Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Type de RP : RP Normal
- Tour de jeu :
- Délai maximum d'attente de réponse : 3/4 jours
- Sauts de tours : //
- Autre :

Nabo venait de s'envoler - ou plutôt de prendre la fuite. Une fois encore le gobelin avait décidé de jouer au voleur, c'est ainsi qu'il pris le chemin de la Capitale - en courant comme s'il avait le feu aux fesses. Tournant la tête par inquiétude, il rentra dans quelqu'un... ou quelque chose.

L'attente dura plusieurs minutes puis l'elfe apparut avec deux plats - son petit sourire était réapparu. L'assiette de Nabo vola dans sa face en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. L'elfe souriait moins. Beaucoup moins même.

- Zen et Nabo sont des clients un peu trop privilégiés ici.

Nabo regarda l'elfe.

- Si Nabo paie, c'est pour une assiette un minimum convenable. Nabo n'aime pas la nourriture provenant de la poubelle.

Zen, lui, n'avait aucun problème avec de la nourriture de la poubelle. En général c'est mieux quand c'est frais, mais il avait mangé pire. Il n'attendit pas son compagnon de voyage pour finir l'assiette qu'on lui avait offerte.

Nabo grimaça puis il eut un petit sourire en regardant Zen.

- Tss... tu es bien un orc toi.

L'elfe retourna en cuisine - il réapparut avec un plat un peu plus appétissant que le premier. Nabo grommela mais il l'avala quand même puis il tendit un collier à l'elfe.

- C'est pas encore ça, mais Nabo a mangé donc Nabo paie.

Bien. Toujours garder promesses. Pour garder l'honneur sauf. Sauf si mieux de pas garder promesse. Non parce que finalement Zen pouvait s'imaginer plusieurs situations où il était revenu sur sa parole. Question de survie, naturellement. Nous prendre chambre 1 maintenant. Demain encore long journée. Repos nécessaire.

L'elfe débarrassa et Nabo se leva.

- Chambre 1 donc.

Nabo se dirigea vers la chambre - en chemin - il jeta un œil vers Zen.

- Zen, Nabo n'a pas vraiment l'habitude de roupiller avec un orc...

Nabo s'arrêta de marcher.

- ... tu ronfles pas au moins ?

L'orc éclata de rire. C'était un rire profond, comme un volcan en pleine éruption. C'était pas vraiment une réponse, mais Zen ne clarifia pas pourquoi il ria. Peut-être pensait-il que la question du gobelin était qu'une blague. Possiblement car c'était fait connu pour lui que tous les orcs (dignent de leur espèce) ronflent.

Un vieux troll ouvrit sa porte. Nabo s'attendait à un déferlement de colère causé par le bruit, mais après avoir identifié les deux énergumènes, le troll se mit à rire.

- Non d'un elfe noir ! V'la le gobelin qui s'raméne avec un orc ! C'est ta mère qui va être contente Nabo !

A l'évocation du mot "mère" - Nabo eut un flash - il se vit tout en blanc dans les bras de Zen pour le meilleur et pour le pire.

- On n'est pas marié !

Bien sûr nous pas être marié. Déjà de base l'institution du marriage n'était pas quelque chose de très pratiqué dans son clan. Puis n'oublions pas que l'union d'un orc avec quelque chose autre qu'un orc serait grandement problématique. Et surtout, oui, c'est peut-être difficile à voir pour un troll, mais Zen et Nabo étaient évidemment tous les deux masculins. Trois raisons suprême pour la connerie. Toi avoir merde dans les yeux, troll.

Pour la mère de Nabo, le mariage permet soit de faire des économies soit de protéger son argent - l'idée étant de dépenser l'argent de sa richissime moitié (au lieu de son argent) ou de se servir de sa moitié comme coffre-fort. Aussi souhaite-elle que son fils se facilite la vie en épousant quelqu'un de riche ou de robuste.

- Zen t'es grand et robuste... aux yeux d'un gobelin et plus précisément de ma mère, tu as beaucoup de valeur.

Zenkûga avoir beaucoup de valeur pour beaucoup de monde. Mais tribu de Zen pas croire en mariage. Juste procréation. répondit-il pour clarifier. Et il s'était déjà bien procréé ! Maintenant moi penser nous devoir reposer. Demain encore beaucoup marcher !

Nabo lança un collier au troll.

- Passe le bonjour à maman, le vieux !

Sur ces mots, le gobelin entra dans la chambre 1 et observa un peu l'état des lits.

