Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations surprises (une max)
- Type de RP : normal
- Tour de jeu : —
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Sauts de tours : 3
- Autre : —

À la base, Jez était en chemin vers la gare routière. Évidemment, qu'elle se retrouvait seule ! À force de ralentir tous les cent mètres pour lécher une vitrine, regarder des gens faire les idiots, admirer un arbre à la lumière des lampadaires, elle avait fini par s'arrêter devant un chat de gouttière qui s'était mis à ronronner. C'était de sa faute, aussi, à celui-là ! Qui peut résister à un chat qui ronronne ? Pas elle, exactement.

Pourtant, les copains l'avaient interpellé plusieurs fois — Jez, qu'est-ce tu fous ? Jez, rapplique ! Jez putain, on va louper le bus !... Que voulez-vous, elle n'avait jamais assez de temps pour profiter du monde.
Donc elle allait loupé le bus. Peut-être même qu'elle avait loupé le bus. Quelle heure il est, déjà ? ... Bon ben, loupé pour loupé, je vais pas courir, hein.

La voilà donc le long d'un boulevard, en plein New York, le ventre alourdi d'un macdo bien gras, oubliant déjà le film qu'elle venait de voir au ciné au profit des merveilles de la ville by night.

Et plein de temps devant elle avant le prochain bus.

Cool ! David,tu auras bientôt une barmaid d'exception ! Il ne put s'empêcher de lui ébouriffer les cheveux. Il la laissa terminer sa boisson en jetant un coup d'œil dans la salle. Il attendait que la table 33 commande leur dessert pour y retourner. La question de Jez' le ramena dans le présent. Je sais pas. On vérifie sur toi ? Il prit un des plateaux, le tint à la verticale et quand il l'enleva, sur le comptoir, se trouvait un lapin avec un nœud pap' assorti

Jez s'immobilise comme si elle avait été figée dans le temps et le regarde avec avidité. C'est la première fois qu'elle assiste à un vrai tour de magie, et celui-là est juste pour elle. Lorsque Max dévoile le lapin, elle est complètement subjuguée. Sans quitter le lapin des yeux, elle s'exclame : Démeeeent, il est trop chou, t'es trop fort ! Elle a envie de le caresser, mais elle n'ose pas faire un geste.

Maximus rougit et essaya de cacher son sourire. Bah, c'est facile pour moi. Le moi étant légèrement accentué. Du coin de l'œil, il vit le serveur s'éloigner de la table. Allez, j'y retourne. Bon courage à toi. Il fit un signe de la main avant de repartir. Plusieurs numéros se déroulèrent sans anicroche à l'exception d'un client qui tiqua étrangement en voyant les tours présentés. Dick n'y prêta pas plus d'attention et passa à la table suivante non sans jeter un coup d'œil sur Jez'.

La soirée continue mais un manège étrange se passe. L'homme qui tiquait était venu avec une femme. Cette dernière est partie dès le dessert mais l'autre reste, enchaînant café sur café. La fin du service approche, il ne part pas. Au contraire, des amis à lui arrivent. Dick devient clairement mal à l'aise. Un des hommes l'attrape par la manche. Tu nous fais des tours ? Impossible de refuser. Il se contente de faire des tours classiques qu'un humain peut faire.

Ceux là ? Non. De son côté, Maximus terminait son petit spectacle 100% humain. Et voilà ! Je vous souhaite une bonne fin de soirée messieurs. Le groupe remercia poliment et le laissèrent s'éloigner. Ils continuèrent à discuter de tout et de rien puis s'en allèrent une fois leurs consommation finies. À 23 heures, Dick avait visité toutes les tables. Il s'approcha de Jez' J'ai fini pour moi. On partira quand ça sera bon pour toi. Elle a fini quand David ?

Jez relâche la pression dès la fin du tour et se détend complètement au départ de la tablée. Bon, elle a cassé son premier verre, mais le patron est décidément très sympa. Et il s'apprête à le prouver à nouveau. Bah, elle a fini. Il n'y a plus grand monde, on va s'en sortir, maintenant. Well done, maid. Jez n'en peut plus de reconnaissance : c'est son premier vrai taf et elle a vraiment aimé ça. Attends, je peux t'aider à ranger ! Elle en a même oublié de repasser à un langage de circonstance.

À sa réponse toute affolée tant elle veut bien faire, Maximus et le patron ne purent s'empêcher de rire. Le mutant lui posa la main sur le bras. Écoute, prends ton temps, réglez vos affaires tranquillement, je vais ranger ma sacoche dans la buanderie. C'était un travail normalement fait dans sa chambre mais cela pouvait être réalisé sur la moindre table. Il y attendrait sa nouvelle amie avant de pouvoir rentrer.

Spoiler:

Jez acquiesce avec un sourire ravi et suis les consignes de David avec autant d'application qu'elle en a montré toute la soirée. Et elle le fait sans rien casser de plus. L'idée lui trotte même dans la tête de prendre un petit boulot à mi-temps, juste pour le plaisir d'accomplir quelque chose par elle-même, qu'elle juge utile à quelqu'un. Probablement aussi pour rompre avec la monotonie de l'Institut. Même si elle adore sa vie là-bas.

