Une rumeur circulait dans le camp comme quoi la chambre froide d'un boucher en ville contenait encore de la viande. Et personne qui n'osait tenter l'aventure. Catherine serait déjà dehors si ce con de garde ne s'obstinait pas à la retenir à l'intérieur.
Non madame, vous ne pouvez pas sortir.
J'en ai à peine pour 2h, c'est pas la mort. Que quelqu'un m'accompagne si vous avez peur pour moi.
Non et non. Vous pensez vraiment échapper aux zombies dans ce fauteuil. Soyez sérieux ma petite dame.
Pauv' con de nègre. souffla Catherine.
Cela faisait presque dix minutes que Catherine essayait de sortir du camp pour aller chercher de la nourriture digne de ce nom. Elle qui était arrivée dans le camp depuis un mois seulement. Elle avait énervé la moitié du camp depuis son arrivée avec son comportement égocentrique. Mais personne ne voulait qu'elle s'en aille, elle se ferait attaquer trop près du camp. Et voir encore plus de zombies autour du camp, c'était bien la dernière chose qu'ils voulaient.
Je vous laisserais mourir dehors sans remord, mais pas à proximité du camp. répliqua le géant noir qui gardait la porte.

Encore une niaise qui joue la gentille fille parce que suis vieille. Autant l'exploiter jusqu'au bout et qui sait peut-être qu'elle m'aidera à sortir. « Vous êtes bien aimable. Je torchai le cul de son père quand cet abruti n'était pas encore né. Un peu plus vite, je n'ai pas envie de raté la minable portion de nourriture qu'on daigne nous donner. Au fait moi c'est Catherine, et vous ? »

Non mais qu'est-ce qu'elle croit ? Qu'on a torché des cul ensemble. Enfin voyons son point de vue : « Et qu'elle est-il je vous prie ? Personnellement, seule l'envie de manger un bon steak pendant que j'ai encore toutes mes dents me pousse à y aller. »Elles arrivèrent alors devant la tente qui servait de cantine où une petite dizaine de personnes patientait déjà. « Je vous avais dit d'aller plus vite. » râla la vieille.

Elles s’arrêtèrent à une table déserte pour commencer leur maigre pitance. Le silence était pesant dans cette partie du camp qui abritait les réserves. Étrangement, il n'y avait pas de gardes dans les alentours. Mais elle est lente à la détente celle là dis donc, va falloir y aller doucement. Elle reprit alors son explication : « Il y a de la viande, là dehors, et comme il faut tout faire soit même ici, je vais aller la chercher. »

Distraire le garde... "Attendez un instant." Elle se leva et partit, laissant vieille et assiette derrière elle.


Lorsqu'elle revint, ce fut avec un gâteau en main, cadeau d'une patiente sexagénaire sénile et schizophrène, mais au talent culinaire indéniable. On lui envoyait un peu tout le monde en consultation. "Sauf problème de constipation, n'y touchez pas. Vous avez fini ?"

Bien bien, je vois que vous avez quelques bonnes idées. Maintenant prenez ce révolver. J'en ai trouvé deux en fouillant les tentes pendant que vous étiez partie. répondit la vieille devant l'air étonné de sa compagne. Ça ne pourra que vous être utile une fois dehors. Au fait jusqu'où comptez vous aller une fois dehors ? continua-t-elle pendant qu'elles rejoignaient une porte secondaire du camp.

«J'aimerai vous dire qu'il accepterait, mais je ne pense pas. Je l'ai insulté de gros con ambulant avant hier. Ça m'étonnerais qu'il ait déjà oublié. Et ne pensez surtout pas que j'aille m'excuser. Jamais, vous m'entendez. Jamais je n'irais présenter des excuses à se gros empoté. ronchonna la vieille femme. Faite plutôt faire le travail par un enfant. Ça aime bien rendre des services.»

Rien à rajouter sinon qu'elles sont contentes d'être dehors :gf8q:
Pas d'idée pour commencer dans la ville pour le moment, aussi je te laisse commencer. Sinon je trouverais surement un truc d'ici demain soir. Donc comme tu veux…