Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé. Angell / Nicolas
- Tour de jeu : NA
- Délai maximum d'attente de réponse : 1J
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Express

Elisabeth est entrain d'enquêter , une immersion dans un bar réputé louche car des contrebandiers s'y rendraient. Et la contrebande profite en premier lieu à la LR ou à d'autres démons. Et elle a ses raisons de remonter la piste, elle cherche quelqu'un en particulier. L'ambiance est un peu glauque, la salle sombre et pas très propre. C'est quasiment un cliché se bar.

Rapidement trois hommes assez costaud et aux visages durs s'approchent d'elle. Et commencent à l'importuner. Visiblement ils n'apprécient pas sa présence ici... enfin sauf si elle a envie de jouer un peu avec eux. Ils ont l'air d'avoir pleins d'idées de jeu avec elle au centre de l'attention mais certainement moins d'habits.

Fédor se lève de son alcôve discrète et rejoint les trois hommes. Il ne les connait pas eux. Mais une chose est sur il ne sont pas du coin. Pas de Moscou, il reconnait l'accent de ceux qui viennent de Sibérie. Des durs à cuire certainement.... tant pis pour eux. Il s'approche dans leur dos, silencieux mais plus grand et plus imposant.

- Vous connaissez beaucoup de monde sur Moscou malgré votre accent étranger. Enfin, si vous êtes dans la medecine peut être que vous connaissez mon homme.

Eve soupira, il ne l'a quittait pas des yeux. Difficile de pouvoir bouger ni même s'éclipser discrètement, autant tenter le coup, peut être qu'il connaissait Lyov.

"Je suis de Sibérie, ce n'est pas l'étranger. J'ai servi dans l'armée de notre sainte nation pour la défendre contre les agressions extérieures." qu'il précise alors. Il n'est pas un étranger et il connait sa nation aussi bien si ce n'est mieux qu'un moscovite qui n'est jamais sorti de Moscou. Il a l'air un peu vexé pour le coup.

- L'armée ? Vous étiez soldat ?

Elisabeth se méfiait toujours derrière son air enjoué, elle ne lui dirait pas si facilement ce qu'l voulait. Il fallait tout de même se méfier face à cet homme.

"Vous me faites beaucoup parler de moi et vous restez très discrète. Ce genre de rendez-vous nécessite un échange normalement." dit Fédor pas forcement très doué pour ce genre de jeu mais pas stupide par contre.

- Je ne suis pas vraiment ici pour un rendez-vous galant.

Son sourire se fit plus grand, elle n'avait pas forcément envie d'en dire plus surtout que ce n'était pas vraiment les endroits qu'elle fréquentait. Enfin, tout dépendait de son humeur mais les bars à contrebandiers n'étaient pas les plus sûrs.

Peut être avait elle trouvé son contrebandier. Elle s'installa un peu plus confortablement dans son fauteuil avant de soupirer et de boire un peu.

- Je cherche mon médecin. Ça fait un mois que je ne l'ai pas vu et je voulais avoir de ses nouvelles. Une vieille blessure me fait mal en ce moment donc je voulais avoir son avis.

Fédor n'est pas installée confortablement. Il est installé pour réagir rapidement. Elle s'habitue à la tension permanente autour du géant. Comme avec un odeur dérangeante qui finit par passer au second plan. Sauf qu'elle ne disparaît pas pour autant. "J'imagine que c'est l'expertise de ce médecin en particulier dont vous avez besoin." dit-il tranquillement "Et qu'il n'a pas pignon sur rue."

- Oui, je n'aime pas trop les autres médecins.

Sa posture est détendue comme si elle était à l'aise mais ce n'est qu'une apparence. Une vie à maîtriser le langage corporel et les émotions. Elle pourrait duper n'importe qui même le plus observateur des hommes.

- Vous connaissez beaucoup de monde alors ?

"Je connais du monde. Et notamment des médecins, mais là vous me parlez d'une personne qui n'officie plus. Un retraité qui rend service alors ?" après tout c'est pas illégal un retraité qui officie pour une amie.

- Je n'ai jamais dis qu'il n'officiait plus. Il est souvent en voyage apparemment. Donc vous étiez soldat ? Pas milicien ?