HRP:

Il n'y avait rien d'anormal à leur chambre. Deux lits jumeaux, l'un collant le mur gauche et l'autre le mur de droite. Zen avait déjà posé son panier de légumes et ses autres affaires au pied du lit de gauche. Il finit de s'étirer, puis se laissa tomber sur le lit et vira dans un profond sommeil en moins de cinq minutes.

Le gobelin s'installa sur son lit. Il regarda l'orc un moment puis il se mit à compter ses pièces une à une avant de s'endormir.

C'est le brouhaha dans l'auberge qui réveilla l'orc. Heureusement il avait déjà l'habitude de se réveiller tôt. Ses confrères avaient le sommeil lourd, mais pas lui : on ne sait jamais quand on doit pouvoir sauter dans nos chaussures, massue en main ! Bref, Zen bailla. Il se tourna vers le lit au côté opposé pour vérifier si le gobelin était réveillé aussi.

Nabo était tombé de son lit et comme il dormait avec son argent... les pièces s'étaient éparpillées dans toute la chambre. Pourtant, le gobelin dormait encore. Chose absurde... il souriait en remerciant Zen - en fait le gobelin était toujours dans son rêve - rêve dans lequel Zen venait d'arrêter un voleur, ici même, dans ladite chambre.

- Z-zen... merci...

Oh, le gobelin semblait faire un mauvais rêve. Ou un bon rêve ? Zenkûga n'était pas sûr. S'il se faisait remercier, c'est que dans tous les cas il n'avait pas le rôle du vilain méchant. C'était déjà ça. Il faut manger ! fit Zenkûga sans trop de douceur quand il secoua le gobelin (quand même un peu plus doucement (pour un orc)). C'est la version de "il faut se lever !" pour un orc.

Nabo s'agrippa au poignet de Zen comme si sa vie en dépendait.

- Que ! Que se passe-t-il ? !

C'est le matin. Il faut manger. se répéta-t-il. Il en profita pour s'étirer encore une fois maintenant que le gobelin était réveillé. Il allait sûrement vouloir ramasser ses pièces (et les compter peut-être ?) donc il avait encore un moment.

Nabo se mit rapidement debout.

- Allons-y ! Nabo a f...

Le gobelin capta enfin que ses précieuses pièces gisaient au sol - n'écoutant que son courage, il alla les rejoindre afin de les récupérer. Lorsqu'il attrapa la dernière pièce, il prit le temps de l'observer.

- Zen... se pourrait-il qu'un voleur se soit introduit ici cette nuit ?

Moi pas penser. Mais il devait avouer ne pas être certain. Il avait le sommeil léger, donc si un voleur s'était en effet introduit dans la chambre... il a dû être assez discret ! Toi manquer quelque chose ?

- J'ai tout...

Il rangea la pièce puis il se leva et se tourna vers son ami.

- Allons manger...

Sur ces mots, le gobelin se précipita vers la sortie, mais en ouvrant la porte, il tomba nez-à-nez avec un humain.

Encore un obstacle avant le déjeuner ! Zenkûga commença à perdre la patience. Et il faisait pourtant partie de ce rare groupe d'orc avec un minimum de patience. Un brin. Quoi toi vouloir, l'humain ?! Toi pas voir nous avoir faim !? s'exclama-t-il avec un peu plus de colère que prévu.

Si le gobelin détestait l'élégance des elfes, il redoutait le cœur des hommes. Autrefois, il avait sauvé la vie d'un humain, mais celui-ci s'était retourné contre lui. Il laissa Nabo vivre, mais il le dépouilla de tout son or.

Zen fit revenir Nabo sur terre. Le gobelin continua son chemin jusqu'à une table libre où il s'installa sans dire un mot.

Finalement, l'humain n'avait pas dû vouloir grand-chose. Il recula rapidement de quelques pas pour les laisser passer. Tant mieux ! Zen s'installa à côté du gobelin (l'aubergiste était bien fichu de leurs donner des plats convenables cette fois-ci) et profita de son repas dans un silence agréable. Ils allaient bientôt pouvoir reprendre la route.

Nabo ne se fit aucun commentaire sur la nourriture. Il mangea calmement, paya pour lui ainsi que pour Zen puis il se dirigea vers la sortie. Dehors, le gobelin s'étira en observant le paysage qui s'offrait à lui.

- Zen tu comptes juste aller à la capitale pour vendre tes tomates ? N'as-tu pas envie de me suivre pour vivre des aventures ? Même si tu es à la retraite... tu sais les vieux, il faut les motiver à sortir tout ça... l'argent ne te motive pas si ?