Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations surprises (mais faut pas nous lâcher lâchement, après, hein)
- Tour de jeu : dans l'ordre :p
- Délai maximum d'attente de réponse : 4 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : rien de spécial, on vient les mains dans les poches (et si on n'a pas de poches, bah... pas de bras, pas de chocolat).

Au cas zoù:

Narétéystio était mal luné. Il avait passé la nuit dans l'auberge Au bon aloi, au coin de la cheminée, et cela ne lui avait pas réussi du tout. Il n'était décidément pas fait pour vivre en ville, ou tout au moins pas pour y dormir.
Voyons le bon côté des choses, au moins, je suis directement sur place pour mes recherches de la journée.
C'était une façon de parler, car il s'agissait plus d'errance que de recherches. Il ne savait plus s'il avait quitté - avait été chassé de - l'école de magie depuis deux semaines ou trois mois. Les jours se ressemblaient tant qu'ils semblaient n'être qu'une seule et même très longue journée.
Plongé dans ses misérables pensées, Narétéystio ne prêtait aucune attention au chemin qu'il empruntait, et lorsqu'il émergea de son propre esprit - qui commençait à sentir le refermé, à force d'y tourner en rond comme un dragon en cage -, il s'aperçut qu'il avait atteint une petite place, sur laquelle se tenait un marché. Il voleta jusqu'à un étal de plantes et d'herbes, qu'il parcourut de long en large, essayant de résister à la tentation d'en acheter de nouvelles pour sa collection.
De toute façon, tu ne peux rien en faire ! se raisonna-t-il.
Jetant un œil au vendeur, il s'aperçut que celui-ci ne semblait pas être enchanté à l'idée de voir une bestiole vagabonder entre ses produits. Narétéystio lui tira la langue et voleta jusqu'à un étalage de fruits et légumes. Il décida d'acheter un raisin, qu'il glissa dans sa sacoche, en prévision du repas de midi.

Alors que Narétéystio se retournait pour jeter un œil au reste du marché, histoire d'avoir au moins un objectif à court terme, il repéra un individu à l'allure louche, qui attendait patiemment derrière une cliente en cape rouge, le regard fixé sur elle. Profitant du fait qu'il avait capté l'attention de la dame, il vint voleter devant son visage et dit de sa petite voix :
"Pardonnez-moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je crois qu'on vous observe..."

Freyr salua en retour poliment, c'était bien la gamine en rouge qu'il avait croisée l'autre jour sur une route. Bien le bon jour. D'habitude "on" préférait planter une hache dans le bide des gens plutôt que converser avec eux. On aime la capitale ?

"Je m'appelle Narétéystio", répondit-il à la dame en cape rouge.
Les deux inconnus - du moins inconnus pour Narétéystio, car ils semblaient s'être déjà rencontrés - se saluèrent. Le petit dragon-fée ne savait s'il devait à son tour saluer l'homme à l'allure douteuse, maintenant qu'il s'était immiscé dans leurs affaires.

La gamine sourit largement, quelle question. Elle adorait la capitale... Bon, seulement lorsqu'elle avait des contrats ou de l'argent à dépenser. D'accord, Alice y dépensait plus d'argent qu'elle n'en trouvait, mais, on fait comme on peut. De toute façon, elle pourrait trouver un contrat d'ici quelques temps qui lui permettrait de se remplumer encore un peu. Elle sourit aux deux garçons
- Enchantée Narétéystio, et oui, j'aime beaucoup la capitale, cela faisait un moment que je n'y avait pas remis les pieds.

Freyr salua le petit dragon fée à son tour. Bien le bonjour Nailrétéstio. Nous connaissons la capitale mais nous préférons couper des méchants.

La mercenaire retint un petit rire lorsque son camarade écorcha le nom du petit dragon. " - Perso, je suis une mercenaire à la recherche constante de contrat... Et toi ?" Bon, elle n'allait pas vraiment avouer que les contrat n'était pas vraiment à couler à flot. Vivre de ça pouvait être parfois compliqué. A la question du petit dragon, elle secoua doucement la tête. "- Non, désolée mais je ne vois personne. Personne qui serait intéressé par des talents de magiciens..." Elle se creusait la tête, réfléchissant.

HRP:

Tiens, encore quelqu'un qui cherche du travail. A croire que personne n'a besoin des autres, dans cette ville !
"Et comment vous appelez-vous ?" demanda-t-il pour faire la conversation. Elle était une mercenaire, donc pas nécessairement le genre de personne qu'il avait l'habitude de fréquenter, mais on ne pouvait pas toujours faire la fine bouche.

Alice sourit, faisant une petite révérence, n'ayant pas oublié l'éducation qu'elle avait reçut avant de partir à l'aventure. "Je me nomme Alice Nigh." Elle souriait largement avant de proposer aux deux autres hommes s'ils ne voulaient pas aller dans un endroit un peu plus calme pour discuter. Cela pouvait paraître stupide mais là, les gens affluaient dans tout les sens et d'ici quelques minutes, aucuns d'eux n'arriveraient à se faire comprendre sans crier, déjà que là, c'est limite...

Narétéystio accepta volontiers de s'éloigner un peu du marché, car sa petite taille ne le rendait pas très assuré au milieu d'une telle foule. Ne sachant pas trop où se diriger, il prit un peu d'altitude pour observer les alentours avant de redescendre près des deux inconnus. "Nous pourrions aller par là-bas", suggéra-t-il en pointant une direction du bout de l'aile, "il y a un petit jardin moins bondé. A moins que vous ne préfériez vous rendre dans une taverne."

