Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : X
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 jours :3
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : X
- Autre : X

La jeune femme se baissait doucement pour regarder une emprunte au sol. Sa troupe montait le camps tandis qu'elle faisait le tour des parages et repérait ou se ferait la garde. Elle soupira longuement en se retournant et regardant le camps ou des scientifiques étaient présents.

Pour une fois qu'on m'autorisait à partir sur le terrain, il avait fallu qu'on me mette sous la responsabilité de la seule milicienne  qui ne puisse pas me supporter! Satanée accréditation manquante! Je me dirigeais vers la forêt, laissant la sorcière fouiner sur les traces de pas au loin. J'aurais pu la prévenir qu'elles continuaient jusqu'ici mais je m'enfonçais tranquillement sous les arbres, mon arme au poing, laissant notre chère milicienne sur ses traces de pas.

Elle suivit doucement le scientifique, ne faisant aucun bruits. Elle l'observait, s'amusant et souriant de son incompétence.

Je suivais tranquillement les traces de pas dans la forêt tandis qu'elles se transformaient doucement en celle d'un sanglier. J'étais vraisemblablement suivie vu les bruits derrière moi. Notre chère milicienne était d'une discrétion folle. Je continuais d'avancer comme si elle n'était pas là. Lui laissant le soin de s'annoncer...

L'annoncement de la jeune femme fut rapide et bref. Un coup de feu retentit et un sanglier non loin tomba a terre. Elle espérait ne pas avoir tué le bon sanglier mais c'était mieux comme ça, sinon qui sait ce que ce scientifique fou aurait pu faire. Dans le meilleur des cas, elle laissait une avance au zootrope le temps qu'ils vérifient que ce sanglier en soit un ou pas. Elle rechargea son arme par sécurité et s'alluma une cigarette.

Je me retournais vers notre chère milicienne. J'évitais de lui décocher une baffe bien que l'envie ne manquait pas.
Félicitations! Vous venez au choix d'abattre notre spécimen ou de le prévenir que de nous étions là! Je n'ai jamais haï quelqu'un plus que cette femme, elle semblait prendre un malin plaisir à me contrarier. Comme si je n'avais pas assez de mes assistants incompétents pour ça! Je rangeais mon arme et me dirigeais vers le cadavre.

- L'autre le savait déjà. Il nous a repéré il y a de cela une bonne heure. Et arrêtez de me parler sur ce ton ou je vous abandonne ici. Bon, dépêchez vous de vérifier si c'était le bon ou non. Si non, nous lancerons une première battue cette nuit.

La jeune femme soupira longuement, aillant bien envie de mettre une balle dans ce scientifique.

Je sais que vous ne me supportez pas et c'est réciproque mais si vous voulez que nous menions à bien cette mission, nous allons devoir faire équipe. Je basculais le corps du pied pour accéder à son ventre et pouvoir y faire une piqûres, lorsque celui-ci se remit à bouger, visiblement encore vivant. Bordel! Il est encore vivant! Autant dire que j'étais plus que ravi de le trouver encore en vie, oubliant la remarque cinglante à notre tireuse peu experte.

- Hn.. Ce sont les nerfs mon cher.

Elle soupira longuement et regarda le trou occasionné par sa balle dans la tête de l'animal. Puis elle se tourna vers le camps, y avançant doucement pour le rejoindre, surveillant tout de même le scientifique de l’œil.

Je ne répondis rien, sachant que la bête agonisait sur le sol. Elle tenait à tout prix à l'avoir tuée comme si cette bête lui posait problème. La cruauté contre les animaux me répugnait : les humains avaient déjà un comportement de bête entre eux et j'avais bien assez de rancune envers eux pour ne pas la déverser sur d'autres. Mes prélèvements se révélèrent négatifs et j'abattis l'animal déjà estropiée. Le travail fini, je suivais des yeux notre milicienne en me demandant comment on pouvait en arriver là.

- Alors ?

La jeune femme arriva au camps et soupira longuement avant de donner de l'eau à son cheval et de flatter longuement son encolure. Elle donna quelques directives rapides à un de ses hommes avant de soupirer et de se tourner vers le scientifique.

Sanglier agonisant, rien de plus... Je ne savais quoi ajouter, ni quoi faire. Participer à la battue pouvait être une bonne idée, mais j'avais peu de chance de trouver le sanglier et il était sûr que si la milicienne le trouvait avant moi, elle l’exécuterait. Je ne pouvais pas lui en vouloir, même si sa tâche me compliquait la mienne. Au final, nous ne jouions pas dans la même équipe et ne poursuivions pas le même but.
Comment s'organise-t'on maintenant?

