Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations surprises (1 max)
- Type de RP : normal
- Tour de jeu : Avel - Alyaa
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Sauts de tours : 2
- Autre : Have fun 8D

P#&ain de bord¤µ de merde. Qu'est-ce qu'elle a encore foutu ? Sûr qu'elle s'est pas fait ça dehors. Si elle était rentrée avec ne serait-ce qu'une éraflure, elle se serait réveillée en Q2. Or, elle est dans son lit. Donc... Qu'est-ce qu'elle a foutu ?

Elle sort le petit calepin qu'elle garde dans sa poche, mais bien sûr, zéro info. Pourquoi c'est toujours quand elle en a besoin que le carnet ne lui apprend rien ? (En vrai t'en sais rien, Unknown ; peut-être que des fois il t'apprend des choses, mais comment tu le saurais, après tous ces dodo, hmm ? Maligne, va.) Pour commencer, est-elle sortie, hier ? Elle se tourne vers son voisin de pieu qui est entrain d'enfiler ses chaussures.

— Hey ! J'ai fait quoi, hier ?

Il hausse les épaules. Sympa. Elle se prépare et se dirige vers l'infirmerie. Si la folle lui pose des questions, elle improvisera. Si elle ne lui pose pas de question, elle la bénira.

Elle enfile les couloirs à grand pas, un bras serré contre son flanc. Il y a déjà du monde debout, de bon matin. Elle trace son chemin sans faire d'effort pour éviter les autres. Elle est déjà soulée par ces boyaux sans fins, trop sombres et qui puent le renfermé. Qu'est-ce qu'elle est bien, dehors ! Zombies ou pas, il n'y a vraiment que là qu'elle ne se sent pas prise au piège.

— Salut doc, lance-t-elle en arrivant. J'ai super mal à l'épaule, tu peux jeter un œil ?

Ooooh... Ça fait trois jours qu'elle est pas sortie. Elle se rappelle déjà plus de la présence de médecins dans cette zone, en effet. Donc t'es généraliste et eux, c'est les urgentistes et spécialistes, résume-t-elle. Bon ben un psy un jour, c'est totalement possible, en fait. CQFD. Imparable.

C'est étrange comme il lui semble extrêmement facile de discuter avec l'amnésique. C'est peut-être l'effet combiné des médicaments, du fait qu'il soit probable qu'elle ne s'en souvienne pas et de leur proximité géographique ces derniers jours. Elle précise : "Je fais office de généraliste parce que j'ai fait une double licence, mais mon doctorat est en biologie et non en médecine. Je poursuis mes travaux en parallèle avec mon travail ici."

Ah ouais, double casquette. Triple ! Biologiste, médecin et anthropo...mortem... ologue ? L'apo nous rend multitâche. Je vais même dire qu'à mon avis, c'est parce qu'on est multitâche qu'on est encore là. Encore un argument en faveur de l'évolution, ça. By the way, t'as vu, t'es pas si toute cassée que ça. Tu répares mon épaule et un jour, tu trouveras peut-être THE solution à tous nos problèmes. Elle hoche la tête d'un air entendu. La classe.

Elle ne sait pas si elle est censée la remercier de l'encenser ainsi. En général elle ne réagit pas, parce qu'elle ne comprend pas très bien les codes. Alors elle hoche la tête maladroitement. "Certes... Mais j'enchaîne les crises de panique et je ne peux même pas mettre un pied dehors. Vous aviez dit que..." Non. C'était celle d'hier qui en avait parlé. Elle retient sa langue et se prépare à remettre l'écharpe en place.

Oh là, j'ai dit quoi encore... ? Sûrement une bêtise. Le premier truc qui te passait par la tête (et des fois, vaut mieux pas parler). Du coup elle enchaîne. Au fond, elle s'en fout de ce qu'elle a pu dire. Aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Oublie. Les crises de panique, tu les materas à un moment donné. Sûr. Et alors tu pourras sortir. Ou bien l'inverse. Mais je vois pas pourquoi tu y arriverais pas. Genre c'est simple. Espèce de psy du dimanche.

Une prémisse de sourire étire ses lèvres. C'est bizarre mais elle se sentirait presque soulagée. "... Merci." Peut-être que si elle commençait par ne plus se sentir coupable de faire ces crises, ça irait mieux ? Si elle acceptait que ce n'est pas de son ressort... "J'ai déjà avancé, en y repensant." Elle fait attention à ne pas trop serrer l'écharpe cette fois.

Unknown est surprise de se voir remerciée. Mais elle trouve ça grave cool (même si elle se sent pas grave méritante). Eh ben voilà. Y a pas de fatalité. Tout état peut s'améliorer. Elle fronce les sourcils avec un sourire à la "wait what?" Est-ce que je sonnerais pas comme une physicienne, là ? Elle se reprend. Anyway, c'est super. C'est la preuve que tu peux le faire.

Elle hoche la tête nonchalamment. Les cauchemars et visions l'épuisent, mais elle tient le coup. Elle a tenu jusqu'à présent. "Si, de votre côté, vous souhaitez avoir plus d'information sur les domaines dans lesquelles vous avez des compétences, n'hésitez pas à me demander un bilan. Vous pourriez le noter dans votre carnet - peut-être le faites-vous déjà..."

Noter mes compétences ? Elle jette machinalement un regard dans le vague, comme si elle regardait en pensée une page de son carnet. Non. Je sais que je sais plein de choses, je me suis jamais posée plus de questions. 'fin je suppose. Je me dis qu'au bout d'un moment, j'aurai un livre de 300 pages à lire chaque matin. Ça me démotive direct. Elle glousse. Mais un bilan... Bah, why not. Elle voit pas trop l'utilité, mais elle est incroyablement dans un bon mood.