Alice avait bien fait de poser cette question à ces compagnons, le petit Narétéystio ne semblait pas très bien entouré d'autres personnes. Sans doute à cause de sa petite taille. Après tout, c'était largement compréhensif. Elle tapota doucement son épaule. "Si tu veux, tu peux te poser sur mon épaule. Sinon, le petit jardin me va parfaitement, cela serait dommage de ne pas profiter du temps qu'il fait." Elle tourna la tête vers Freyr, l'interrogeant du regard.

Freyr comprit qu'on parlait de jardin. Il passa en revue les jardins de la Capitale qu'il connaissait puis se rappela du jardin des Héros. Le jardin des Héros ? Celui ou on disperse les cendres des braves tombés au combat ? Nous connaissons. Nous sommes y allés pour une cérémonie... Une larme coula sur sa joue au souvenir du guerrier tombé au combat qui avait reçu les plus grands hommages d'Heavensaw. Ses épaules s'affaissent. Il est triste.

A sa grande joie, Alice Nigh accepta de se rendre au jardin. Sa dernière nuit dans une auberge ne lui donnait pas envie de remettre de si tôt les ailes dans un bâtiment quelconque, et surtout pas une taverne bondée pleine de gens bruyants. Le dragon-fée hésitait à accepter l'offre de la jeune mercenaire, lorsque l'homme étrange versa une larme à l'évocation d'une cérémonie. Drôle d'effet que de voir quelqu'un à l'allure aussi louche se mettre à pleurer !

Alice eut un petit sourire gêné en voyant Freyr vers une petite larme à l'évocation de ce souvenir. Elle l'avait déjà croisé une fois mais jamais verser de larme. C'était assez étrange d'ailleurs. Puis, elle essaya de se souvenir d'où se trouvait ce fameux jardin mais vu que cela faisait un assez long moment qu'elle n'avait pas marché en ville, Alice était totalement incapable de se retrouver dans la capitale. "Par contre, je vous suis, je ne sais plus du tout où se trouve ce jardon..."

Jardin ! Freyr  s'était  tourné pour crier ce mot violemment dans les oreilles  d'Alice. Il ne s'excuse pas, n'exprime rien mais continue son bonhomme chemin. Il voit pas que les passants ont cessés de parler et le regarde avec une expression interloquée.

L'homme louche - dont Narétéystio ne connaissait toujours pas le nom - avait pris les devants. Mais le dragon-fée n'était pas réellement certain qu'ils se dirigeaient bel et bien vers le fameux jardin, l'homme avait peut-être tout simplement eu l'intention de les laisser là à leurs affaires. Narétéystio décida de le suivre prudemment. Alice Nigh avait l'air à peu de choses près dans la même situation que lui, ce qui était d'une certaine manière réconfortant.

Edit : HRP:

Alice, l'entendant lui hurler que c'était "jardin" et non "jardon" voulu s'excuser car sa langue avait fourchée mais décida de ne rien en faire. Après tout, l'homme venait de lui exploser les tympans et ne s'était pas excusé non plus. Bah, tant pis écoutez. Elle jeta un rapide coup d’œil à Narétéystio qui le suivait avec prudence. Elle aussi le suivait avec prudence mais sans doute moins que le petit dragon-fée. "Il est où exactement ce "jardin" ? " Non, pas de faute pour cette fois-ci, elle l'avait bien prononcé.

Alice avait l'air aussi méfiante vis-à-vis de l'homme que Narétéystio. C'était à se demander pourquoi tous deux restaient en sa compagnie. Le dragon-fée n'avait jamais fait rencontre plus étrange. Cependant, il espérait que se créer des contacts lui permettrait un jour ou l'autre de tomber sur quelqu'un qui serait intéressé par ses talents de magicien.
Tout de même, je ne devrais penser aux autres de manière si opportuniste ! se morigéna-t-il.

HRP:

Alice massa doucement son oreille meurtrie par le cri de l'homme avant de faire claquer ses doigts juste devant. Bon,la jeune entendait toujours aussi bien, la douleur venait de s'estomper tandis qu'elle prenait, ou du moins cherchait, le chemin qui les mènerait tous trois au fameux jardin. Elle regarda ses deux compagnons tour à tour tout en réfléchissant. Ils étaient relativement opposé l'un à l'autre.

Freyr s'arreta un instant pour regarder d'un air halluciné un nain qui contait fleurette à une elfe.  Une  scène qui le laissait  complètement ahuri  étant donné la légendaire haine  des nains pour les elfes.  Le fou avait la bouche grande ouverte  et semblait  mur pour  se faire détrousser par un pickpocket averti. Il remarqua à peine qu'il se faisait  alléger de sa bourse par un mioche crasseux aux vêtements déchirés.

L'homme s'arrêta brusquement. Il avait l'air plus douteux que jamais. Narétéystio commençait à songer à lui fausser compagnie, mais il avait des scrupules à abandonner une personne qui n'était manifestement pas en possession de tous ses moyens. Peut-être était-il ivre ? Se posant sur l'épaule d'Alice, le dragon-fée lui chuchota : "Pensez-vous réellement qu'il soit judicieux de rester en sa compagnie ?"