Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations surprises
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : Dans l'ordre d'arrivée.
- Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
- Sauts de tours : //
- Autre : Miaou  

&ù%')(ç" et des brouettes. Raz souffle hargneusement, découvrant ses crocs dans le processus. Voilà qu'il devient tellement vulgaire que son propre esprit s'auto-censure. Mais fichtre ! Il a faim, sa belle gueule est joliment fracassée, il se sent sale (il l'est) et n'a nulle part où crécher sans se faire choper. Soit par les gars de son ancien boulot (même s'il pense qu'ils se sont barrés sans lui, maudits soient-ils ces bouffeurs de bouse), soit par les gars d'un autre boulot pour cette pathétique partie de poker. Et le foutu argent qu'il leur devait, et qu'il n'avait plus. Il pourrait bien retourner chez cette jolie donzelle de la rue n°13 mais elle lui semblait le dévisager un peu trop en se léchant les babines, et pas pour du sport de chambre. Elle avait dû laisser ses yeux traîner sur une de ces foutues affiches décorées de sa tête avec une somme rondelette en prime. Un peu dérisoire, mais suffisamment pour les gens paumés de Tranche-Tenaille. &ù%')(ç" vraiment. Le Valeth amaigri (et déjà pas très épais de base) se sentait vraiment pris en tenailles et prêt d'être tranché. Il n'en jeta pas moins un regard vers la cantina qu'il observait dans son coin derrière les ordures (beurk, quelle horreur l'odeur...). Son mur était vierge de ses annonces, et il ne voyait personne de louche dans les environs. M'enfin, pas plus louches que les truffions habituels de la station. Il s'y avança en catimini, un scalpel en main. Au cas où, hein... Entre le nom de la station et le numéro de la rue, la chance ne lui souriait pas ici, et il ne voulait pas la tenter. C'est qu'il tenait à sa fourrure, même puante.

Il hoche la tête, la gueule toujours pleine de sucrerie, et coince le circuit dans son pagne en se faisant la réflexion qu'il doit penser à le caler dans sa sacoche de toubib, le seul endroit où il sera certain de ne pas l'égarer. Raz rive ensuite ses yeux sur l'immensité qui défile devant eux. Il mâchonne toujours, d'un air rêveur, la queue enroulée autour de lui, et dès qu'il a fini d'avaler sa dernière bouchée, il baille, s'étire et pelotonne. Retour à la sieste.

Siv retourne à son jeu tout en jetant un petit coup d'œil de temps à autre à l'Hurson endormi. Après quelques heures et quelques crédits supplémentaires dans sa bourse virtuelle, les grands anneaux de Phos'il apparaissent sur son écran, minuscules d'abord, puis s'étirant lentement jusqu'à dépasser les bords de l'image. Siv secoue doucement la boule de poils sur le siège d'à côté. Haum, S'ouyt Oh'm ! lance-t-elle joyeusement. J'te d'pose où ?

Siv glousse discrètement. Elle hésite entre le mauvais rêve et la véritable menace qui pèse sur lui dans le blanc immaculé de cette planète glaciale. Difficile à dire, avec ce Chaton. Elle suit ses indications et pénètre l'atmosphère quelques instants plus tard.

Siv hésite. C'est qu'elle a un chargement à livrer et si elle est en retard, sa solde en prendra un coup. J'en ai un, d'enf'ré qui r'pare des p'tits trucs, rigole-t-elle avec un petit coup de tête vers l'écran où Sak en écrase ferme sur son lit médical. Mais j'reviendrai p't-êt' pour les s'creries, ajoute la telun avec un clin d'œil. Clairement, c'est pas pour les barres chocolatées qu'elle reviendra, mais pour le poilu qui se trouvera au bout d'au moins l'une d'entre elle.

Raz rit doucement, au milieu d'un ronronnement. "Ce sont de putains de délicieuses sucreries. J'en connais pas d'meilleures dans tous les cadrans que j'ai visité." Et comme il n'aime pas les adieux (aux revoirs) qui s'éternisent, il flanque une belle claque dans le dos de Siv. "Et merde ! Ciao, la Bleutée ! On se reverra peut-être, si ta poubelle survit aux emmerdes." Sur ces belles paroles, il prend le chemin de la sortie d'un pas décidé.

Elle sursaute un peu. La grande claque, elle l'attendait pas du tout. Un peu surprise, elle ne réagit pas tout de suite. T'sais c'qu'elle t'dit, ma poubelle ?! lance-t-elle d'un ton joyeux tandis qu'il file déjà dans la coursive. Elle déverrouille le sas, abaisse la rampe et le suit des yeux sur les moniteurs. Nan mais çui-là, alors...