- Hn... Allez vous reposer. Je vais organiser cela.

La jeune femme soupira longuement et s'alluma une cigarette avant de rassembler une partie de ses hommes. Plusieurs petits groupe pour trouver les traces du sanglier, le traquer et le ramener. Mort ou vif

Je m'asseyais devant ma tente, le feu de camp éclairant doucement la nuit noire. Si les nuages continuaient de s'accumuler, la pluie tomberait d'ici quelques heures et la chasse allait devenir des plus complexes. Puisque je n'étais pas inclus dans la battue, je cherchais quelle invention pourrait aider à la recherche du sanglier. J'ouvris l'un de mes carnets, parcourant toutes mes créations. Puis-je mener des recherches de mon côté?

- Ça dépend. Si vous vous éloignez, prévenez moi et si vous voulez partir plus loin je vous accompagnerai. Mais vous devriez vous reposer un peu, la nuit va être longue.

La jeune femme lui tendit un bol de soupe étui bout de pain avant de regarder le camps.

MerciJ'acceptais volontiers le repas, même si je gardais une certaine appréhension, le poison peut être une arme des plus efficace... Pourquoi vous êtes engagée dans la milice? Je buvais à petite gorgée la soupe chaude, attendant sa réponse. Cette femme était vraiment des plus étranges, même pour moi. Et mes assistants vous diront que je m'y connais dans l'étranger...

- Parce que, ce que l'on pourrait appeler mon père adoptif faisait parti de la milice.

Elle parcourut le camps des yeux pour voir si tout allait bien avant de prendre une tasse de thé, le sirotant en attendant.

- Et vous ?

J'aurais pu lui citer bien des raisons, mais je préférais celle tacite qui guidait mes expériences depuis un moment : Pour rivaliser avec Dieu...Même si c'est une bien piètre raison! J'écoutais le silence qui répondit à mes propos et faisais tourner la soupe dans mon bol. Et il faut avouer qu'en dehors de la milice on m'aurait déjà exécuté, vu mon travail!

- Vous vous feriez exécuter par un prêtre si il vous entendait. Et oui, sûrement.. Vous seriez déjà mort depuis un bout de temps.

Je continuais à boire mon thé, surveillant mes hommes.

Les prêtres, laissez moi rire, ce sont des légendes urbaines! Je n'ai pas peur de mourir, quoi qu'il arrive, j'aurais fait de mon mieux pour atteindre mes objectifs. Mais assez parlé, on attrapera pas cette bestiole, si on continue de parler ainsi jusqu'à demain. Et n'oubliez pas, quoi qu'il arrive, il me la faut vivante! Je me relevais laissant le bol sur la table et me dirigeant vers mon aéronef, pour y prendre du matériel plus approprié à la mission.

- J'ai déjà envoyé plusieurs groupes pour le traquer. Mais si vous voulez tout de même vous épuiser à le suivre, je vous accompagnerai.

La jeune femme s'alluma une autre cigarette et avisa son cheval.

Suivez moi, on va essayer ma technique. Vous connaissez ma fascination pour les engins volants? Je sortais un appareil uni-place auto-porté du fatras qui régnait sur le pont.L'enfin est équipé d'un filtre pour apercevoir la chaleur humaine ou animale, croyez-moi, nous allons gagner du temps, prête à l'essayer? Sans attendre sa réponse je passais les sangles autour de ses bras et commençait à ajustait le dispositif.

- Je n'essaierai jamais vos engins. Allez y. Je vous suivrai d'en bas.

La jeune femme monta sur son cheval et regarda le ciel.

- De toutes facons j'allais sortir.

Essayez moi ça! Bon sang que vous pouvez être rétrograde, il n'y a jamais aucun problème avec mes inventions! Elles volent parfaitement bien! Puisqu'elle refusait de voler, j'allais m'en occuper ; je m'installais tranquillement entre les sangles et ajustais le matériel. Je lançais la machine et tandis que les pâles de mon hélicoptère personnel se mettaient à tourner, je regarder ma milicienne préférée essayer de tenir le rythme sur son cheval.

Elle le regarda s'envoler et soupira. Ça aurait été si simple de le faire s'écraser mais il était sous sa responsabilité. Elle talonna son cheval et suivit l'engin volant, son fusil à la main.