Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert à une incrustation (demander par MP au préalable)
- Type de RP : express (normal)
- Tour de jeu : si plus de 2 joueurs, suivre l'ordre d'apparition
- Délai maximum d'attente de réponse : 24h
- Sauts de tours : X
- Autre : …

La vie de Maksim a repris son cours à la Milice sans que son coup d'éclat des trois zootropes morts ne semble y changer quelque chose. Sans doute car il n'était pas en service mais il espérait au moins une certaine considération de ses supérieurs autre qu'une bonne tape sur l'épaule. C'est du moins ce qu'il s'est résigné à penser quand au briefing de ce matin, leur supérieur évoque une nouvelle cible suspecte.

Une artiste fraîchement arrivée et engagée par le théâtre Krotkova. Mais difficile de mener une véritable enquête sur celle qui se fait appelée la Rossignole et mène déjà sa petite carrière vers le succès. Ce serait dommage qu'elle se révèle zootrope au sommet de sa gloire. C'est pourquoi cette mission sera un peu particulière et que les supérieurs ont décidé de la confier à Maksim. Peut-être, s'il découvre que cette étrangère est zootrope, aura-t-il une promotion. Après tout, s'il est capable de s'en sortir seul dans un guet-apens, une demoiselle ne devrait pas être un problème.

L'agent Bounine prend donc le petit rapport fait pendant le premier contrôle de Svetlana Nikolaï, 23 ans. Il a déjà sa petite idée sur comment l'approcher. Il va devoir se faire quelques spectacles pour avoir de la matière.

Si le fard n'est pas encore monté jusqu'aux joues de Maksim, c'est chose faite. Au moins la nuit peut cacher ça. "Oh bah oui j'espère." Que répondre à sa dernière question ? Ça va trop loin, Maksim n'a pas envie de copier les projets de son imbécile et vaniteux beau-frère. "Chais pas. Je pense que professeur agrégé m'irait mieux que le journalisme." En vrai, ce que Maksim aimerait vraiment faire pour lui seul, ce sera du dressage mais niveau ascension sociale, on a mieux.

La nuit pouvait peut-être cacher le changement de teint du jeune homme mais pas les lampadaires qui les entouraient, en voyant cela la comédienne se contenta de sourire. « J'ai toujours un peu de mal à voir des professeurs jeunes, les miens n'était jamais en dessous de la cinquantaine, rit-elle, Je vais bientôt devoir y aller Mirage et Lina vont mourir de faim si je ne reviens pas. Peut-être me raccompagnerez vous jusque chez moi ? »

La réponse bafouillée de Maksim semble passer et victoire elle lui propose de la raccompagnez chez elle. Cette jeune femme n'a décidément aucune prudence. Ah le chat c'est vrai, Maksim a oublié. Arf ! "Mademoiselle n'a que des professeurs renommés. Je vous accompagne volontiers, à cette heure c'est dangereux pour une dame." Ne pas se fier au physique fin de Maksim, il a en réalité la musculature d'un coureur de fond.

« Je le sais bien, d'où ma demande. Si vous me vouliez du mal cela ferait bien longtemps que je serai tombée dans le fleuve, elle sourit, il nous faudra tout de même passer par le théâtre je dois récupérer Mirage. » Ainsi que quelques affaires qu'elle avait emmené pour se changer entre deux représentations dans la journée.

Oui, c'est vrai, la mission de Maksim. Il n'a pas à cœur de malmener une innocente, aussi inconséquente soit-elle. Il préfère affronter les hybrides qui attaquent ou trompent les leurs, pas les victimes collatérales qui cachent du mieux qu'ils peuvent. "Allons au théâtre. Mirage est lequel de vos animaux ?" Juste pour savoir si Maksim doit retenir sa respiration tout le long du trajet ou avouer son allergie ? Elle pourrait ne plus vouloir le revoir.

Elle sauta se son perchoir et ralluma sa cigarette qui s'était éteinte. « Mirage est la perruche, elle est gentille comme tout vous verrez. » après une expiration de fumée elle marcha en direction du théâtre et se retourna, sans s'arrêter, juste le temps de dire ces mots : « Vous venez ? »

"Qui sait, peut-être que j'aime les oiseaux." Et Maksim connait le chemin vers le théâtre et l'y emmène. S'il mettait son bras à sa hanche, on pourrait les prendre pour un couple, ce serait chouette. Est-ce le bon moment pour être tactile ? D'habitude, il ne se pose pas la question, il sait qu'il ne les reverra jamais les filles en question et elles craignent trop l'uniforme pour s'offusquer violemment. S'il frôle par mégarde son bras et qu'elle ne s'éloigne pas, c'est bon. "Ah, pardon."

La phrase de du jeune milicien était délicieusement ironique en sachant que Svetlana se trouvait être la rossignol latente qu'annonçait son nom de scène. Elle retira son bras, surprise par le contact plus qu'autre chose, mais elle ne s'éloigna pas réellement du pseudo étudiant. « Oh, ah euh... il n'y a pas de mal. » sourit-elle tout de même un peu gênée.

Max lui renvoie un sourire un peu gêné. Le geste la surprise, c'est donc qu'elle est loin de penser la même chose que lui. Venant d'une Diva, enfin c'est déjà beau qu'elle accepte sa compagnie. Trop innocente, soupire intérieur. Ce serait si facile de la prendre de force. "Je vois le parc où nous étions, le théâtre n'est pas loin."

