Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Lnou - Reck
- Délai maximum d'attente de réponse : dix jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : //
- Autre : //

Trouver de la nourriture pour tout le camp, c'était l'objectif le plus crucial et le plus difficile à réaliser. Bien évidemment, au sein du camp, on arrivait à cultiver un peu, mais en période de sécheresse, il fallait commencer à envoyer des expéditions un peu plus loin pour trouver de quoi nourrir tout le monde. Dans ce genre de situation, tout le monde était mis à contribution... des docteurs aux mécaniciens en passant par les ingénieurs.

En l’occurrence, divers groupes étaient partis chacun dans leur direction, deux jours auparavant. Le mien, composé de quatre personnes, moi inclus, s'était enfoncé dans la forêt. Pour l'instant, la chasse et les récoltes étaient très maigres... bien en deçà de ce qu'on nous avait demandé de ramener dans l'idéal.

La nuit commençait à tomber, le plan était donc de rejoindre une vieille cabane perdue dans les bois, qui faisait office de refuge. Sauf que quand nous arrivâmes, la place était déjà occupée, on pouvait voir la lumière. Je passais devant, frappant à ce qu'il restait de porte avant d'entrer. Euh, bonsoir !

Une voix pas réveillée me répondit... en anglais. C'était déjà ça, parce que je parlais pas un mot de norvégien. Les injures, ça comptait pas. Je doute que les gens répondent généralement par l'affirmative dans ce genre de situation. J'affichais un sourire sur mon visage pour montrer ma bonne foi. Mais à priori non. On avait juste prévu de se réfugier ici pour la nuit. La question demeura non dite. Dérangeait-on ? Si on était pas les bienvenus... et bah, on avait pas trop de plan de secours.

Franglish:

"Oh..." je tripote le couteau dans ma poche mais finis par le laisser se reposer là, ôtant ma main par la même occasion. Well, pour être franc, si j'avais largement l'avantage sur ma proie (comme eux là, maintenant) je me prendrai pas la tête à chercher un beau mensonge tissé, ça c'est sûr. "...ouais faites comme chez vous." Je dis ça car c'est pas vraiment chez moi. Je m’assois de nouveau sur ma caisse "Moi c'est Serah."

pupup:

...surtout quand ils étaient en surnombre, effectivement. Un signe de tête en guise de remerciement et je m'effaçais de l'entrée pour laisser entrer mes compagnons. Je suis Erik, mais on m'appelle plus souvent le Doc. Je marquais une pause. Oh, Jenny, Oliver et Kijl, dis-je en désignant tour à tour la brune, un grand brun et un plus jeune. Ils saluèrent en retour.

Franglish bis:

Je salue la bande d'un simple signe de tête, puis leur demande enfin ce qui me démange depuis tout à l'heure "Vous venez de loin, les gars ?..." Aucune idée s'ils ont une tête de norvégien ou non. Je me redresse un peu pour attiser le feu qui s'était raccourci durant ma sieste. Maintenant que j'y pense j'arrête pas d'enchaîner des conneries qui me coûteront la vie un jour ; comme dormir avec un feu dans une petite cabane, way to go Serah, way to go for good.

Il était curieux, ça tombe bien, moi aussi ! Les autres, beaucoup moins. Ils s'installèrent et sortirent des provisions, me laissant le soin de faire la conversation. On vient d'un camp militaire non loin de là, t'en as sûrement déjà entendu parler, non ? répondis-je sans trop donner de détails non plus. Les militaires étaient parfois beaucoup trop stricts... et j'étais bien placé pour parler. Et toi, t'es quand même pas tout seul dans l'coin ? Le feu brûlait maintenant de nouveau. On allait pouvoir faire chauffer nos soupes lyophilisées.

De l'Ecosse... c'était pas la porte à côté. Quand même... Mais il en fallait plus pour m'impressionner. Après tout, j'étais venu de loin aussi... ça nous avait juste pris deux années complètes. Je suis américain, je suis au camp depuis quelques mois maintenant. C'est sommaire, mais il y a plus de chances de survie là que... Je m'arrêtais au milieu de ma phrase. Il n'avait sans doute pas choisi d'être tout seul, il était bien plus probable qu'il ait perdu ses compagnons en route. Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie.

"...que dans une vieille cabane pourrie, ouais." Je remarque que les autres ont sorti leurs provisions, mais ayant déjà mangé, il ne me reste pas de quoi pour me joindre à eux. "Tu crois qu'ils recrutent encore ? J'pense pas être fait pour survivre hors d'une meute." J'ai besoin de contact avec les humains merde. Personne ne supporterait d'avoir comme unique compagnie mon cerveau.

Je pose mon paquetage au sol, dans lequel j'attrape un gourde, un verre et un sachet de soupe. C'était pas bon, mais nourrissant. T'en veux ? J'avais pas beaucoup de rab, mais je pouvais bien me passer d'une soupe ou deux. Faut montrer patte blanche, mais si t'as rien à te reprocher, tout le monde est le bienvenue au camp. Valait mieux pour lui qu'il n'ait aucune griffure nul part... ou il risquait de passer des sales jours en quarantaine.

Je haussais les épaules. T’inquiète, ils se moquent pas mal de ton passé, pourvu que tu fais pas de conneries dans l’enceinte du camp… Après tout, on pouvait pas trop se permettre d’être regardant. Mais par contre, si t’as la moindre griffure suspecte, c’est la quarantaine. D’après ce qu’on en dit, c’est pas une partie de plaisir. Je m’arrêtais là, c’était pas la peine de lui coller la trouille. J’avais réussi à l’éviter et je m’en tenais loin.

Je haussais les épaules en guise de réponse, je n'avais pas grand chose à ajouter. Pour le reste, il aurait fallu plusieurs heures pour faire un résumé correct de ce à quoi ressemblait la vie au camp. Compte tenu des circonstances, ce n'était pas désagréable d'y vivre, au contraire. On ramasse des provisions pour le camp, justement. Il se tourna vers les autres. Et je suppose que si tout le monde est d'accord, rien ne t'en empêche. Ils acquiescèrent vaguement tous de la tête.

Je les imite en acquiesçant vaguement aussi avant de me lever pour essayer de regarder entre les fissures de la fenêtre blindée. "Ouais, c'est un peu trop tard pour aller faire la cueillette, j'imagine." J'en profite pour m'étirer comme je suis début... Demain, ouais demain j'atteindrai ma destination finale. Si je ne me fais pas mordre d'ici là. "Hey, ça va vieux ?" Le mec qui accompagne le doc' m'a l'air pas super super. Je l'ai vu faire tomber sa cuillère et la regarder pendant trois secondes sans réagir...