Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Zeb - Sip - Alyaa
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : SI quelqu'un se tape l'incruste, sachez que j'suis du genre escargot pour répondre parfois :D

Foxxi si, Foxxi ça, Foxxi gna gna gna. Y'en avait marre. Pour la énième fois, il s'était pas barré de chez lui (aka les jupons de maman Queenie) pour se retrouver dans la même situation. Y'avait pas un jour depuis le départ de Dalton où il avait pas travaillé sur lui-même pour devenir un mutant digne de rejoindre la Confrérie (enfin, ça c'était si on calculait pas les 2 premières années pour se remettre du fait que son grand-frère adoré l'avait abandonné, ni les 2 jours par semaine où il remettait en question son existence entière, ni les jours de commissions qui se terminaient quasi toujours par môman qui balançait un "Aaah, ça va, arrête de pleurer, tu peux rester ici pendant qu'on y va !", sans parler de... ouais bon, presque tous les jours). Enfin, le point étant, il était pas parti pour retrouver ses bonnes vieilles habitudes, et voilà que l'autre violet lui interdisait de sortir tout seul parce que "c'est dangereux" toussa toussa. Alors que !!! Alors qu'il était le premier à dire qu'il fallait pas avoir peur et qu'il fallait s'afficher et tout le tralala. Ça portait à confusion son message, fallait qu'il se case, le mauve. Foxxi était pas assez intelligent pour comprendre les nuances et subtilités de son discours.

Tout ça pour dire qu'interdit ou pas, il avait mis le nez dehors. Et pas que le nez, attention. L'orteil, le pied, la jambe, la queue dans le vent, les oreilles fièrement dressées, bougez-vous du chemin, le Grand Foxx s'amène à NYC, TOUT SEUL (agenouillez-vous devant cet acte grandiose) ! Il avait franchement besoin de quelques nouvelles paires de bas - et de prouver par le fait même qu'il était plus que capable d'affronter la grande méchante ville et les grands méchants humains.

Pas surprenant en même temps, j'sais pas à quoi il s'attendait. Il haussa légèrement les épaules genre "j'm'en fous t'façon", comme s'il avait pas encore pigé que ça servait à que dalle parce qu'on pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Ok ben... c'est bon. Oooou, pas tout à fait encore. Hop, la paire violette de chaussettes sur le dessus du tas. Ou pas. Ou si. Ou pas. Ou si ?

Bon, celle-là, je te l'offre, dit-elle en attrapant la paire violette. Parce que ça commence à être long. T'as vraiment besoin de tout ça ? Ok elles sont chouettes. Ok c'est pas chers. Mais il en a pris, genre... beaucoup ! Est-ce qu'il a assez de sous ? C'est une vraie question, parce qu'elle veut bien le materner un peu, éventuellement rajouter quelques dollars à la caisse s'il a pas assez (ouais, elle est prête à faire ça surtout pour aller plus vite), mais à un moment donné... Bon.

Heeeeeh ? M-mais... c'pas pour moi et il l'mérite pas.... Il marmonne mais c'est trop tard, la paire est là, au sommet comme une reine, et pis au fin fond de lui, il a quand même bien envie de lui donner. Ben... nah, mais... c'est p't'êt la dernière fois que j'peux avant un moment... J'veux dire, quand--- si Dalton apprenait qu'il s'était barré tout seul en pleine jungle new-yorkaise et qu'un psychopathe raciste avait failli le tuer et qu'il avait passé le reste de la journée avec une inconnue....

Un truc comme ça, ouais. Théoriquement, moins enfermé que quand il vivait encore chez maman Queenie, parce que techniquement avec Magneto il avait le droit de sortir. Mais son grand-frère envoyait des signaux mixes et il savait plus trop. Pis y'avait la question de pouvoir =/= vouloir. Enfin, ça c'était pas pour maintenant. Ok. Il la regarda sans bouger, en attendant qu'elle le guide. Lui ? Prendre les devants ? Elle le faisait bien mieux que lui, franchement.

Il est définitivement sorti d'un drôle d'œuf, celui-là. Avec une patience qu'elle avait totalement oublié, July l'aide à ramasser les paires tombées par terre est les ajoute au petit tas posé sur le tapis roulant. Elle garde la violette pour la payer à part et regarde la caissière passer tous les articles avec un mélange d'étonnement et de regards en coin. Entre la montagne de chaussettes et les oreilles de renard, Jul se demande ce qui la met le plus mal à l'aise.

Bon ben apparemment, il a ce qu'il faut. July ne l'avait pas vu venir, celle-là. Au moins, il a des chaussettes pour longtemps ! Enfin, s'il ne grandit pas trop des pieds dans les quelques années à venir... À quel âge, nos pieds arrêtent de grandir, tiens ? Elle se demande... Anyway! Elle le regarde payer ses 111.52 $ sans savoir que c'est tout ce qu'il a et tend la paire violette à la dame.

R.I.P cash. Pas comme si Queenie l'avait pas averti, mais bon. Quand on a jamais géré d'argent dans sa vie, difficile d'y arriver du premier coup ! D'ailleurs, July, elle avait l'air pas mal bien casée... 'Faites quoi dans la vie ?, qu'il osa demander en prenant le sac rempli de son irresponsabilité, déjà lourd du regret futur quand il aura à demander à Dalton de lui filer un peu de sous histoire qu'il crève pas de faim.

