Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Délai maximum d'attente de réponse : 24h
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : FlashBack 3 ans avant notre Ere.

J'ai mon coussin de commandement légèrement surélevé pour pouvoir voir les écrans. Autour de nous, les radars s'affolent. Beaucoup de cailloux courent dans tous les sens. Léchant tranquillement la patte avant, les yeux à demi fermé, je joue la tranquillité; attendant que viennent les communications que j'ai annoncé à mon équipe. C'est ma première vraie décision de Capitaine. D'Alpha. Pour le bien de la meute. Pour le bien de la meute, nous devons en rejoindre une plus grande. Je me doute que la nouvelle ne va pas bien passer. Je ne vois pas d'autres options. Au moins, nous ne venons pas en mendiants. Nous avons à offrir en échange. Nous avons notre fierté en plus. Et nous n'obéissons à aucun homme.

Le petit vaisseau fait une embardée et je dois accrocher mes griffes au tissu tout neuf pour ne pas tomber. Je feule. Le pilote nous stabilise et, enfin, les communications se mettent à grésiller. IL ne m'avait pas trompé. Je n'en doutais pas. IL était un des nôtres. IL ne savait pas tromper. Je donne à la voix qui demande les codes en basic qu'IL m'avait apprit. Si un jour j'étais perdue et sans lui. Je suis sans lui. Mais je ne suis pas perdue.

"Nous partons demain. Nous reviendrons." Elle lâche la patte de l'humain et jette un coup d'oeil au Valeth noir dans un coin qui doit ne rien avoir perdu de l'accord. C'est toujours rassurant d'avoir quelqu'un de neutre sur qui compter. Elle regarde autour d'elle puis la ville en contrebas derrière la vitre. "Je peux aller et venir librement."

"On est cinq. On vit dans le Rfrsh. Montre moi ta ville. Sans tes gardes du corps."

Elle suit, retombant à quatre pattes, sa démarche gracieuse la menant sans aucun effort au niveau de l'humanoïde. Encore une fois, elle ne montre aucune espèce d'hésitation ou de nervosité. Son équipage est en sécurité et rien d'autre ne compte à ses yeux que la meute. Finalement, elle se décide à rompre le silence. "Explique."

"Beaucoup de monde. Beaucoup de traîtres potentiels" qu'elle commente simplement.

Elle laisse échapper un ronronnement d'approbation. Bien. Il ne fait pas les choses trop mal. Il fait trop facilement confiance. Ou alors il était plus ami avec l'Alpha qu'elle ne le pensait. L'Alpha avait de drôles d'amis. Lui aussi faisait trop facilement confiance. Elle se contente de le suivre, sur ses quatre pattes, souple et féline. "Quand ?"

"Plus tard quand ?" Je ne suis pas impatiente, j'ai simplement besoin de savoir pour m'organiser. Après, je sens bien son regard alors je met un peu plus de souplesse dans ma démarche, qu'il me voie bien puisqu'il me mate. J'aurais toujours la décision pour les parties de roulé-boulé.

Je n'ai pas besoin de voir ses yeux pour sentir son regard et sa longue hésitation. Mais il ne dit rien et il part sur autre chose. C'est bien. Et puis il laisse un sous entendu. Finalement, c'est un peu moins bien. Je reprends ma démarche normale. Je sais que j'ai atteint mon but. "Tu es mon hôte. C'est à toi de me distraire. Distrait moi."

Je le suis donc sans hésiter dans un bar. Bien. J'aime bien boire. Je doute qu'ils aient des bols alors je ferais avec. Je me redresse, sur mes pattes arrière, dominant la masse humaine. Le Teluns et autres nemmiens me dépassent mais les trucs sans poils, écailles ni corne, je gère. D'un coup d'oeil, je regarde les gens déjà attablé et suit mon hôte où il voudra me conduire.

Elle le suit, s'asseyant "à l'humaine" sur un des haut tabouret devant le comptoir. "Lait, crème de whisky, crème de cassis, rhum blanc" commande-t-elle tranquillement "dans un verre peu profond à large bord. Sur Phos'il on l'appelle le Vwlrct. Tu as ça ?" Elle s'adresse à Kayne et seulement à lui, consciente cependant que le barman est assez proche pour entendre et interpréter sa demande.

Oui oui. Travail et Sacrifice je connais. Je continue à laper son cocktail, les yeux aux aguets, les oreilles tendues vers l'arrière en cas de problème. Ca a l'air calme ici mais j'ai l'habitude les rades de station. Ca peut démarrer à n'importe quel moment. "Pourquoi tu as fait ça ?"

C'est des utopies. Des histoires. Y a pas de société ou personne n'exploite personne. C'est pas comme ça que ça marche la vie. Mais s'il veut y croire lui et ses frères, c'est pas mon problème à moi. Ca doit être son côté humain. Ils mentent tellement à tout le monde qu'ils se mentent à eux même. "Et tes frères ils sont comme toi ?"