CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Sip - Angell
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Autre : L'histoire se déroule en 2007, il y a 7 ans.

Il y a plein de trucs à faire pour un jeune adolescent à New York. Vraiment tout plein en fait. Pourtant, Dalton n'avait rien de prévu aujourd'hui. Il venait d'enchaîner des grandes soirées et peut-être c'était sa gueule de bois ("Do as I say, not as I do — ne buvez pas avant vos 21 ans, les gamins !" @DaltonDevil) ou peut-être juste le fait qu'il venait de passer trop de journées dans la présence d'amis et d'autres, mais il avait besoin d'un moment à lui tout seul là. Un moment paisible. Seul, quoi. Normalement on va au parc pour ce genre de trucs, mais le parc était toujours rempli de vieux à cette heure-ci. Ou bien des gens qui faisaient leur yoga en public ce qui est franchement carrément pire. Bref, le moment de calme de Dalton n'était pas au parc. Un adolescent (ou jeune adulte, qu'est-on à 17 ans, hein, sauf un mixe entre les deux ?) qui a assez de thune pour vivre pendant au moins une bonne semaine sans se soucier de la prochaine, notre protagoniste violet est bien sûr parti voir la salle d'arcade du coin. Passer quelques petites heures à jouer Street Fighter était relativement relaxing pour le démon.

Ok, c'est parti...

Il enfonce un énième jeton dans la machine et tend les doigts, prêt à tuer ces boutons avec sa force et fureur de démon.

New York est une grande ville, trop grande pour les siamoises. Elles est bien sur moins belle que Moscou dans la tête des deux sœurs. En plus, leurs recherches qui essaient de se faire discrètes sont plus dure quand on ne sait pas vraiment ou chercher. Les adolescentes marchent rapidement dans les rues, de toutes façons si elles se perdent elles pourront toujours appeler leur agent. Leurs yeux sont attirés par une salle d'arcade et tiens ! Un homme violet.

Un homme, ouais. Un homme avec une queue fourchue qui se balance derrière lui, semblant frapper l'air quand il atteint presque son but dans le jeu. Il s’énerve. Ça l'anime. Ses yeux sont bloqués sur les pixels qui bougent et sa bouche lâche des insultes quand l'écran dit K.O., GAME OVER en grandes lettres rouges. Il est frustré et pourtant ça a l'air de l'amuser vu qu'il insère encore un jeton dans la machine.

Les siamoises regardent à droite puis à gauche avant de rentrer dans la salle d'arcade. Bon c'était visiblement un mutant, mais elles ne pouvait pas l'aborder n'importe comment. "Hey salut ! Tu connaitrais pas un mutant avec un casque et qui manie le métal", c'était un peu trop dangereux. Les siamoises se ravisèrent, peut être qu'elles avaient agi trop rapidement.

Oups... Repérées... Tiens donc, il a l'air surpris que ce soit des siamoises alors qu'il a la peau violette. Les deux sœurs, bien sûr en même temps, lui font le sourire d'un enfant prit la main dans le sac en train de voler des cookies. Elles hochent la tête afin de lui dire bonjour. Les sœurs regardèrent les différentes arcades, histoire de savoir ce qu'il y avait ici. C'était un peu nouveau pour elles.

Elles réagissent en même temps. Il a l'habitude de voir des gens roses, jaunes, bleues, à cornes, à queue, aux écailles, la langue fourchue et je ne sais quoi, mais des siamoises ? Non, c'était bien la première fois. Elles n'avaient pas l'air à leur place ici, dans une salle d'arcades avec d'autres adolescents qui ont clairement séché les cours. Il fait pas grand-chose sauf hocher la tête à son tour.

Les siamoises se regardent quelques instants avant de quitter la salle d'arcade. Peut être qu'elles y retourneraient une prochaine fois, mais elles n'étaient pas ici pour comprendre comment marchait ces machines. Elles soupirèrent avant de s'exprimer entre elles en Russe. Elles jetèrent un dernier coup d'oeil à l'homme violet.

Ce sont des siamoises. Pas des mutantes. Enfin, pas visiblement. Quoique, techniquement être siamoise est une mutation, s'il faut croire les humains. Elles se font sûrement autant discriminer que lui. Peut-être doublement si les mutants aussi ne veulent pas d'elles. Aaargh. Bon, il va juste leur demander si elles sont perdus. C'est tout. Juste ça. Après plus rien à foutre, ok. Ok ? Ok. Hey. Il commence. Z'êtes perdues ?

Les soeurs regardent la grande ville de New York avant de se tourner et de lui sourire.

- Hello. C'est un peu trop grand pour nous. On cherche des lieux cool a visiter.

Leur accent est plus que prononcé et elles ont parlés exactement en même temps. L'une d'entre elles sort un journal avant de le feuilleté tandis que l'autre continue de parler.

- On cherche un bar... Hum... Pour les gens spéciaux ?

C'est quoi cet accent ? Un truc Européen ? Si elles cherchent des choses à visiter c'est qu'elles sont touristes, nan ? C'est légèrement perturbant de les voir parler en même temps. C'est comme voir double. Euh, spéciaux comment ? 

