Euh... d'accord. Il sortit de la chambre, bougeant vers la porte d'entrée. Y'avait pas une caméra d'espionnage quelque part ? Ah ! La voilà ! Il chipota à l'écran, de sorte que celle-ci s'alluma et afficha deux têtes militaires. EH ! C'bien la gîte du Duclak ici ? Fit l'un des soldats. L'emblème qu'il portait sur sa casquette en disait beaucoup sur leur intention. L'armée de l'Empire ? Euh, nan, nan. On est... euh... * Vite Sam ! Ils vont voir que tu hésites ! * une pizzeria ? 8D

*ATTAQUE-LE !* Euh... *VIIIIIIIIITE ! PRENDS-MOI (et tranche le en morceaaaaaaux !)* Allo ? C'qui à l'appareil ? *Regarde dans ta poche, imbécile !* Le- le- le- le- le- *Oui, le glaive. Tu vas le prendre maintenant ?!* OMG ! Je dois vous tranchez en morceaux ! Cria Sammy en se relevant, mais en gardant Meredith bien à l'écart. Parce que... han ! Vous nous menacez quoi ! C'est honteux ! HONTEUX ! Scandale ! Terrible !

Il cria par la fenêtre et bien sûr - alarme déclenché - les soldats infiltrèrent dans la maison sans problèmes. Sammy et le Maître s'échangèrent un regard significatif, quand la porte fut grand ouverte. EEEH ! C'pas une pizzeria ici ! Tu nous a mentis ! MORT A TOI, REBELLE ! Les deux soldats foncèrent sur Sammy, qui essayait désespérément de pointer dans la direction du Maître. C'pas moi, c'lui é____è

L'homme qui l'approchait (pas plus grand que lui) n'avait pas l'air d'être très gentil. Sammy aurait sûrement rien fait, si l'autre ne s'était pas approcher de sa maîtresse, sourire sournois collé aux lèvres. J'crois bien qu'elle est aveugle, c'te petite. On va pouvoir profiter un peu. Héhéhé. TSJAKA. Il ne se souvient pas de comment il l'a fait, mais en tous cas, il ne regretta pas du tout de voir son glaive enfoncé dans le visage du vulgaire soldat.

Sammy se débattait avec le soldat restant. Il avait lâché le glaive quand l'autre l'avait sauté dessus, ce qui fit de lui un Assassin désarmé. Pendant la chute, sa tête s'était cogné contre le point d'une table base - mais l'adrénaline qui gisait dans ses veines l'empêchait de ressentir la douleur de la blessure. Samuel prit tout son soin a repousser le soldat, qui cracha plusieurs fois dans son visage, tout en tirant avec fusil laser (qui ratait - encore - sa cible).

Sam le fixa droit dans les yeux. Son corps faisait mal partout, mais il refusa de lâcher son regard. Il était enragé. Enragé, parce qu'il savait qu'il était un bon à rien. Enragé, parce qu'il savait que c'était une bataille perdu d'avance. Enragé, parce qu'on avait osé touché à Meredith. Ses mains trouvèrent le gros coup du soldat, qui le tenait fermement contre le mur. Avec toute sa force, amplifié par sa fureur, il tenta d'écraser la trachée du moche.

Toujours en transe meurtrière, Samuel poursuivit l'autre peureux qui essayait d'échapper à la scène qui aurait sûrement effrayé Sammy aussi si ce n'était pas lui qui l'avait causé. Le maître - qui se réalisa très vite qu'il ne pouvait pas l'échapper - se retournait en pointant sa petite dague vers le torse de Samuel. Certes, quand l'assassin s'approcha du gros, peu impressionné par l'arme, il se jeta par terre. Je ferais tout ! TOUT ! Mais épargnez-moi ma vie. Je parlerais. Je vous le jure !