Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable aux deux joueurs)
   - Tour de jeu : Djerin=>Vrankiel
   - Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : Ben... on va dire deux
   - Autre : J'ai oublié mon portefeuille, mais on peut s'arranger en nature, non?
   

Siegfried était en recherche de manuels de physique et de chimie moléculaire. Il fournissait régulièrement son esprit de ces informations indispensables à la maitrise de sa mutation. Tout ce qui pouvait lui en apprendre plus était le bienvenu. Les saltimbanques s'installaient et il ne voulait pas que les améliorations qu'il construisait leur claquent sur le citron. Il gara sa moto devant la première librairie qu'il devait visiter aujourd'hui. "Paper Kingdom" un nom digne d'une grande chaine de libraires, sauf que ce n'en était pas une et tant mieux. Les livres des grandes chaines se trouvent sur internet. Les perles se trouvent au fond des vieilles coquilles d'huitre qu'il faut cueillir en plongeant profondément dans les abysses. Il se glissa dans la boutique, faisant tinter le carillon doux de l'endroit, ses yeux parcourant déjà les étagères à la recherche de tout ce qui pourrait l'accrocher.

Ce que je donne, tu peux le garder, mais ce que tu me chipes... Tu me le rends... Ses doigts glissèrent du livre au torse de Siegfried dont elle tripota les vêtements. De gré ou de force... Soudain, elle empoigna le livre, lui tira la langue, tira violemment et s'enfuit avec. Attrape-moi et on jouera à ton combat ! Sur ce, elle monta rapidement les marches de l'escalier, signe qu'elle avait l'habitude de ces marches.

Siegfried émit un petit sifflement amusé et partit derrière elle dans l'escalier en riant, attentif aux sons autour de lui pour trouver la jeune femme dans l'appartement au dessus de la bibliothèque. Je vais te trouver et je vais te manger... Il prenait un air de grand méchant loup.

Une fois qu'il eut réussit à se décrocher l'animal sauvage de sa chaussure, il l'éjecta vers dans ce qui semblait être un salon, droit sur un coussin avant de fermer la porte tranquillement. Avançant tel un ninja vers la position ou il avait entendu la voix d'Anthem. Il sourit devant une citation qu'il reconnaissait comme venant du Petit Prince.

Sauf qu'à la sortie de la pièce se trouvait un Siegfried assez large d'épaule pour en bloquer l'accès à une crevette comme Anthem. Surprise!

Anthem, se sachant perdue, prit son courage à deux mains, et tenta de foncer sur le mutant. KIAAAAAAAAaaaaaa ! Elle n'avait pas remarqué que le chat s'en était pris à sa chaussure, ce qui modifia profondément l'action intentée de la libraire. La malheureuse se loupa et s'effondra par terre tandis que le chat s'enfuyait en miaulant de terreur. Foutu chat !

Siegfried lui offrit un main compatissante pour se relever. J'avais bien l'intention de te voir finir à l'horizontale, mais j’espérais faire ça dans un lieu plus confortable... Tu ne pense pas?

Anthem  frotta les parties de sa peau lésée par sa chute,  enleva ses chaussures puis se releva avec l'aide du mutant. Elle ouvrit un tiroir du bureau et en tira une corde qu'elle utilisa pour ficeler ses chaussures et les prendre en hauteur. Cheshire se mit à faire des bonds ridicules pour attraper les chaussures qui étaient désormais hors de sa portée.  Voilà pour toi canaillou ! ça, c'était mesquin mais Anthem voulait la tranquillité pour quelques heures. Définis "confortable" et je t'y mènerais !

Il la souleva dans ses bras avec une certaine facilité. Je serais capable de te manger toute crue à même un tapis, mais si tu me propose un lit ou un canapé, cela n'en sera que meilleur... Il lui fit un petit clin d’œil coquin

Entends-tu le bruit de la télé ? Il y a un canapé juste devant. Et un bol de cookie aussi. Dis, Anthem, tu perds pas le nord, tu navigues à la lumière des cookies carrément ! Elle lui tapota gentiment le torse en faisant une moue qui en disait long.

