Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP :Complet!

   - Tour de jeu :Chacun son tour, c'est mieux :p
   - Délai maximum d'attente de réponse : deux semaines avant de clôturer le RP de force!
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
   - Autre : Pour avoir le privilège de RP avec moi Djerin s'est engagé à me filer tous ses cookies
   

Enfin, la nuit. Veltä pouvait enfin se transformer, mais avant elle devait se dévêtir. Elle cacha ses frusques dans un coin du Trou. Que c'était bon de voir ses griffes jaillir! Peut à peu, tout s’amplifiait, les odeurs devenaient nettes, les ténèbres s'éclairaient. J'étais prête à chasser!
Ici, le trou des souris, là, le reste de celle d'hier par là, le passage des rats et ici le corbeau. Le Corbeau?! Oui, c'était bien une odeur de corbeau. Je n'avais aucune idée de comment il était arrivé là mais j'en avais rien à faire parce que j'avais pas encore goûté à ça et j'avais plus tôt hâte! La chasse allait enfin avoir un peu de piquant!

Il continuait, traçant toujours des annotation en fonction de ce qu'il rencontrait, notant une liste de ressources au coin de la carte. Les Loups pourraient transformer ces catacombes en piège mortel et en forteresse imprenable en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et ils pouvaient y accéder depuis leur théâtre. Pourquoi te cacher ici plutôt que dans une maison que tu payerais avec le fruit de ton labeur? Il remarqua une alcôve ou un ancien habitant avait installé une idole et un petit autel. Pueril

Pourquoi? Ba j'y avais jamais pensée en fait! Pour moi, c'était évident que j'habiterais jamais dans une maison. La maison c'est le symbole de ceux qui ne voyagent pas. La maison, pour moi, c'est une prison,une chaîne mais moi je tiens à rester libre. Je ne veux pas d'attache, je suis nomade. Et puis ici, je suis libre d'être ce que je suis. C'est alors que j'ai vue l'autel. J'aurais bien pissé dessus mais je sentais bien que c'était pas franchement le genre de l'oiseau. Alors je me suis contentée de mettre un coup de pied dedans.

Bonne réponse. Évite quand même de laisser des traces de ton passage... Il pointa du doigt l'autel renversé. Si tu perd ton calme à la vue de quelque chose comme ça... Tu risque de te retrouver très vite criblée de balle. Il baissa la tête pour éviter un merlon trop bas. De plus, en faisant ça tu gâcherais un réel potentiel... Il pénétrèrent une nouvelle salle, un peu plus petite que la précédente. Les propriétaires de l'autel semblaient avoir installés une cachette ici.

Je lui en fouterais des "traces de ton passage" moi! J'ai toujours fait comme ça, c'est pas aujourd'hui que je changerais! En plus, c'est pas ici que la milice va venir me chercher! Quoique... Et ben! Je pensais pas avoir des voisins si proches... Ouai... C'était bizarre que je les ais pas sentis en m'installant ici. Ça devait être à cause des quelques mètres cubes de pierres qui me séparaient d'eux. Mais là le souci c'était qu'on était en pleine nuit et que les proprios devaient être là!

Vu l'état de l'endroit comme de l'autel, ils ne sont plus là depuis un moment... Sans doute des Zootropes qui s'étaient cachés et qui avaient finit par se faire attraper. Après tout, certains étaient aussi croyant que d'autres pouvaient en vouloir aux religieux. Il fouilla les débris du bout du pied. Ouaip... Zootropes... Il montra une touffe de poils. Continuons... Il prit un petit couloir et fronça les sourcils. Pas de voisins tu disais? Tu es sure?

Bon, la bonne nouvelle c'était que les proprios étaient plus là! Par contre, y' avait autre chose et ça venait droit sur nous J'étais presque certaines, ouai... Alors j'ai sortie mon petit poignard et me suis préparée au pire.

Il fit tomber son manteau au sol, couvrant sa petite lampe par la même occasion. Les muscles de son torse nu se tendirent à l'expectative du combat, les lumières d'un groupe de lanterne passant au détour d'un couloir un peu lointain. Une dizaine d'hommes au bas mot. Le corbeau se mit à sourire. Le son des bottes et des armes les désignaient comme des miliciens. Il murmura. Il va falloir commence à écrire une légende... Rien de ce qui entre dans ces catacombes ne doit pouvoir en sortir.

Une troupe entière, dix personnes au moins, armées, éclairées. Je les avais encore jamais rencontrés mais je le savais déjà: La milice. Panthère? Un mot, juste un. Mon corps tendu et mes nerfs à vif je me tenais prête. J'avais encore jamais combattu et j'allais pas commencer par le plus simple! Haut les cœurs, avec un peu de chance, ce sera pas la dernière fois! Les miliciens s'approchaient, on étais pas encore dans leur champ de vision, il fallait se dépêcher pour avoir l'effet de surprise.

Oui... Tu verra mieux. Mais ne bouge pas si tu tiens à la vie... Il s'avança dans le couloir, droit sur les miliciens, sans chercher à se cacher ou à se montrer. Il n'y avait aucune voie latérale, aucun retrait dans le mur ou se cacher. Simplement le couloir sombre et étroit ou arrivaient les miliciens. Il saisit un poignard à sa ceinture et se mit à courir en silence. Il serait visible moins de deux secondes avant que le premier garde meure. Et ils avaient tous leurs fusils en bandoulière.

