Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : 3 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : Fait suite à ce topic

Encore un massacre. C'était pas censé être compliqué, c'était juste un petit démon à embarquer. "Juste", hein ? Ils ont dû se dire ça aussi. Et maintenant, cinq morts, pas de démon et dix miliciens sur place, sous les ordres du capitaine Aristov, à relever la scène, à fouiller les environs et à chercher des indices que la pluie a emportés avec le sang des morts. Arme blanche, balles, nuque brisée, cadavres détroussés, une arme manquante. Le gamin était clairement pas tout seul, et les engeances ont emporté quelques biens terrestres des morts. Au moins deux personnes, un très grand et un moins grand d'après les coups. Pas de griffure ou morsure visible, pour ce qu'on en sait les coupables pourraient être des humains. C'est tout ce que je peux dire, et ça m'avance pas des masses.

Quelque chose bouge dans la pluie et je plisse les yeux. Quelqu'un vient. Un des assassins ? J'en sais rien. Plus rien à faire ici à part tuer d'autres miliciens. Le pistolet est toujours à portée de main et s'y retrouve aussitôt, pointé sur l'ombre. ”Halte !” On peut pas faire plus clair, s'il continue je tire. Je suis pas seul de toute façon, ils sont deux tout près de moi et les autres ont arrêté de fouiller en m'entendant.

Pas mes gars. Je lève quand même les yeux au ciel avec un soupir agacé. "Deux démons qui tuent cinq miliciens, je vois pas comment ça pourrait se passer autrement qu'avec une embuscade. Je crois moyen au concours de circonstances, mais ça sera pas à moi d'en décider. T'inquiète pas pour la suite, on gère. T'as trouvé autre chose ?" Façon polie de lui dire que s'il a rien d'autre à nous dire, on peut parler d'autre chose - ou qu'il peut se casser.

Ouais, c'est bien c'qu'y m'semblait. Pauvre gars. Je hoche la tête. "J'ai appris oui. Désolé. C'était un chic type." Je laisse passer une seconde. "J'suis libre demain toute la soirée." Et la nuit. "Toujours au Nid-de-Pie ouais. Quand tu veux."

"Parfait. On se voit demain soir alors. Bon courage pour votre enquête et votre surveillance." Qu'il dira en joignant le geste à la parole, saluant les gars et faisant volte face pour sortir du bureau de contremaître, sans doute dans l'objectif de quitter l’atelier et de s'en retourner à ses occupations.

"Bonne fin de nuit à toi." La nôtre est pas finie.