CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : //
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Sauts de tours : 3
- Autre :  //

La nuit était tombée depuis quelques heures déjà, les lumières artificielles de la ville venaient de remplacer celle du soleil. Certains humains étaient rentrés chez eux, d'autres restaient encore dehors et les chats était plus réveillés que jamais.

Chaton se baladait dans les rues de la ville. Le quartier où elle déambulait n'était pas aussi sale que les autres : pas de cadavres de bête qui traine, pas d'odeur nauséabonde, pas de poubelles à moitiés vidées... Pas beaucoup de choses à se mettre sous la dent. Il n'y avait pas non plus de bâtiment qui produisait de la nourriture, seulement ceux où les humains vont dormir.
Une odeur retint soudain son attention : une odeur de viande, pas celle qui émane des proies fraiches, celle que les humains transforment pour la rendre si gourmande. Guidée par cet arôme, Chaton se retrouva face à une grande maison. L'odeur provenait d'une fenêtre entrouverte, sans attendre une minute de plus, le chat sauta sur le rebord et se faufila dans la demeure. Ses sens en alerte, elle scruta l'intérieur : la lumière était allumé, aucun humain se trouvait dans la pièce mais elle entendait des bruits provenant de la maison. Prudente, elle sauta sur un meuble pour identifier la source de cette délicieuse odeur...

Elisabeth se préparait un bon repas dans la cuisinette. Elle laissait mijoter de la viande dans de la soupe aux légumes pendant qu'elle prenait son bain. Elle sortit et se sécha, s'habillant dans des vêtements simples pour finir la soirée. Il y avait un courant d'air froid dans la maison, elle allait bientôt relancer le feu et fermer la fenêtre.

La bonne odeur provenait d'un objet n'ayant en rien l'allure d'une proie : gris, rond et bizarre... De la fumée en sortait mais elle sentait tellement bon. En tant que chat des rues, Chaton n'avait pas l'occasion de se régaler tous les jours et la faim la fit se précipiter sur la marmite, y trempa la langue et recula vivement. KHHHHH! Encore sur le feu, la soupe était bien trop chaude pour sa langue de chat.

Elisabeth sortit de la salle de bain pour fermer la fenêtre et raviver le feu. Elle entendit du bruit dans la cuisine, ouvrant la porte pour voir un chat. Sa main l'attrapa par la peau du cou. Il n'était pas content.

- Dis donc, petit chapardeur. Qu'est-ce que tu fais là ?

Elle le garda en l'air, le regardant, il était sale... Un chat des rues, il devait avoir faim.

Elle se débâti autant qu'elle le pouvait, mais sa position ne lui permettait pas d'attaquer son agresseur. Alors elle feula KHHHHH! Une humaine venait de l'attraper. Ses humains qui sont si égoïstes et si violent, qui la chasse toujours partout où elle va. Cette humaine ci allait aussi la lancer par la fenêtre sans que le chat qu'elle était ne puisse rien y faire. MIAAAAAKHHHH!

Elisabeth transperça le chat du regard. Elle regarda ses pattes noires et par terre. Ce n'était pas de la suie, le chat ne n'en avait pas mis partout. Joli chat, assez maigre. Elle le posa par terre, il allait se sauver et se cacher quelque part. La femme prit un bol et mit le potage dedans avec un bout de viande. C'était peut être un zootrope mais elle lui aurait surement fait assez peur pour qu'il se retransforme. Le contenu du bol se refroidit sous le souffle de la femme et elle le posa devant la cheminée.

Dès qu'elle fut reposé par terre, Chaton détala sous un meuble. Loin des pattes de cette humaine mais bloquée dans sa maison. Elle mit une partie de cette bonne soupe dans un bol qu'elle posa par terre. L'odeur l'attirait, elle avait envie de se précipiter sur ce doux fumé mais elle continuait de fixer l'humaine du regard en feulant. Elle était trop proche, elle allait certainement la piéger et l'attraper. Khhh...

- Ce bon, je ne vais pas te manger.

Elisabeth se servit aussi et partit vers son fauteuil pour pouvoir manger tranquillement. Elle avait mis le bol en vue mais était assez loin pour que le chat mange tranquillement. Elle soupir, se detendant sur son fauteuil.

Lorsque l'humaine s'éloigna, Chaton attendit encore quelques temps et commença doucement à sortir de sa cachette. Les oreilles en arrière, elle s'apprêtait à devoir fuir au moindre instant. Elle s'approchait doucement du bol qui commençait déjà à refroidir et toujours en surveillant du coin de l’œil l'humaine, commença a laper la soupe.

