s'imaginant une vieille dame édentée à l'odeur de cookie et de naphtaline. Why not, hein !

Silje hoche la tête, pensive. Elle ne se sent, bizarrement, pas anxieuse. L'enthousiasme de la jeune fille calme légèrement ses angoisses. Il faudra qu'elle sorte, un jour. Qu'elle affronte la tempête qui menace de l'emporter à chaque instant. Voir le soleil produit de la vitamine D. Il faut qu'elle se fortifie et qu'elle guérisse, elle le sait, mais quand elle y pense son cœur se met à pulser douloureusement... "Tant mieux. Je vais chercher votre cachet et examiner votre épaule."

Elle referme la porte de la réserve consciencieusement derrière elle avant de relever la tête vers la rouquine. Elle prend le temps de traiter l'information, de se demander si elle plaisante, de se dire que non apparemment pas, puis de réfléchir sérieusement à la proposition. Tout ça en restant parfaitement immobile. "... Pourquoi pas. Pour réduire le stress des patients. Tout dépend de la composition des crayons, il ne faudrait pas qu'ils soient toxiques."

Oh là là, c'est bien une doc, celle-là, à s'inquiéter de la composition des crayons. Remarque, en pleine apocalypse, une coupure de papier peut t'envoyer dans l'au-delà. Mais elle doute que celui ou celle qui a ramené les-dits cratons ait vérifier sur l'emballage. Si emballage il y avait encore. Tu vas les analyser ? demande-t-elle très sérieusement. Genre y a un labo dans cette base ! … Minute, y en a un ? Soudain, elle est très intéressée par la réponse.

Elle soupire à cette idée. "C'est faisable. Mais ça demanderait beaucoup de temps pour pas grand chose, je pense qu'on les lui retirerait par sécurité. Je vérifierai son état dans les jours qui viennent, voir s'il ne s'est pas intoxiqué." Elle n'a pas que ça à faire, il faut qu'elle trouve un moyen d'enrailler la propagation du virus... Ce qui n'est pas gagné pour l'instant.