"Bien sûr." Maksim attend donc et le doute s'insinue dans son esprit. Et si elle lui faussait compagnie ? Ce serait idiot de sa part, Maksim sait déjà où elle travaille et pourquoi le fuirait-il d'abord ? Il lui a semblé qu'elle a aimé leur discussion si on exclut la partie zootrope. Que lui manque-t-il pour son rapport ? Il doit voir les animaux mais il faut être retord pour jouer ce jeu et héberger des zootropes pris en chasse en animaux de compagnie. Il rumine donc tout en jetant quelques coups d'œil à la rue.

Pour Maksim, l'attente fut longue, les dix minutes annoncées se changèrent en une bonne demi-heure avant que Svetlana ne revienne. Elle tenait la cage de Mirage couverte d'un tissu dans une main et maintenait une petite sacoche contre elle même si la lanière tenait sur son épaule. Lorsque qu'elle rejoignit Maksim elle avait la tête baissée et le visage caché par la capeline qu'elle portait sur la tête. « Allons-y. » dit-elle d'un ton incroyablement neutre.

Comme d'habitude, quand une femme vous dit qu'elle en a pour dix minutes, elle en met le triple. Quand Max se dit qu'il a l'air ridicule à faire le pied de grue aussi longtemps, elle arrive, une capeline sur la tête et la cage de l'oiseau sous le bras. Au ton de la jeune femme, Maksim sent quelque chose de différent, de la distance. "Tout va bien ? Votre patron ne vous a pas enguirlandé, j'espère ?" C'était peut-être ça.

Et Maksim a le regard attentif, il pourrait remarquer une aiguille dans une botte de foin*. La couleur rouge ne lui échappe donc et outré, il s'exclame (à volume raisonnable) : "Quelle brute ! Porter la main sur vous pour une broutille !" Et quelle lâche de s'en prendre à une créature qui ne peut répliquer. Sveta ne semble pas non plus le genre à narguer les autres. Remarquant qu'elle semble l'attendre, il ajoute en tendant la main : "Rentrons chez vous, j'espère que vous avez de la glace."

*à condition d'avoir ses lentilles ou ses lunettes correctrices

Elle n'avait rien à ajouter à la remarque de Max sur le directeur, elle était la première à le savoir. Sa main lâcha la sacoche, qui tenait bien tout seule, et se posa sur le bras tendu par son compagnon de marche. « J'ai ce qu'il faut ne vous en faites pas. Au fait navrée pour l'attente, je vous avais promis dix minutes seulement. » En disant cela elle sourit, comme si elle avait déjà oublié la scène du théâtre.

Elle lui sourit comme si l'incident était oublié. "Ce n'est rien, ce retard ne dépendait pas de vous." Il la soutient donc et la laisse mener la marche jusqu'à chez elle. Il faut trouver un sujet de discussion. La cage s'active un peu. "Votre perruche s'appelle Mirage, qu'est-ce que ça veut dire ?"

« C'est presque le même mot en russe, ça signifie mirazh. Il n'y a pas de raison particulière pour ce nom, juste l'inspiration du moment, et je trouve cela joli. » Elle commença à les diriger vers l'hôtel où elle résidait, moins éloigné que le fleuve il ne leur faudra que cinq à sept minutes de marche pour y parvenir.

"C'est un très joli nom. Et c'est drôle, mon cheval s'appelle Fumée parce qu'il est noir-charbon, comme Mirage : quelque chose d'un peu nébuleux." Et le plus drôle, c'est que dym (fumée) rime avec Maksim. En parlant d'animaux, Max se rappelle le chat qui les attend et qui risque de l'indisposer au pire moment. "Est-ce que ça vous intéresse de boire un verre un autre jour, Sveta ? En dehors de vos répétitions, bien entendu."

Elle ralentissait le pas pour ne pas arriver trop vite à l'hôtel et tourna la tête vers Maksim non sans rougir, cette fois ci sans l'aide d'une main qui passait par là. « Euh... et bien à vrai dire euh... oui, oui pourquoi pas. La semaine prochaine ? » l'hôtel était en vue, pas des moins luxueux édifices du coeur de Moscou.

La jeune femme a une réaction tout à fait mignonne, même si Maksim aurait mille fois préféré une attitude plus dégourdie. Il aime le défi et le répondant même s'il ne manque pas de se brouiller avec de genre de femmes aussitôt. Bon, il l'aide à choisir une date avant qu'elle ne change d'avis. "Samedi, ça vous irait ?" Et il propose de venir la chercher à son hôtel ou au parc où ils se sont rencontrés si elle préfère.

Devant la porte de l'hôtel elle posa la cage de Mirage et s'adossa au mur pour continuer à discuter. « Cela me convient, mais plutôt en début de soirée, j'aimerai ne pas rentrer trop tard. Le parc me convient, mes voisins, et les curieux, vous prendraient pour mon amant si vous venez directement me chercher ici. » rit-elle

Ils s'arrêtent donc devant l'hôtel. La cantatrice lui parle des convenances avec une grande naïveté. "Oui, ce serait embarrassant, j'en conviens." Exactement pour ça qu'il propose l'autre solution. Et si en plus, il ne voit pas le démon à poil urticant, c'est encore mieux. "Eh bien, au plaisir de vous revoir, Sveta." Il pourrait s'excuser de l'avoir retenue mais l'évoquer de nouveau terminerait sur une note triste. Il parle donc en direction de la cage. "Et toi aussi Mirage."