Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Express
- Délai maximum d'attente de réponse : Express
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : Express
- Autre : Se passe un peu avant ce topic et après celui-ci

J'arrive pas à décider si j'aime bien Dosth ou si j'me découvre une sorte de claustrophobie quand j'ai une couche de terre au-dessus de la tête. J'suis rarement dehors à vrai dire, que ça soit parce qu'on est en vaisseau, en station spatiale, au taf dans un bâtiment (genre à plantonner, tout ça), ou simplement que la planète a un climat de merde (coucou Phos'il, d'ailleurs j'aime pas être sur Phos'il mais c'est à cause des souvenirs ça), mais Dosth... ben j'ai de la terre au-dessus de la tête et j'me sens pas bien. Pourtant les villes sont bien hein, les gens sympas et tout. Puis c'est pas moi qui décide des missions donc faut bien faire avec. D'ailleurs là j'pars dans une heure escorter une cargaison de trucs totalement légaux acquis de manière... je sais pas de quelle manière tiens. Mais c'est légal et on est pas censés en savoir plus, donc on risque rien. Normalement. J'ai pas envie de me retrouver dans la lunette d'un sniper de l'AAG. Surtout pas d'un capitaine à bouclettes.

Parce que ouais, Sylomen est là, enfin censé être là et me rejoindre au coin de rue où je poireaute depuis genre trente secondes, et il va découvrir à quoi ressemble une Sara pas contente de se prendre blanc sur blanc à ses messages. C'était bien la peine de lui avoir fait ouvrir une ligne civile si c'est pour qu'il s'en serve pas, tiens ! J'aime pas qu'on me colle des blancs, j'ai même une sainte horreur de ça. C'est genre j'suis pas assez importante pour qu'on me réponde, pour qu'on s'occupe de moi, pour qu'on me regarde. Les vieux cons qui s'intéressent à tout sauf à moi, j'ai déjà donné, merci.

"..." Il réfléchit encore. "Je n'y avais pas pensé. J'ai oublié le téléphone. Je n'ai pas l'habitude. Je ne voulais pas t'inquiéter." Il soupire. Tout ceci est très bruyant et fondamentalement fatigant. S'il avait su, il n'était pas sûr qu'il serait venu. D'habitude, les sujets de conversations sont plus...enfin moins... "Je suis désolé Sara. Tout ça, les contacts en dehors de la caserne, c'est nouveau. Je n'ai pas eu de cours dessus."

Ah ben voilà, on y arrive. Il a pas pensé. J'allais m'énerver pour de bon, puis il a continué et pouf, moins énervée tout de suite. Et plus contre la même chose. "Les choses importantes on les apprend jamais en cours, Syl." On les apprend avec les potes, dans la rue, quand on a plus un rond et plus de toit sur la tête. On les apprend un flingue à la main, quand on réalise que les vraies cibles meurent pour de vrai. On les apprend comme ça, les vraies choses. "Tu m'oublieras plus ?"

"Non ?" Il hésite à dire que, techniquement, c'est pas elle qu'il a oublié, juste le téléphone mais ça risque de faire plein de mots qui vont entraîner d'autre mots et, il ne sait pas, elle a soudainement l'air moins fâchée donc s'il ne se trompe pas, ce serait idiot de la faire se refâcher en étant maladroit. "Tu voulais aller quelque part ?"

J'ai repéré un coin sympa en venant, enfin aussi sympa que peut l'être un endroit souterrain, je lui prends la manche pour l'emmener - pas que je l'aie déjà perdu en route, mais j'ai pas envie de commencer. "C'est quoi les nouvelles du coup ? T'as été où ces derniers temps ? T'as fait des trucs intéressants ou t'as inspecté des hangars et poireauté devant des portes ?"

"Stage de perfectionnement." En tir. Pour avoir une meilleure note à son dossier et peut-être gagner du galon un jour. Comme toujours, il s'était passé. Avec de très bonnes notes en pratique et de moins bonnes en travail d'équipe. Il pousse la porte et la lui tient, tranquille, inconscient des regards vers son uniforme. "Toi ?"

"Je ne sais pas. Ce que tu veux." Pas de Paillasson, c'est tout ce qu'il a retenu et puis elle aime bien lui faire gouter de nouvelles choses. "Mais pas d'alcool." L'uniforme ne doit pas être soupçonné de se bourrer la gueule en service, quand bien même il serait en permission. "Ca c'est passé." Il réfléchit encore, s'installant dans à la table choisie, regardant autour de lui par habitude comme pour repérer des infractions.