Les siamoises se regardèrent avant de se mordre la lèvre. Zut ! Ce mot ! Celle de droite ouvrit le journal à la page qu'elle cherchait, montrant une annonce pour un bar exclusif aux mutants.

- On cherche quelque chose comme ça. Pour passer la soirée.

Bon, peut être que cela faisait un peu raciste envers les humains. Mais vu l'apparence qu'il avait, peut être ne se vexerait il pas.

Ah, vous êtes mutantes ? Soudainement il était tout sourire. Siamoises ou pas, ça l'avait clairement gêné un peu de ne pas savoir si elles étaient mutantes. Bigoterie, quand tu nous tiens. J'en connais plein, mais heu... ils vont pas vous servir à boire si c'est ce que vous chercher. A moins que vous avez l'air plus jeune que vous êtes vraiment.

- Non, on ne cherche pas vraiment à boire... On est nouvelles à New York et on cherche quelqu'un.

Les siamoises lui sourirent. Tout à coup il avait l'air plus à l'aise. Pour une fois, dire qu'elles étaient mutantes leur apportait du bon. Le journal fut rangé et elles attendaient patiemment que l'adolescent leurs répondent.

Quelqu'un ? Dans un bar ? C'est un peu suspect, nan, haha... ? On entend toujours ces histoires à propos de jeunes filles à qui on promet une meilleure vie dans le nouveau monde ; une vie de luxe et remplie de bonheur. Puis elle termine par devoir travailler sur les coins de rue, comme les autres gamines qu'on a recruté dans les pays pauvres. Mais un bar mutant ? Hm. Y'avait sûrement une autre histoire derrière tout ça.

- Comment ça suspect ? On peut peut être aller discuter de ça autre part ?

Les siamoises n'aimaient pas vraiment rester plantée en plein milieu de la rue. Elles frottèrent leurs cheveux avant d'avancer vers un petit bar.

- Tu étais surpris de voir des siamoises ?

Euh... bah ok ? Elles n'avaient pas vraiment attendu qu'il réponde quoi que ce soit de toute façon. C'est bête mais il se demandait comment elles gardaient l'équilibre, les jumelles, sur une paire de jambes. C'est comme les curieux qui aiment lui demander comment fonctionne ça queue ou bien si ses cornes sont sensibles. Pas tout le monde apprécie ce genre de questions, mais Dalton n'avait jamais trouvé ça très grave. Quand même. On en rencontre pas tous les jours, hein.

- Je pensais qu'une personne avec la peau violette serait moins surprise de nous voir.

C'était celle de droite qui s'adressait à lui. L'autre continuait à regarder le bar. C'est vrai quoi, on dirait un diablotin et il est encore surpris de voir des personnes différentes.

- Tu as surement déjà du en entendre parler.

C'est différent. T'as des siamois humains. Et c'est quand même beaucoup moins commun de tomber sur euh... vous que sur quelqu'un avec un autre teint, expliqua-t-il. Mais ouais, bien sûr qu'il en avait déjà entendu parler. Enfin, des siamois en général. Pas de celle-ci. Vous avez des noms ?

- Ce n'est pas faux, on a déjà croisé beaucoup de personnes avec le teint d'une autre couleur. Oui, bien sûr que nous avons un nom, moi c'est Diana à gauche et Hélèna à droite. Généralement on reste dans ce sens là.

La jeune femme lui sourit, avant de le désigner.

- Et toi, comment t'appelles tu ?

Il n'est pas sûr si c'était une blague ou pas. Ni même s'il avait le droit de rigoler. C'est peut-être un d'ces trucs comme les blagues d'aveugles. Ils le font tout le temps eux-mêmes, mais c'est légèrement moins poli de le faire toi. Dalton.

- Oh ! Comme le dessin animé qu'on a vu dans l'avion !

Les siamoises sourirent d'autant plus avant de rentrer dans le bar et de s’asseoir sur une banquette.

- Tu es originaire de New York ? Parce que peut être que tu peux nous renseigner.

Ouaip, j'suis d'ici. Il affiche un grand sourire. Clairement, il en est fier. Mais si tu veux connaître les beaux coins de la ville, j'suis possiblement pas le meilleur mec à demander. Je connais beaucoup de coins, mais la plupart sont pas très jolis.

- On est pas ici pour visiter.

Les siamoises se rapprocherent de lui afin de lui murmurer.

- Tu as l'air plus à l'aise avec les mutants. Nous aussi on est pas très à l'aise avec les humains et on cherche quelqu'un qui ne les aime pas trop non plus.

Ah, je vois. Il hoche la tête et pose ses doigts sur son menton comme s'il est en pleine réflexion. Il n'était pas recruteur. Il avait parlé de la Confrérie à plusieurs gens, mais il n'était pas comme Boa. Il n'avait pas de cartes de visites et ne connaissait pas vraiment le procédé qu'il fallait suivre. Vous... pouvez me dire ce qu'est votre talent avant ?