Ses yeux transperçaient toujours l'homme, semblant sonder son âme. Elle finit son verre et le reposa sur la table. La bouteille fut portée devant ses yeux afin qu'elle l'observe.

"Et vous ? l'armée n'a pas beaucoup de femme, pourtant vous êtes très entraînée. reste la milice." dit-il tranquillement.

- Une femme, même dans la milice ne se rendrait pas dans un bar miteux en pleine nuit.

Eve sourit, elle essayait de brouiller les pistes. Elle n'avait pas sourciller quand il avait parlé de la milice.

- Vous connaissez mon homme alors ? Un médecin qui voyage beaucoup, irlandais, qui est assez grognon de temps à autres.

- Pas si elle est assez gradée pour y envoyer ses larbins.

Elle a vu sa réaction, il connait le doc. Peut être sait il ou elle peut le trouver. Elle peut tenter le tout pour le tout.

- Ecoutez, je sais que vous connaissez le Doc. J'ai laissé plusieurs courrier dans sa boite mais aucunes réponses. Il faut vraiment que je le vois.

Le - Doc - en effet il a vu juste. Mais pourquoi ne lui répond-t-il pas ? sans doute que la boite secrête entre eux se trouve dans un lieu où il ne veut pas accéder pour des raisons de sécurité ensuite il est tellement secret qu'il ne partage sans doute pas les raisons de sa relation avec cette femme. Quelque soit la relation. N'empêche qu'il n'a pas la moindre indication la concernant. "J'ai peut-être entendu parler d'un tel homme en effet."

- Peut être entendu parlé ou vous le connaissez ?

L'idée de faire toutes les cachettes connues de la LR pour trouver le Doc avait effleuré l'esprit de la jeune femme mais cela serait compromettre sa couverture. Et ca aurait été trop long... Il lui fallait juste un petit renseignement sur sa location ou que cet homme le mène à lui.

Fédor regarde la femme approximativement de son age. Il est impassible. Mais dans sa tête de multiples scénarios font leur passage. "De ce que je sais il faut montrer patte blanche pour le rencontrer en ce moment." dit-il alors. "Vous avez de quoi montrer patte blanche ?"

- Il n'y a que lui qui me connait. Il faudrait que je montre patte blanche à vous ?

Élisabeth croisa les bras, elle ne voyait pas vraiment comment faire. Il lui fallait voir le Doc... Et elle ne pouvait toujours pas faire confiance.

- Je ne sais même pas qui vous êtes... Je pourrais vous arrêter pour avoir tabassé deux personnes.

Les yeux de Fédor se fronce un instant. Mais rien d'autre ne change dans son attitude. Il est déjà au maximum de sa vigilance. "Allons-y alors." dit-il simplement

- Très bien, je propose que nous sortions afin que cela ne cause pas de remue ménage à cet établissement qui me semble honnête.

Elisabeth prend son sac, met son manteau et paye la bouteille au barman avant d'attendre devant l’établissement l'homme. Elle l'a gardée des yeux et espère aller dans un endroit moins fréquenté pour pouvoir aller parler avec lui.

Fédor suit tranquillement le mouvement. Pas pressé. Il ne comprends pas cette femme mais bon elle sera plus causante dans un endroit tranquille sans doute. Cependant il se prépare mentalement à la suite. Son esprit focalisé sur les mouvements de la femme dangereuse devant lui.

Une cigarette fut allumée et elle fuma avant de l’amené vers une petite ruelle.

- Comment je sais si je peux vous faire confiance ? Montrez moi patte blanche. Il faut vraiment que je vois Lyov... Donc, vous pouvez me bander les yeux et me menotter pour m’amener à lui tant que je le vois.

"Et moi comment je sais que vous n'êtes pas là pour finir le travail ?" demande Fédor calmement. "Notons que les yeux bandés et menottées... j'avoue que vous ne manquez pas de courage."

- Vous n'aurez qu'a demander à Lyov. Sincèrement, menez moi à lui. Par contre, mon visage ne doit pas être vu par les gens de l'endroit ou vous m'emmenée.

Elisabeth sortit des menottes de son sac en soupirant et finit la cigarette.