Oh, Silje s'est très bien exprimée ! C'est Un-un qui explique pas bien. C'est là où je voulais en venir, doc. Je sais des trucs dans un tas de domaines différents. Tellement, que je me demande franchement si je me suis spécialisée dans l'un d'eux, ou si j'ai juste suivi des premières années de fac dans toutes les disciplines et appris par cœur tout wiki... Tu vois ce que je veux dire ?

"Je ne vous oblige à rien, bien entendu. Je n'insisterai pas." Il faut le décider pour commencer à avancer. Si on y va à contrecœur c'est parfaitement inutile et même contreproductif. Un jour, elle aussi trouvera le courage... "Nous en avons terminé pour ce midi, je vous revois ce soir." Elle va pouvoir retourner à ses fiches, le cœur un peu plus léger peut-être.

Ok doc, c'est cool. Elle se lève, elle aussi plus détendue. C'est sympa, le papotage, en fait. Comme quoi, ça implique pas toujours de se soucier réellement des gens. Elle devrait peut-être noter... Meh, comme elle mettrait ça en mots ?! Merci, à plus ! Elle fait un petit geste, un sourire et file vers le garde-manger. Vu qu'elle sort pas, on lui a assigner une tâche pour l'après-midi : seconder un militaire pour l'inventaire des réserves. Ça va pas être aussi marrant que ce matin.

L'Achrome hoche la tête en guise d'au revoir. Elle n'a jamais été très expansive, ce n'est pas l'apocalypse qui va y changer quelque chose. *Plusieurs heures plus tard* L'après-midi a été tranquille. Quelques écorchures sans importance (et sans contamination) à désinfecter, un cas de migraine ophtalmique... Elle est plongée dans ses travaux lorsqu'on frappe à la porte. Comme ses "Entrez" demeurent sans réponse, elle va ouvrir et tombe nez à torse avec un petit garçon. "Bonsoir ?"

Unknown revient du garde-manger où elle a passé l'après-midi la plus ennuyeeeeeeuse de toute sa vie. Elle en est sûr. Énoncer des produits pendant des heures pendant qu'un autre prend note, c'est super boring, je vous assure. Elle est donc plus que contente de retourner voir la doc. Et... Ah, c'est quoi ce gosse devant la porte, là ? Elle le voit poireauter jusqu'à ce que Silje lui ouvre. Yo, fait Unknown alors que le gamin reste muet.

Silje fronce les sourcils, intriguée, et demande à l'enfant : "Vous avez mal quelque part ?" Il reste pétrifié sur place et secoue vivement la tête. Elle n'y comprend rien. "Quel est votre problème ?" Le gamin marmonne quelque chose dans sa barbe et quand la docteure lui demande de répéter il semble se ratatiner sur lui-même. En désespoir de cause, elle regarde Unknown, l'appelant silencieusement à l'aide.

Unknown n'est pas très sûre d'avoir compris ce que le gamin a dit, mais elle se rappelle l'histoire des œuvres d'art. Elle se souvient pas non plus à quoi il ressemble, vu qu'elle ne l'a pas "engagé" aujour'hui, mais c'est forcément lui, non ?D'ailleurs il tient un truc serré contre sa poitrine. On ne voit pas ce que c'est, mais elle est prête à parier qu'il s'agit des crayons. C'est notre petit Michel-Ange, dit-elle au doc.

Unknown entre à la suite du môme et s'installe déjà sur la table d'examen. Elle regarde le doc inspecter les crayons, — l'emballage, surtout — et les rendre au gamin. Qui reste planté là, le regard à la fois fuyant et à la recherche de quelque chose. C'est presque pathétique. Sur quel mur tu veux le chef dœuvre, doc ? demande Unknown pour venir à son secours. (Why the fuck elle fait ça ? ... Ah oui ! parce qu'elle est curieuse.)

Elle tourne la tête vers Unknown lorsqu'elle lui parle puis réfléchit rapidement et pointe un mur du doigt. "Celui-là." Au niveau de la hauteur, il ne posera pas de problème au garçon car il n'y a pas de meuble pour lui bloquer le passage, il y a suffisamment de place pour qu'il puisse s'étaler, c'est loin des conduits d'aération et des éclairages. Elle n'ajoute rien de plus et attend.

Le petit regarde le mur et met quelque secondes à s'en approcher. Unknown se demande brièvement comment elle l'a convaincu, avant de se rappeler qu'elle s'en fout. Le môme prend un temps infini pour sortir un premier crayon et clairement, ce n'est pas parce qu'il hésite sur la manière de commencer. C'est possible, d'être timide à ce point ? Bon, fait-elle au doc. On s'y met, pendant que l'artiste travaille ? Le petit jette un œil derrière lui, comme pout voir si on le regarde ou pas.

Silje se désintéresse de leur Michel-Ange, dont elle ne comprend absolument pas le fonctionnement, et retourne auprès de sa patiente (qui s'impatiente justement). "J'arrive." Elle va vers son placard de service, celui où elle range les traitements quotidiens, l'ouvre avec sa clé et attrape un comprimé d'anti-inflammatoire. Elle verse ensuite de l'eau dans un verre et les présente à Unknown. "Je vous demanderai d'ouvrir la bouche après avoir pris le traitement."

Okidoc ! Elle attrape le tout, met en bouche, déglutit et ouvre grand la bouche, soulevant la langue pour bien montrer que le cachet est descendu dans le gosier. Est-ce que tu donnes des sucettes, quand on a été sage ? Se disant, elle jette un regard au garçon qui se raidit une seconde, comme s'il était tout à coup encore plus attentif (si c'est possible). Unknown a envie de rire. Elle a déjà pigé que Silje allait passer à côté de son humour de merde, sans compter que les sucettes, ça court pas la forêt.