Fédor se tend à nouveau quand elle dégaine son arme pour la pointer dans sa direction elle sent qu'il est prêt à bondir. Mais il se contente de s'éloigner du corps lorsqu'elle pointe le Milicien, il n'aime pas se faire pointer par une arme même s'il n'est pas la cible. Il ira vers celui qui lui a tiré dessus et récupère l'arme et les munitions. Puis il le dépouille. Il garde la jeune femme dans son champ visuel cependant. Son déplacement est différent que précédemment elle l'a bien observé et quelque chose cloche.

Il regarde la moue déçue sans vraiment comprendre. Et suit en silence. Il regarde le petit bureau cherchant un endroit où se poser. Visiblement c'est pas vraiment une salle de soin. Il soupire légèrement agacé par la situation, il n'aime pas être blessé, il n'avait pas prévu de combattre ce soir et maintenant il doit gérer un trou dans son flanc. Rien de grave il le sait déjà, sinon il ne pourrait pas se mouvoir ainsi. "Médecin ?" qu'il demande alors un peu sceptique.

Il hoche de la tête et sourit un peu. Sans doute qu'il trouve ça joli. Mais il ne dit rien, elle est déjà mal à l'aise. La balle est toujours à l'intérieur il semblerait. L'homme regarde faire l'albinos et semble se détendre paradoxalement. "Tu faisais quoi là bas ?" qu'il finit par demander sans doute après avoir analysé longuement les événements de la soirée. Il semble avoir l'habitude des soins de fortunes et sans doute de la douleur. Il s'assure quand même qu'elle est de quoi désinfecter tout ça.

Il râle dans sa barbe. Sans doute parce qu'en plus de se faire sauver il s'était fait suivre comme un bleu. "Dépigmenté pas blanc." précise l'homme qui semble plus cultivé qu'il n'y parait. Il appuie sur un point précis de son corps avec deux doigts, semble pas content et les déplacent de quelques millimètres. Une fois stasidfait il se tourne vers la jeune femme. "Vas-y"

Il serre les dents et visiblement le point sur son corps. Il tient le choc sans plus d'émotions sur son visage. Visiblement sa technique avec les deux doigts fonctionne. Il attend donc qu'elle en ait fini. "Tu as l'air déçue quand même depuis que tu as vu mes yeux."

Il serre les dents et grogne un peu quand même. "Non" qu'il confirmera alors. Il n'est pas comme elle. "Mais on aime pas la Milice tous les deux." qu'il dit doucement pour mettre en exergue un point commun. "Et on sait tuer si nécessaire." ajoute-t-il pas forcement content de ce point précis mais fataliste quand à la nécessité de tuer. "Pas trop déçue ?"