Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : https://www.youtube.com/watch?v=BgAlQuqzl8o  

Journée finie. Contrat fini. Trois jours de perm le temps de ravitailler, réparer, soigner, recruter un nouveau mécano parce que l'actuel se barre. Pour une fois j'ai écopé de rien, ça va faire du bien de glander. Et de chercher une bouillotte, parce que merde, c'est ptet climatisé mais rien que de penser à la neige dehors ça me donne froid. J'ai pas peur de tomber sur le paternel, pas ici, franchement une cantina pleine de militaires, de mercenaires et de voyageurs plus ou moins fréquentables c'est bien le dernier endroit où il irait me chercher - pas parce qu'il aurait pas l'idée, juste parce que se déplacer dans ce genre d'endroit pourrait salir ses costumes hors de prix -, mais j'sais pas, j'aime pas être sur Phos'il.

J'me suis pomponnée du coup, et habillée mieux qu'en service, mais ça reste montrable vu la population. J'balade en quête d'une table vide, ou d'une table pas trop peuplée et bien peuplée, ou idéalement d'une table avec une place libre et une trombine connue... et tiens attends, Boucles-d'Or là j'le connais justement. 'fin comme ça, on a bossé une fois ensemble mais s'il m'a donné son nom j'ai oublié. Il a pas dû me le donner. Il était pas spécialement causant aussi faut dire. Mais. Sa table est libre. Et ça, c'est cool.

"Heeeeeeeeey ! Toi ici !"

Et je vais m'asseoir à côté de lui, sans gêne. Où y a de la gêne, y a pas de plaisir, comme on dit...

"Comment ça va depuis l'autre fois ? Toujours volontaire pour plantonner dans les usines de vaisseaux ?"

Elle a l'air de vouloir quelque chose, mais semble se raviser. Il ne saura pas ce que c'est. Avec un haussement mental d'épaule, il reprend une gorgée de son cocktail. Les dix minutes se sont écoulées depuis quelques temps déjà et pourtant, il n'a pas encore décidé de partir. Il écoute. Il sociabilise. Pour de vrai, presque. "Pas mauvais. Un peu complexe. Vous buvez toujours des paillettes ?" Lui, boire des étoiles, il trouverait ça...prétentieux.

Il met quelques secondes à comprendre que sa question avait été mal posée. Il avait voulu savoir ce qu'elle ferait après cette escale sur Phos'il, pas ce soir. Enfin, c'est de sa faute, il n'a pas choisi les bons mots, il ne peut pas lui en vouloir. "Toujours l'inspection des hangars." Pas besoin lui d'en rajouter son le "juste après" puisque ce n'était pas cela qui l'intéressait vraiment. "Puis retour sur le vaisseau et attente de la nouvelle mission."

Mais t'as pas plus envie de te lever que de tout le reste on dirait. Je hoche la tête avec un petit sourire. "Te fais pas taper sur les doigts, ils seraient tous cassés tous moches, ça ferait pas sérieux." Je finis mon verre moi aussi. "A part si tu veux manger autre chose que la tambouille de l'AAG." J'suis trop sociable pour mon propre bien.

"Pourquoi pas." Il n'a pas mangé à l'extérieur depuis des années. A quoi bon. La nourriture de l'armée est équilibrée, variée et présente le grand avantage de ne pas te laisser choisir ce que tu manges. Il y a ce qu'il y a et c'est bien assez. Il réfléchit un moment, repensant à son avoir disponible. "Si tu choisis un endroit abordable, je pourrais même payer."

Il hausse les épaules, dans un silence qu'il ne cherche pas à cacher. Le silence ne le gêne pas. Le silence ne le gêne jamais. Il aime ça. Il réfléchit. "Une cinquantaine de crédits ?" Il n'a aucune idée de ce que ça vaut mais il les a donc bon. Ce n'était pas comme si il les utilisait en temps normal et ça lui fera sa sociabilisation pour la semaine. Au moins.

"Ca m'est égal. J'aime tout." Même l'épicé et il en a mangé pas mal, de l'épicé, suite aux tentatives de ses camarades pour le faire réagir. Mais son enfance à ne rien manger lui a donné un estomac en béton. Tout ce qui se digère est bon à garder. On ne sait jamais quand sera le prochain repas. Il se lève à son tour, paye les boissons. Il n'aura pas autant dépensé depuis très très longtemps. "Je suis libre jusqu'à 2200. Je paye, tu choisis. Je te suis." Chacun sa tâche, na.

Oh. Il est légèrement déçu. Il aime la neige. La neige dissimule tout, elle enlève les différence, elle rend tout propre, tout lisse, tout identique. Elle enveloppe, elle protège et elle tue. Mais bon, exotique épicé à la laisser choisir de tout ça lui va aussi alors il la suit dans les tunnels, attrapant sa taille pour éviter qu'elle ne s'éclipse ou qu'elle ne se fasse bousculer par la foule bigarrée des lieux. Lui-même ne sait pas vraiment laquelle est la vraie raison mais - oh surprise - il s'en fiche.