Elisabeth le bougea pas, regardant le chat. Elle but sa soupe et prit me verre d'alcool posé a côté d'elle pour boire. Les chats étaient tous très mefiants. Celui là était un peu téméraire mais il devait se sentir coincé. Elle se frotta les cheveux, se penchant en avant pour observer le chat et tendre les doigts.

- Viens, minou minou.

Au moindre mouvement de l'humaine, Chaton dressa les oreilles, interrompit son repas et se mit à feuler, le poil tout hérissé Khhhh! L'humaine voulait l'attraper, lui prendre sa proie et lui voler ! Le chat n'était pas content, il n'aimait pas ses créatures. La queue entre les pattes arrières, il recula doucement en grognant.

Elle leva les yeux au ciel, posant son bol par terre pour que le chat puisse finir les quelques gouttes dedans. Elle se leva pour aller a son bureau et s'éloigner un peu. Des papiers furent sortit et elle se mit a travailler, laissant le chat tranquille.

La voyant s'éloigner et l'ignorer, le chat s'approcha de nouveau du bol pour lécher les quelques gouttes qui restait. Une oreille aux aguets, elle pu terminer son petit repas. Elle était satisfaite. S'asseyant sur le tapis, elle commença à faire sa toilette. L'endroit était agréable, il faisait chaud et c'était calme. Pourquoi vouloir d'elle même retourner dans la rue sale et bruyante alors que ce salon était si accueillant. L'humaine n'aurait pas été là, cela aurait été la maison parfaite.

Elisabeth continuait a travailler, ignorant le chat. Elle posa sa tête dans sa main, jettent de petits coups d'oeils furtifs au chats de temps en temps pour voir ou il était. Elle s'etira et regarda l'heure.

Chaton s'était couché sur le tapis, roulé en boule elle s'était endormie. Cependant, toujours en alerte, elle ouvrit un œil lorsqu'un bruit provenant de l'humaine se fit entendre, mais ne bougea pas d'un poil. Méfiante, elle ne voulait pas non plus quitter son trône mais n'était toujours pas sereine de se trouver dans l'antre d'une humaine.

La jeune femme se leva et entrouvrit la fenêtre. Elle l'a coinca pour que le chat puisse passer sans qu'elle ne s'ouvre trop. Ses pas se digèrent vers la cuisine et elle posa un bol d'eau par terre dans le salon avant d'aller dans sa chambre. Elle ouvrit la porte pour avoir bien sûr le chat en vue. Tout au long de son trajet, elle avait fait attention de ne pas trop s'approcher.

Chaton l'observait d'un œil mais l'humaine faisait mine de ne pas s'intéresser à elle et n'avait pas non plus l'air de vouloir la chasser d'ici. Elle n'était pas enfermée non plus et pouvait aller et venir à sa guise, était-ce une invitation ? Lorsque l'humaine alla dans une autre pièce, le chat était intrigué et la suivi quelques pas derrière elle.

La jeune femme sourit au chat qui la suivait et s'agenouilla a côté de son lit avec son chapelet. Priant en silence. Elle resta quelques minutes dans cette position sans bouger.

Chaton l'observée, intriguée par ce qu'elle faisait. Elle ne comprenait pas les coutumes des humains, ils faisaient tellement de choses inutiles. Elle commença à explorer cette nouvelle pièce, reniflant dans tous les recoins mais ne trouvant rien d’intéressant à son gout, elle repartie s'installer près de la cheminée.

Elisabeth se mit dans les couvertures de son lit. Elle fit doucement bouger les draps pour voir si le chat était attiré.

- Minou minou ? Viens petit chat.

Chaton dressa les oreilles quand l'humain parla dans sa langue. Elle jeta un œil vers la chambre mais se recoucha en boule, l'ignorant majestueusement comme tous les chats le font.

Elisabeth secoua la tête et se coucha, lisant un livre. Elle avait une bouillote et un chauffage a vapeur dans sa chambre, rechauffant la pièce. Le salon commençait a se refroidir a cause de la fenêtre ouverte.

Après s'être assurée que l'humaine était bien immobile. Chaton retourna silencieusement dans la chambre et grimpa sur le lit qui semblait être chaud et douillet. Cependant elle resta aux pieds de l'humaine par dessus les couvertures et l'observa d'un mauvais œil. Elle se méfiait..

La jeune femme lisait quand elle sentit quelque chose vers ses pieds. Elle regarda le chat qui la fixait en colère. Elle sourit et posa son livre.

- Arrête de me regarder comme ça, je ne vais pas te faire de mal.

Elle se coucha sur les oreillers, immobiles.

Chaton se redressa et lui "patpat" la couette avec ses pattes pour tâter du confort du lit et se retourna en boule à ses pieds pour s'endormir au chaud quelques heures. Peu de temps après, elle se mit à ronronner. Elle s'était trouvé une jolie planque avec de bons petits repas et un lit bien douillet.