Des cookies? C'est un rebondissement croustillant... Il eut un petit sourire moqueur et la conduisit vers le salon, fermant la porte derrière lui d'un habile mouvement du pied. Par contre tu ne m'en voudra pas si je propose d’éteindre cet engin bruyant?

Non, ça ne m'ennuiera pas que tu éteins la télévision mais sache que les décibels les plus fortes qui ont jamais été enregistré ont atteint 320 décibels lors de l'éruption du Tambora en 1815...  Or à partir de 198 décibels, le son peut nous tuer. Si on suit cet échelle, ce n'est pas si bruyant....   Sourire ironique de la libraire qui s'accrocha au cou du mutant lorsqu'il fit claquer la porte.

Il eut un petit rire. Je doute qu'en 1815 ils aient eut des appareils assez solide et assez précis pour calculer la puissance de cette fameuse éruption en décibels... Mais je veux bien te croire sur parole. Il coupa la télévision quand même.

Il eut un petit rire. Ne t'inquiète pas pour ça, c'est un des premiers trucs que j'ai appris par coeur. Je pourrais en faire ivre mort qui soient plus efficaces que ceux du commerce. Et bien plus fins. Il lui fit un clin d’œil et tira le rideau du quatrième mur pour plus d'intimité.

Anthem tira également le rideau du quatrième mur en tirant la langue à l'invisible lecteur et au narrateur.

Lorsqu'il remit le rideau en mode ouvert, Siegfried était allongé sur le canapé, Anthem posée sur lui et une couverture cachant leurs ineffable nudités. Il avait la nuque sur l'accoudoir et observait le plafond avec un sourire satisfait.

C'est pas beau les étoiles dans les yeux d'Anthem ? Non ? Méchant ! La jeune libraire remua pour prendre un cookie et le mangea en laissant des miettes sur le torse nu de Siegfried. Ch'aitais duch sport. Cha donne faim.

Siegfried leva la tête et la regarda en souriant, amusé. Après un tel quatre heure, je veux bien admettre qu'un petit casse croute n'est pas de refus. Il tendit la main et chipa le demi cookie par jeu, faisant mine de le grignoter avec un visage de défi.

Au lieu de se venger en récupérant son cookies avec les dents ou les doigts, elle s'y prit autrement. Anthem lécha ses doigts et commença à récupérer les miettes éparpillés sur le torse du mutant. Son air mutin se moquait de la tentative de provocation de Mossieur Levir.

Il se lécha les lèvres avec un air coquin. Si c'est une invitation à un cinquième round, je suis près à relever le défi... Mais je ne crois pas que toi tu sois en état... Il lui fit un clin d’œil et lui tendit le biscuit.

Anthem allait s'en emparer quand un bip retentit.Ar ! A regret, elle se leva du canapé pour chercher le téléphone responsable du dérangement et ne remarqua pas le pantalon à moitié passé sous le canapé qui émettait la sonnerie. Toute endolorie, elle se sentait comme un canard coincée au septième ciel et qui n'était pas retombé sur terre. Forte de cet état d'esprit, Anthem chercha son portable sans faire attention à la sonnerie.

Siegfried avait parfaitement repéré le téléphone, mais ne dit rien, profitant joyeusement de la vue qui s'offrait à lui, un léger sourire sur les lèvres. Après une dizaine de secondes il finit par soulever le pantalon bruyant pour le montrer à son amante des dernières heures. C'est ce que tu cherche?

Coin. Coin. Le cerveau d'Anthem fonctionnait encore en sous-régime, elle mit un moment à comprendre que son amant lui donnait le portable.Uh ? Ah oui oui ! Prenant le pantalon, elle sortit le portable, le colla contre son oreille en oubliant de décrocher. Allo ? Oh. Rectification de son erreur. Elle coula un regard à l'homme sur le canapé comme pour le mettre au défi de se moquer d'elle.