CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : deux jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : RP flashback qui se déroule environ deux ans avant le présent

Hajar était sortie. C'était pure folie et Silke la sermonnerait vivement quand elle rentrerait mais elle se sentait si libre. Elle était enroulée dans une grande cape noire, la plus discrète qu'elle ai pu trouver. Elle avait revêtu des grosses bottes et des habits en toile "empruntés" à un domestique. Un couteau de cuisine se cachait à sa ceinture, lui aussi subtilisé. Elle esquiva les badauds qui marchaient sans regarder où ils allaient. Elle avait le nez en l'air, fascinée par toute cette vie autour d'elle. Les gens n'avaient pas tous l'air avenants, au contraire. Ils étaient sales, couturés de cicatrices, aguicheurs ou cachotiers, une multitude de personnes si loin du monde plat et lisse de l'aristocratie auquel elle était habitué.

Al n'étais pas loin, il entendit les exclamations de l'ivrogne, c'était un habitué du pub du coin, il remarqua l'origine de ces railleries, une jeune fille ? Ce n'était pas prudent de se balader dans les rues a son age a une heure aussi tardive, le colosse approcha et s'interposa avec un air désoler. Pardonne la mon gars, elle l'a pas fait exprès, et bon tu va pas frapper sur une petite fille quand même ?

Hajar jeta un regard empli de gratitude à l'homme qui venait de s'interposer. L'ivrogne cracha aux pieds de son sauveur et tourna les talons. Et ça s'croit bon samaritain ... tsss. Hajar se tourna vers l'homme. M-merci beaucoup.

Al se tourna vers la fille, il l'observa de toutes sa hauteur et sa posture avec un regarde critique. Mais de rien petite, mais que fait une jeune fille comme toi seul dans les rues a cette heure ci ? Il croisa les bras en souriant légèrement.

Hajar, méfiante, resserra sa cape autour d'elle. Il aurait été dommage qu'elle se fasse griller maintenant, elle doutait qu'une aristocrate qui se balade dans les rues attire beaucoup de sympathie. Je me promène, ça arrive à tout le monde. Non ?

Il haussa un sourcille d'un air amuser. Tu cause bien pour une gamine. Toujours les bras croiser il ricana doucement. Et bon, je doute que les gens responsable de toi te laisse te "promener" a cette heure de la soirée, donc petite...jouons carte sur table tu veux bien ?

Sous sa cape, sa main glissa jusqu'au manche de son couteau. Elle sourit. Je n'ai plus de responsable depuis un moment. Mes cartes vous plaisent elles ? Et vous d'ailleurs, pourquoi vous tenez absolument à "jouer cartes sur table" ? Elle mima les guillemets d'une main.

Le sourire de Al s’effaça et un air plus sérieux prit place sur les traits de son visage balafré. Je n'aime pas les menteur c'est tout, et bon j'ai prit l'habitude d'aides les gens du quartiers, je n'aurais pas la conscience tranquille de laisser une jeune fille comme toi en proie aux danger de la rues. Il n'avait toujours pas défait les bras.

Il avait vraiment pas l'air commode, mais Hajar ne se démonta pas. Qu'est ce qui vousfait dire que je mens ? Elle tenait à son anonymat mais les intentions de l'homme la touchait et il avait l'air vraiment gentil. Mais il ne fallait pas se fier aux apparences.

Car tu as plus d'éducation que les gens de la rue, tu parle trop bien pour ca. Il s’adoucit un peu, après tout ce n'était qu'une enfant. Mais tu dois avoir tes raisons, donc passons, moi c'est Alphonse, mais ont m’appelle Al, je connais ces rues comme ma poches, donc si tu cherche quelque choses je peu t'aider.

Elle se crispa. Cacher ses hautes origines allait être un apprentissage assez long visiblement. Tu t'fais des idées, fit Hajar pour se donner le change. Moi c'est Hajar et je ne cherche rien de particulier, j'me balade simplement.

Il éclata de rire puis lui sourit. Tu as encore tu travail pour réussir a te faire passer pour une gamine de la rue. Il trouvait comique et mignon sa façon de jouer les durs alors qu'il y a un instant elle parlait si bien.

Elle se renfrogna. Tais-toi. On va t'entendre. Elle avait vraiment de la chance d'être tombée sur lui, mais elle préférait éviter que l'entièreté de la rue connaissent ses origines. Je vais m'améliorer. En attendant, toi qui as l'air de bien la connaître, la rue, tu voudrais pas me faire visiter un peu ?

Il fut surprit, il ne pensais pas quelle tomberais le masque aussi facilement, mais il sourit de plus belle. Ma patronne a pas besoin de moi se soir, donc j'ai le temps si tu veux, mais tu risque d'être un peu déçu par ce que tu verras.

Elle eut un ricanement. Il imaginait sûrement qu'elle était dégoûtée ou même effrayée mais au contraire, elle était fascinée ! Ne t'inquiète pas pour moi. Allons y !Sous sas cape, elle serrait toujours le couteau, par pure précaution et aussi pour se rassurer, même si elle doutait que cela lui serve à quoique ce soit.

Il décroisa les bras et lui fit signe de la suivre. C'est toi qui vois. Al guida Hajar a travers la ville, lui montrant les différents lieux notable, les bars, les café, les coins de rassemblement des sans abri, elle pouvait contempler toutes la misère cacher de la ville, Al prit aussi soin de signaler les quartiers dangereux de la ville, avec tout ca il en perdit la notion du temps.

Et elle vit tout de la ville, bruissante de gens et de bruits. Certes, tout n'était pas rose mais elle préférait cet environnement à la cage dorée aseptisée qui lui servait de chambre. La nuit filait à toute allure et Hajar ne s'en rendait même pas compte. Merci beaucoup, murmura-t-elle alors qu'ils s'étaient arrêtés. Tu n'as pas idée d'à quel point ça me fait du bien.

Il s’arrêta pour lui sourire, il croisa les bras a nouveau. Et encore, tu n'as vue la ville que la nuit, quand tu connais les bon coin, le matin est encore plus impressionnant.

Elle réfléchit. Elle n'avait pas de leçon le lendemain, elle allait sûrement rester cloîtrée dans sa chambre toute la journée. Elle avait laissé un mot à Silke. Elle avait toute la nuit devant elle. Alors on a qu'à attendre pour voir ça, non ?

Il rigola doucement. Tu es pas un peu jeune pour faire une nuit blanche toi ? Il rigola encore un peu. Mais si tu arrive a rester éveillé pourquoi pas.

Elle se renfrogna. Je suis pas si petite que ça tu sais ... Elle repoussa sa capuche et agita ses cheveux noirs et blancs. Je suis parfaitement capable de tenir toute la nuit !

Il rigola de plus belle en regardant la jeune fille prendre ces grands airs. Nous verrons cella Hajar. Il guida Hajar jusque au canal de la ville, proche de la se trouvais plusieurs entrepôt et quai pour les péniches. Je viens souvent ici avec ma patronne pour le boulot, pour moi c'est ici que la ville prend vie.

Elle le suivit en trottinant, pestant intérieurement contre sa petite taille et celle, immense d'Al. Elle s'avança jusqu'au canal. Je le vois depuis ma chambre, c'est plus beau en vrai. Elle leva les yeux vers lui. Tu fais quoi comme métier au fait ? Si c'est pas indiscret ...