@Clowney : Je te cite pour remettre dans le contexte « S'ils [les pandas] existent, c'est sûrement qu'ils ont leur place sur Terre..» Bin, je ne suis pas d'accord mais de manière générale, pas que pour les pandas. La théorie de l'évolution nous renseigne plutôt sur le contraire : tu/on apparais/t par hasard (au fil des mutations qui ne tuent pas l'embryon avant la conception), rien ne dit que tu as ta place dans ton environnement. C'est seulement si tu survis que tu te fais cette place parmi tous les concurrents alimentaires et territoriaux, le système proie-prédateur.
Pour le cas du panda, il y a deux choses qu'on peut prendre en compte pour mesurer son potentiel de survie:
1) c'est quand même une bestiole bizarrement formée qui a une niche écologique très réduite (on parle d'un ours qui a un système digestif formé pour une alimentation carnée et qui se contente de bouffer des feuilles peu énergétiques - de mémoire, il me semble qu'il a perdu une enzyme qui lui donne de l'appétence pour la viande ou qui lui permet de digérer la viande) et donc à long terme - même sans l'intervention de l'homme - cette espèce était très probablement vouée à disparaitre soit à cause de l'apparition d'un prédateur, d'une disparition du bambou à cause d'un changement climatique ou une nouvelle mutation qui aurait fait évoluer l'espèce.
2) même en liberté, ces bestioles n'ont plus de libido, préfèrent généralement manger que procréer et les femelles ne sont fertiles que dans des tranches de 1 ou 2 jours. Sans les pornos pour panda (parait que ça marche plutôt bien) et surtout l'insémination artificielle, les pandas n'auraient jamais été sortis de la liste des animaux menacés (ce qui symboliquement est une bonne nouvelle pour les pandas et pour montrer qu'en concentrant nos efforts, on peut renverser la situation écologique).
Concernant la place de l'homme, oui, c'est sur que l'espèce n'a pas été raisonnable mais il y a aussi quelques points à prendre en compte :
1) on n'est pas la seule espèce à modifier drastiquement l'environnement (on reste toujours autocentrés, hein) Les chats ont annihilés 12 espèces d'oiseaux ; Les castors, en installant leurs barrages, détruisent de nombreuses espèces qui aiment l'eau vive (et met 7,5 milliards de castors sur la planète, l'état écologique ne sera pas terrible non plus)
2) au pire, on modifiera juste notre environnement de façon à ce qu'on n'y soit plus adapté et on crèvera. Il y aura toujours des espèces animales qui nous survivront (fourmis, rats, cafards par exemple, qui sont bien plus adaptés que nous a pas mal de choses, on est très fragiles dans les faits) donc bon, ça se régulera tout seul à terme quitte à ce que ce soit par notre fin sauf si…
3) sauf si on réussit à trouver des solutions pour inverser la vapeur. On a prit conscience du phénomène, des solutions commencent à émerger, les individus commencent à faire de petits gestes quotidiens pour aider au problème… Il faut juste qu'on se dépêche mais il y a une bonne probabilité pour qu'on réussisse à limiter la modification de notre environnement pour qu'on puisse y survivre (oui, parce que si la survie des espèces animales sauvages n'avaient pas un impact direct ou indirect sur nous, la majorité des gens s'en foutraient complètement. (je pense à l'exemple des hippopotames dans je ne sais plus quel lac africain dont la diminution de la présence et de leurs fèces entrainent in fine une diminution de la pêche locale)
Mmmmh, désolée de la longueur de la réponse. Je me suis un peu emportée XD