HRP :

Maximus avait finalement rangé son matériel, papoté avec les cuistots et serveurs - qui s'en allaient. Un coup d'œil à Jez' lui enseigne qu'elle est encore affairée. Il ne lui restait rien d'autre à faire qu'aller ranger sa sacoche dans la voiture. Il sortit par la porte de derrière et se dirigea vers son véhicule. Sans plus attendre, des ombres surgirent de la nuit. À la lumière fade, il reconnut les clients. Le premier se dirigea vers lui : T'es un mutos, toi, avoue !

Jez finit tranquillement, puis David lui tend une petit poignée de dollars. Un peu au-dessus de la somme promise, pour récompenser ses efforts. Super gênée, elle qui a oublié la rémunération, lui dit que c'est trop, veut en refuser une partie (le verre cassé, hein), est finalement obligée de tout mettre dans sa poche car le patron menace de se fâcher. Elle lui serre la main avec ardeur et récupère son sac. Ne voyant Max nulle part, elle s'apprête à sortir pour voir s'il est à sa voiture.

Aïe, ça allait mal. Heureusement que Jez' était toujours à l'intérieur. Mais non, voyons, c'est juste de la prestidi, presdigita, Le danger le faisait bafouiller. Essaie pas, mutos, je suis magicien, je sais distinguer les vrais tours des saletés mutantes. Foutu qu'il était. Vous pensez que je vole votre fonds de commerce ? Et si je promets d'arrêter la magie, vous me laissez partir ? Ouais, on va même t'aider à arrêter définitivement. Premier coup, surprise. Poing en pleine poire.

Spoiler:

Le sol est dur sous son flanc, pas autant que les coups de pieds qu'il reçoit. Il s'est fait surprendre. À 5 ou 6 contre 1, il n'a aucune chance de s'en sortir. Chaussure dans la mâchoire. Ça remonte par les dents, jusque dans le crâne. Le sang inonde sa bouche, le monde tourne. Une seule pensée : gagner du temps, parer les coups. Trop sonné pour vraiment s'en rendre compte, il fait apparaître une copie de son matelas. Ce dernier se pose sur son dos. Quelques secondes de répit.

Spoiler:

Le matelas avait volé dans les airs. Mais au moment où il allait se faire définitivement réduire en bouillie, ils s'arrêtèrent et lui tournèrent le dos. Dick ne chercha pas midi à 14 heures, il se releva en faisant apparaître un canif dans sa main et le planta dans la fesse gauche du premier qui passait. Couteau dans le cul, c'était ridicule, on ne pouvait pas lui reprocher de tuer quelqu'un et il se souviendrait longtemps de sa tentative. Il s'écarta rapidement et passa au suivant.

Alors qu'il allait s'occuper d'un nouvel assaillants, Maximus voit apparaitre le méchant de Terminator et reste béat. Elle peut faire ça, la gamine ? La situation se retourne, les crétins décidèrent de se carapater. Les deux restants firent demi-tour sans pour autant oublier d'assener chacun un coup de batte bien senti à Dick au passage. La tempe saignante et les étoiles devant les yeux, il s'adossa sur sa voiture et glissa au sol. Les autres se chargeraient bien du reste.

- Il va bien, répondit-il. Je suis sonné mais pas sourd, t'inquiète. Dans dix minutes, je serai comme neuf et on rentrera à l'institut. L'idée de tenter de se relever lui passait bien par l'esprit mais il se sentait à peu près sur de se vautrer. Assis, c'était pas mal en fait. - Et vous ? Vous allez bien ?

Comme une fleur ! répond David, un peu moins frais qu'il ne le dit. Jez est admirative devant le bonhomme. C'te trouille, fait-elle, elle qui a déjà vu de pires conclusions à ce type d'agression. Les flics vont pas tarder, ajoute le cuistot. Jez croise le regard de Max. Non pas qu'elle craigne la police, hein, mais des mutants au poste, c'est toujours très moyen, même quand leur mutation n'est pas inscrite sur leurs pommes. Merci Pete, tu peux rentrer chez toi, lance David au cuistot. Pete a une moue d'hésitation, mais file finalement sans demander son reste. Sûr qu'il n'a pas envie de passer la nuit à faire une déposition. Jez fixe désormais David. Il a forcément compris qu'il a affaire à des mutants, n'est-ce pas ? Il est pas con.

HRP :

Les flics ? Dick avait oublié leur existence. D'ailleurs, ils arrivaient. Le jeune homme se leva difficilement. Il se chargea d'expliquer ce qu'il s'était passé, il avait l'habitude de ce charabia. Désolé messieurs, ils ont filé. - Que s'est-il passé ?- Un coup classique : je suis magicien, je faisais une prestation dans son restaurant. Des crétins ont cru que j'étais un mutant et on commencé à me tabasser. Il a appelé le 911 avant de venir m'aider mais ils sont partis. Ils doivent être loin maintenant. -Inutile de les poursuivre. Vous désirez porter plainte ? - Pas la peine. On ne les retrouvera pas. Désolé que vous soyez venus pour rien. - Pas grave monsieur, il vaut mieux venir pour rien que pour quelque chose de grave. On va vous laisser alors. Attendez un peu avant de reprendre le volant et tout ira bien. - Entendu. Merci. Ils s'éloignèrent. Alors David, on continue le contrat ou pas ? Et avec elle ? Tu voulais toujours une nouvelle barmaid ?

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