Elle paye la paire violette puis la glisse dans le grand sac plein du p'tit. Heureusement que ce ne sont que des chaussettes ou il pourrait s'écrouler sous le poids ! Et voilà qu'il fait la conversation, maintenant. Chuis vendeuse, répond-elle simplement en l'entraînant vers la sortie.

Vendeuse ? Vendeuse de quoi ? D'autos ? C't'ait pas un bijou à deux balles qu'z'avez acheté t'aleur. Nah, il avait pas pigé qu'elle restait vague parce qu'elle avait pas envie d'en parler (again). C'était toujours comme ça, avec lui. Soit il se sentait pas à l'aise et se roulait en boule en dessous d'un meuble, soit il perdait complètement ses inhibitions et devenait limite chiant collant. Pensez qu'j'peux être vendeur 'ssi ? J'ai b'soin d'un taff... Peut-être qu'il pourrait travailler avec elle ???!!!

OMG, mais il va pas la fermer ? Nan ? Sérieux ? C'était pas mon argent et le collier n'est pas pour moi. Je bosse dans une supérette. P'tit curieux, va. Et pourquoi elle répond d'ailleurs ? Elle pourrait juste l'ignorer, sûr qu'il parlerait quand même ! Quant à un taff... Elle va pas le pistonner, non, mais s'il a un CV, elle... Nan mais n'importe quoi ! Lui, un CV ? ... Rhaaa et voilà la compassion qui revient. Tes émotions font le yoyo, July. T'es faible, July.

Cherchez pas des gens, par hasard... ? Genre par miracle ils en cherchaient. Tu t'es regardé dans l'miroir un peu, Foxxi ? Oui, sûrement. Bien plus de fois que la plupart des gens. Y'avait trois à quatre fois par jour, pour les normaux. Dix à vingt pour les gens qui s'aiment beaucoup. Puis dépassé la vingtaine, c'était pour ceux qui se détestaient et qui arrivaient toujours pas à croire qu'ils aient hérité d'une gueule pareille. ... Oubliez ça. J'pourrais pas vraiment t'façon.

Pourqu—. Exact. Avec ses oreilles et sa queue, de base personne le prendra dans un commerce. C'est un coup à perdre 90% de sa clientèle. Son côté maladroit et timido-provocateur serait le cadet des soucis du futur patron. J'avoue. Les gens sont pas prêts, admet-elle. Et elle en dit pas plus parce que c'est pas son genre d'être hypocrite. Elle veut pas être celle qui donne une sucette à l'enfant qui va se prendre une piqûre en traitre au même moment. #TheDoc'sAnAsshole

Elle lui jette un regard en coin et ne dit rien. Le p'tit là, s'il était pas si p'tit, elle lui aurait proposé un remontant. Parce que clairement, il en a besoin. En même temps, s'il avait pas été si p'tit, jamais de la vie elle se serait occupé de lui. Donc le remontant attendrait la sagesse des années. Ou autre chose. Bref, ça fait plusieurs minutes qu'ils marchent et elle sait toujours pas où ils vont. T'es arrivé par quel métro ?

Heeeu. Par où déjà ? Vu comment il s'arrêta en se grattant la tête et en regardant de tous les côtés, il avait même pas besoin de dire quelque chose pour qu'elle ait sa réponse. Son ventre en profita pour gargouiller aussi du coup, même si on lui avait rien demandé, à lui. Embarrassé, il pointa un endroit au hasard comme il l'avait fait avant, malheureusement pas dans la même direction. Là.

Elle s'arrête net ne bouge plus d'un poil. Elle regarde le p'tit avec un mélange de découragement, de pitié (un ptit peu) et de fatalisme. En fait t'es complètement paumé, pas vrai ? Même si ça peut faire mal, il faut parfois mettre les gens face à la réalité. Surtout ceux qui veulent pas la regarder dans les yeux.

.... Ch'uis jamais v'nu dans c'coin, c'pour ça. Ce "coin" étant la ville au complet, mais ça c'était un détail. Il s'était rendu jusqu'ici, il pouvait bien faire le chemin contraire sans trop de problème, non ? Juste... le métro l'plus proche ça ira... Z'avez d'jà aidé beaucoup...

Elle hésite. Franchement, elle a envie de rentrer, se faire un grand verre de lait, et regarder le dernier épisode de la série en vogue pour pas être trop larguée dans les conversations au boulot demain. D'un autre côté, ce p'tit a le chic pour donner envie de l'aider. Ça n'a pas de sens tellement c'est efficace. Ok, le métro le plus proche. On verra bien là-bas. Un peu de répit, le temps de se décider.

Il a l'air abattu, d'un coup. Elle se demande s'il est pas entrain de s'imaginer dormir sous un pont tellement il est perdu dans cette grande ville. Elle se dit même qu'un môme comme lui devrait se balader avec un traceur GPS pour être toujours retrouvé par sa famille. S'il en a une. Ouais, il en a forcément une, comment il aurait survécu, sinon ?!
Ils sont plus qu'à 500m de la station. Qu'est-ce qu'elle fait, une fois là-bas ? Elle sait toujours pas. Ça me tue, putain.