Spoiler:

Andreï tombe. Kida tombe avec autant d'élégance. Ou avec moins possiblement, vu qu'il arrive à s'ouvrir le genoux en tombant. Bref, rien de grave. (Dans le genre : "It's just a scratch. Don't worry about me." comme dans les grands films.)

Aïe. Malgré la panique de la foule et malgré le fait qu'ils se faisaient bien écraser par des inconnus, Kida voyait l'humour de la situation. On fait service de tapis je crois... Remarqua-t-il en rigolant. C'EST TROP BALÈZE !

Bureau Général de la Milice Russe –

Jill Alinovitch, sous-directeur des communications, envoya balancer violemment l’interphone qui servait à maintenir le contact avec les agents sur le terrain. Cet imbécile d’Alexeï Brakovski, éteindre son micro dans un moment pareil, n’avait-il pas bien compris quand on lui avait dit que c’était totalement prohibé ?! Il venait de recevoir des ordres clairs nets et précis, et s’il ne pouvait pas les appliquer au pied de la lettre, cela allait vraiment mal tourner. Les zootropes s’étaient séparés et renverser la ville sans dessus-dessous à coup de mitraillettes n’était pas bon. Ils faisaient trop de bruit. Travailler dans la discrétion était l’atout numéro un de la Milice. Ces incompétents ne savaient que tirer à l’aveuglette. Le vieil homme reprit le combiné et faisant quelques signes au personnel dans son bureau, il reconnecta la ligne.

Ici Jill Alinovitch. Je demande à toutes les équipes de battre en retraire, dans l’immédiat, ordre du supérieur ! Je répète, cessez immédiatement l’intervention. Changement de tactique. Retour au poste obligatoire. …Et que quelqu’un me ramène Brakovski par la peau des couilles !

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Vodka Child s’arrêta. Se retirer ? Alors qu’ils y étaient presque ? Impossible….Mais s’il était cette bête sauvage et sadique, il n’en était pourtant pas moins conscient des conséquences que la violation des règles engendrerait. Et tôt ou tard, il s’occuperait personnellement de ces monstres de zootropes. Bon gré mal gré, donc, il fit signe à ses compagnons proches de lui d’arrêter tout ce qu’ils étaient en train de faire parmi la foule paniquée.

Retournez à la base, Pavlov, je te laisse en charge des opérations, je me charge de Brakovski.

Il fit les rues alentours et finit par le trouver peu de temps après. Étrangement, il n’opposa aucune résistance au rappel de la troupe et tourna les talons en le suivant beaucoup trop silencieusement. Il n’avait jamais compris son attitude. Mais ça n’était pas très important pour l’instant. Il avait beaucoup de choses à demander à son supérieur sur l’arrêt de la mission et faisait son maximum pour contenir la rage qui le rongeait.

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Comment ça trop voyants ?! C’est ça votre raison pour nous rappeler alors qu’on était dans la bonne voie ?! My fucking ass, man. Si vous m’aviez laisser faire dès le début-….

Le commandant Spencer dévisagea un court moment l’idiot courageux qui lui tenait tête de cette manière et posa ses grosses bottes de cuir nonchalamment sur le bureau en prenant quelques bouffées de sa pipe.

Nous allons envoyer une équipe spécialisée. Comme rapporté, les zootropes se sont séparés en plusieurs petits groupes. Ils n’ont pas pu aller bien loin étant donné qu’on a fait surveiller les sorties de la ville mais votre vacarme les pousse dans le sens contraire où nous voulons qu’ils aillent. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai une mission à gérer. Michka, Lev.

Tandis que Vodka Child se faisait sortir de la pièce, deux autres personnes y rentrèrent. L’une delle était une grande femme à la chevelure blé et au regard perçant, habillée tout de noir, et l’autre un homme dans la cinquantaine aux cheveux noirs jais et au visage dur, revêtant un long manteau en cuir brun qui semblait dater de l’époque de ses arrières grands-parents. Visiblement Michka et Lev ; Opérateurs en chef de la mission en cours : récupérer le maximum de zootropes pour les examiner à nouveau. Tuer ceux qui opposent trop de résistance. Faire ça en toute discrétion et jouer sur la manipulation. La précédente équipe avait été envoyée sur le terrain sans assez d’informations. Eux, néanmoins, connaissaient les visages et les caractéristiques de chacun.

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F-i-n-d y-o-u. Michka observa une seconde les deux enfants. Descriptions correspondantes à 100%. Elle pencha la tête, haussant un sourcil et s'approcha de Kida et Andreï, affichant un air maternel, avant de les tirer un peu plus loin de la foule.

Vous savez, c'est dangereux de traîner ici. Venez chez moi, je vous cacherai le temps qu'il le faudra.

Au même moment, Lev rentrait dans le bar où était Aza, reconnaissant directement la jeune femme craintive comme étant un des zootropes recherchés.

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< /Voix-on de bête autiste >

Michka et Lev sont les PNJ apportés. Vous êtes libres de les utiliser comme bon vous semble et d’en faire tout ce que vous voulez afin d’avancer dans l’histoire.

< /Voix-off de bête autiste >

Il leva la tête et fixa la mademoiselle qui semblait bien plus que suspicious. ... Ah well.

Moi c'est Kida. Ravi de faire votre connaissance !

Elle parlait avec de mots d'adultes cette Michka. Kida n'avait pas nécessairement compris ce qu'elle leur avait dit, mais pour juste pour faire genre, il hocha la tête comme l'aurait fait son frère. Je vous reçois cinq sur cinq, Madame. Mais mieux vaut être discret dans ce cas là. Et comme si quelqu'un l'avait donné le signal, il se plaqua contre le mur en glissant vers la gauche tel un espion dans les films américains.

Sergeï marchait toujours vers le bureau de la milice. Là où on lui avait donné rendez-vous pour, soit-disant, "faire son rapport". Mais il le savait très bien, il s'agissait de l'accident à son bureau, et on allait sûrement le torturer, l'accuser de traîtrise envers le Tsar. Tout ce que Sergeï avait à faire, c'était faire semblant d'ignorer qui étaient les zootropes qui, il n'en doutait pas, auraient été capturés. Puis faire en sorte de s'enfuir avec eux. Mais... ce ne sont pas Kida et Andreï, là ?

C'est la guerre, Andreï. Remarqua Kida d'un ton froid. Et c'est chacun pour soi pendant la guerre. Un fait que le jeune garçon avait déjà vécu et revécu pendant ses dix années d'existence.