Pendant que le corbeau, torse nus, s'avançait se jetais dans la gueule du loup, je me déshabillais le plus vite possible et me métamorphosais. Tapis dans l'ombre, j'observai le corbeau qui était passé à l'offensive. Déjà deux gardes gisaient à terre, immobiles et j pouvais sentir l'odeur âcre de la mort. Mes sens de félin me criaient de me jeter dans la mêlée et ma conscience humain avait de plus en plus de mal à me retenir.

Le corbeau souriait, tenant le quatrième et dernier soldat par la nuque à quelques centimètres du sol, ses jambes se secouant comme des poissons hors de l'eau. Il regardait la jeune femme. On pourra peut-être faire quelque chose de toi finalement... Il y eut un craquement sec et le soldat devint mou comme une poupée de chiffons, mort. Le corbeau laissa tomber le corps et nota l'endroit sur sa carte. Puis il ramassa son manteau et continua son chemin l'air de rien

Il renifla en souriant toujours légèrement, rassasié par le combat. Tu es un guerrier dans l'âme. Peut-être que l'Ombre t'acceptera... Il inspira légèrement l'odeur de sang qui planait dans la pièce. Mais avant cela, tu as encore un long chemin à faire. Il fronça les sourcils au souvenir de son propre chemin et haussa les épaules. Mais le contrôle... Ne le perd pas. Se battre, tuer, c'est une bonne chose. Nous sommes des Zootropes, pas des bêtes. J'ai vu tes yeux quand tu te battais... Tu étais une bête.

C'est vrai, j'étais une bête, j'ai honte mais c'était tellement agréable... Je risquais un coup d’œil par dessus mon épaule. Fallait avouer que c'était quand même un beau charnier! Ma conscience humaine me criait qu'il ma fallait trouver une sépulture pour ces malheureux. Ils n'étaient pas nos amis mais restaient des êtres humains malgré tout.
Mais trêve de sentimentalisme, ce que venait de dire le Corbeau m'avait interpellé L'Ombre, c'est votre chef?

Il la regarda, les yeux un peu brillant d'une forme de fanatisme. L'Ombre? C'est celle qui gouverne à toute vie, à tout combat... Généralement les hommes la nomment par ce qu'ils en savent... La Mort. Il retourna à sa marche dans le couloir avant de s'arrêter au bout de quelques mètres, son expression ayant retrouvé son air indifférent habituel. Mais le chef dont tu parlais, c'est la Meute, les Loups... Ils n'ont rien à voir avec l'ombre, mais ils font partie de rares personnes que je respecte. C'est déjà pas mal.

La Mort, cet oiseau de malheur vouait presque un culte à la mort, je le sentais dans son timbre, ça m'aurait presque fait rire s'il avait été pas été si sérieux! En tous cas, maintenant j'étais sûre, qu'il ferait jamais rien de moi. Je tiens trop à mon indépendance et vénérer la mort en fait pas partie. Mais le chef dont tu parlais, c'est la Meute, les Loups... Il y avait donc des chefs! Bon, c'était des toutous mais avec un peu de chance on pourrais s'entendre... Et je pourrais les rencontrer un jour?

Il hocha la tête. Ils rencontrent tout les membres... Il tourna la tête pour observer un escalier qui n'était pas sur la carte et qui descendait de façon extrêmement raide. Voila qui est intéressant... Le mur semblait bien plus récent mais les marches étaient mal ajustées. J'ai assez d'info pour qu'ils s'installent, désormais, je vais chercher mon aire. Si tu veux toujours me suivre... Tu pourrais apprendre deux trois choses et je pourrais peut-être réfléchir à l'idée de te prendre comme élève, tu as l'air douée.

Etre son élève, pas un peu fou le gars! Hors de questions, ma vie au cirque à été un apprentissage à lui même. Je veux bien m'entraîner et c'est même nécessaire, mais hors de question que je sois une élève (et puis se retrouver à prendre des cours de la part d'un oiseau à peine plus âgé que moi, très peu pour moi). Je t’accompagnerai en bas de cet escalier si tu le souhaite, mais je n'irais pas plus loin. J'ai déjà appris ma part et elle me convient.

Il la regarda d'un air légèrement méprisant. Tu as appris ta part? Il se pencha pour approcher son visage à quelques millimètres. L'apprentissage est l’œuvre de toute une vie jeune fille. T'estime tu tellement supérieure que tu te sens le courage de me défier? Il semblait partagé entre la colère et l'envie de se battre. Je t'ai vu te battre, tu es rapide, souple, mais c'est tout ce que tu as. Il se redressa et commença à descendre. Et sache que je ne souhaite jamais. Je veux ou je suis indifférent...

PFFFF évidemment, toujours obligé de se faire mousser celui là! Je n'en doutes pas... Grognais-je, déçue et contrariée. Bon, ben au point où j'en étais j'avais plus qu'a revenir sur mes pas... Alors à la prochaine fois... J'imagine que mon trou va bientôt être plein de monde... Et sans demander mon reste, je fis demi-tour, remontais les marches et me dirigeai vers l'éboulement que nous avions remarqués plus tôt.

Le corbeau ne répondit pas, pour la simple et bonne raison qu'il n'avait même pas remarqué qu'elle lui parlait. Une première depuis des années. Arrivé en bas de l'escalier il éteignit sa lampe et s'assit en tailleur sur le sol, déterminé à réfléchir à propos de ce qui venait d'arriver. Il aurait tout le temps de trouver une cachette ou de faire son rapport plus tard.